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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 14 juin 2016

Les mots peuvent-ils agir sur votre physique ?

Le Monde Blogs   , par Pierre Barthélémy

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© Julien Magne.
L’expérience n’est pas récente, elle fête même ses vingt ans cette année. Mais elle a toujours de quoi fasciner, notamment ceux qui, comme moi, font profession d’écrire, de vivre des mots. Elle montre leur force ; non pas leur force de persuasion, leur capacité à blesser ou à émouvoir, mais une force brute qui agit, sans qu’on s’en aperçoive, sur le physique. L’expérience en question est nichée dans une longue étude publiée en 1996 par le Journal of Personality and Social Psychology. Signé par trois chercheurs de l’université de New York, cet article veut montrer que l’activation, par les mots, de stéréotypes ancrés dans nos cerveaux déclenche inconsciemment des comportements.
Comme c’est souvent le cas en psychologie, l’expérience cache ce qu’elle veut tester pour que les “cobayes” ne se doutent de rien. Ceux-ci (30 étudiants) sont donc invités, dans le cadre d’un pseudo-exercice de vocabulaire, à construire des phrases à partir de mots fournis par l’expérimentateur. Un groupe-témoin se voit présenter des mots neutres tandis que le groupe véritablement testé travaille avec des mots liés au stéréotype américain des personnes âgées (par exemple : vieux, solitaire, Floride, bingo, gris, courtois, rigide, sage, sentimental, retraité, etc.), tout en évitant soigneusement les mots évoquant la lenteur, pour une raison que l’on verra après. Chaque participant reçoit 30 jeux de 5 mots et doit, pour chacun d’entre eux, rédiger une phrase grammaticalement correcte avec 4 des 5 mots fournis. Une fois qu’il y est parvenu, il prévient l’examinateur qui lui indique le chemin à prendre pour rejoindre l’ascenseur et quitter l’immeuble.


Filiation : « Une immense révolution invisible a eu lieu »

LE MONDE  | Propos recueillis par Florence Rosier
QUENTIN BERTOUX POUR "LE MONDE"
Sociologue et directrice d’étude à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Irène Théry a présidé le groupe de travail qui a publié, en 2014, le rapport « Filiation, origines, parentalité - Le droit face aux nouvelles valeurs de responsabilité générationnelle », à la demande du ministère en charge de la famille. Le 6 mai, elle publie au Seuil Mariage et filiation pour tous, une métamorphose inachevée (128 pages, 11,80 euros).
La notion « d’enfants de l’amour » a-t-elle un sens aujourd’hui ?
Il faut se souvenir du passé : nous sommes les héritiers de ce que j’appelle un « ordre familial matrimonial ». Selon cet ordre, le mariage est l’institution qui donne un père aux enfants que la femme met au monde. Le cœur du mariage est la présomption de paternité : « L’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari. » En face de cette présomption il y a son contraire : l’interdiction de recherche en paternité hors mariage. Edictée par la Révolution française, et reprise par l’article 340 du Code Napoléon en 1804.

Jim O’Neill: « L’antibiorésistance est la plus grande menace sanitaire mondiale »

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Paul Benkimoun
Jim O’Neill, secrétaire d’Etat britannique au commerce.
Jim O’Neill, secrétaire d’Etat britannique au commerce. CLARE RYAN / AMR
A la demande du gouvernement britannique et en collaboration avec la fondation caritative Wellcome Trust, Lord Jim O’Neill a dirigé une mission sur la lutte contre les infections résistantes aux traitements dans le monde. Publié le 19 mai, le rapport final présenté par l’ancien économiste en chef de la banque Goldman Sachs, devenu secrétaire d’Etat au commerce dans le gouvernement de David Cameron, a été très remarqué tant par ses constats que par ses recommandations audacieuses.
Quelle est l’ampleur du problème de la résistance aux antibiotiques ?
Il est énorme. Nous estimons que d’ici à 2050, le nombre des décès liés à la résistance aux antimicrobiens pourrait atteindre 10 millions par an dans le monde. Cela dépasserait le nombre de décès actuellement provoqués par le cancer. A ce coût en vies humaines, il faut ajouter un coût économique cumulé de 100 000 milliards de dollars en termes de perte de production mondiale d’ici à 2050, si aucune mesure n’est prise, soit plus que la taille de l’économie mondiale.

La sexualité des jeunes marquée par les inégalités entre les sexes

LE MONDE  | Par Gaëlle Dupont
Dans les salles de « Zizi Sexuel l’expo », conçue par la Cité des sciences et de l’industrie avec Zep et Helène Bruller, en octobre 2014.
Dans les salles de « Zizi Sexuel l’expo », conçue par la Cité des sciences et de l’industrie avec Zep et Helène Bruller, en octobre 2014. PATRICK KOVARIK / AFP
L’éducation à la sexualité est indispensable pour atteindre l’égalité entre filles et garçons au moment crucial de l’adolescence. A cette période, les visions stéréotypées des rôles de chaque sexe et les phénomènes de réputation peuvent créer des difficultés. Or, cet enseignement est insuffisamment mis en œuvre, notamment dans l’éducation nationale, bien qu’il y soit obligatoire.
Tel est en substance le message que doit délivrer le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) dans un rapport consacré à la sexualité des jeunes remis à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et celle des droits des femmes, Laurence Rossignol, mercredi 15 juin. L’instance indépendante, placée auprès du premier ministre, fera des propositions afin d’engager une mobilisation.
Etre « désirable », mais « respectable »
Après avoir mis en lumière les difficultés d’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou encore l’omniprésence du harcèlement de rue, le HCE se penche sur un sujet mal connu et propice aux fantasmes. Les informations sur la sexualité des jeunes sont parcellaires. Des données récentes montrent une stabilité de l’âge lors du premier rapport sexuel, à 17,6 ans pour les filles et 17,2 ans pour les garçons. La contraception est massivement répandue chez les jeunes de 15 à 19 ans. Le nombre d’avortements décroît depuis 2010 dans cette tranche d’âge.

Prise en charge de la douleur: la fracture Europe/Etats-Unis



La douleur chronique affecterait environ un tiers des Américains. Elle constitue à ce titre, un des motifs les plus fréquents de consultation et ce n'est donc pas tout à fait un hasard si les dirigeants du "World Institute of Pain" ont choisi la ville de New York pour leur congrès annuel qui s’est tenu du 20 au 23 mai 2016. Un congrès de haut niveau comme de coutume et un taux de participation stable par rapport aux années antérieures avec 2500 spécialistes de divers pays et horizons, rhumatologues, neurologues, oncologues, diabétologues etc.
Les opioïdes étaient initialement indiqués dans les douleurs sévères d'origine cancéreuse. Mais peu à peu les indications se sont étendues aux douleurs d'origines non cancéreuses, ostéo-articulaires et neuropathiques. La conséquence est aujourd'hui une augmentation spectaculaire du mésusage et de la toxicomanie aux Etats-Unis au point que certains experts emploient le mot épidémie.

Dépendance au travail pour le personnel hospitalier, une question de hiérarchie

 25/05/2016

La dépendance de travail, aussi appelée « workaholisme », est un concept relativement récent et qui n'est pas encore clairement défini. Les travaux ont abouti à des taux de prévalence très variables du fait de la diversité des modèles utilisés et des populations étudiées.
Dans cette nouvelle étude, les auteurs ont cherché à évaluer les caractéristiques de la dépendance au travail parmi le personnel médical de l'hôpital de Nantes.
Tous les médecins exerçant dans cet hôpital universitaire ont été invités à participer à une enquête basée sur deux questionnaires : un test évaluant le risque d’addiction au travail (WART-Work Addiction Risk Test) et un questionnaire (Job Contents Questionnaire) destiné à apprécier les exigences psychologiques, la latitude décisionnelle, le soutien social, les exigences physiques et l’insécurité liés au travail.

La dépression en héritage

02/06/2016

Si l’incidence transgénérationnelle des troubles dépressifs est bien documentée, et confirme  l’accroissement du risque psychopathologique chez les enfants de parents déprimés, l’évolution de ce risque à plus long terme (autour de la quarantaine) restait méconnue. The American Journal of Psychiatry publie le troisième volet d’une enquête épidémiologique sur l’influence au long cours des troubles dépressifs parentaux sur la santé mentale de leur progéniture.
Réalisée aux États-Unis et portant sur le devenir de 103 enfants de parents «modérément à sévèrement déprimés », par rapport à celui de 44 enfants de parents non déprimés (issus d’une communauté avec le même profil sociologique), cette étude longitudinale (menée depuis 1982 et poursuivie jusqu’en 2015, pendant environ 33 ans) compare le risque psychopathologique, au fil de trois décennies, dans ces deux populations (âge moyen : environ 47 ans en fin d’étude) à risque familial « faible » (parents non déprimés) ou « élevé » (parents déprimés). Précisons que la méthodologie de cette étude emprunte à celle des essais contrôlés car pour ne pas être influencés dans leurs évaluations cliniques, les praticiens examinant ces enfants restaient dans l’ignorance du statut des parents (déprimés ou non), plusieurs années auparavant.

L’anxiété au cours de la grossesse, c’est particulier

 03/06/2016

L’anxiété accompagnant la grossesse retient l’attention des chercheurs, mais des interrogations demeurent sur sa spécificité. Portant sur 354 femmes, une étude réalisée aux États-Unis a évalué la symptomatologie anxieuse et/ou dépressive par des questionnaires et des entretiens cliniques (à 20 et à 32 semaines de grossesse, puis à 2 et à 6 mois après l’accouchement).
Cette enquête a été conduite en milieu urbain, sur une population « ethniquement diversifiée », mais majoritairement « à faibles niveaux de revenus. » Elle a permis aux auteurs d’identifier « deux facteurs distincts » d’anxiété liée à la grossesse. Il s’agit d’inquiétudes relatives soit à la santé de l’enfant, soit à sa naissance. Ces deux sources de préoccupations anxieuses montrent des modes d’évolution « distincts » durant la période prénatale, mais des « associations modestes » avec les évaluations générales de l’anxiété et de la dépression, établies à partir des questionnaires et des entretiens  cliniques.

Des disparités dans la prescription de lithium et de clozapine en France

07/06/2016

Les publications des équipes françaises sont trop rares dans la presse spécialisée internationale pour qu’on omette d’évoquer cette étude réalisée en collaboration par des chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille, de Bordeaux et de Paris. Consacrée aux disparités géographiques dans les prescriptions de clozapine (un neuroleptique dit atypique) et de lithium en France, cette recherche s’appuie sur des informations collectées auprès du fichier EGB (Échantillon Généraliste des Bénéficiaires)[1], une base de données construite par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés et représentant un échantillon au 1/97ème de la population couverte par l’Assurance Maladie en France, qu’elle ait bénéficié ou non d’un remboursement de soins.

Dépression : on appuie sur le champignon !

06/06/2016





Les antidépresseurs sérotoninergiques augmentent la disponibilité de ce neurotransmetteur au niveau de la synapse, en inhibant la recapture de la sérotonine. Cependant, on sait qu’il existe d’autres moyen de moduler le système sérotoninergique en agissant directement sur les récepteurs de la sérotonine. Ainsi, la fluoxétine qui est un inhibiteur du transporteur de la sérotonine agit également via un effet antagoniste des récepteurs 5HT2C.
La psilocybine est un alkaloïde présent dans les champignons du genre Psilocybe ayant des effets hallucinogènes et qui ne provoquerait pas d’addiction. Son effet psychotrope est médié par un effet agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2A. L’équipe du Pr Carhat-Harris, du centre de Neuropsychopharmacologie de l’Imperial College de Londres a publié une étude de faisabilité dans le Lancet sur l’utilisation de la Psilocybine dans la dépression résistante.

Why the baby brain can learn two languages at the same time

The Conversation 15 avril 2016,

Any adult who has attempted to learn a foreign language can attest to how difficult and confusing it can be. So when a three-year-old growing up in a bilingual household inserts Spanish words into his English sentences, conventional wisdom assumes that he is confusing the two languages.
Research shows that this is not the case.
In fact, early childhood is the best possible time to learn a second language. Children who experience two languages from birth typically become native speakers of both, while adults often struggle with second language learning and rarely attain native-like fluency.
But the question remains: is it confusing for babies to learn two languages simultaneously?
When do babies learn language ?
Research shows babies begin to learn language sounds before they’re even born. In the womb, a mother’s voice is one of the most prominent sounds an unborn baby hears. By the time they’re born, newborns can not only tell the difference between their mother’s language and another language, but also show a capability of distinguishing between languages.

Historiens et neuropsychologues lancent une vaste étude sur le traumatisme des attentats du 13 novembre

13.06.2016
"Comment le souvenir traumatique des attentats du 13 novembre 2015 évolue-t-il dans les mémoires individuelles et la mémoire collective ?" C'est la question que se sont posés des chercheurs français du CNRS, de l'Inserm et de l'héSam (hautes études Sorbonne arts et métiers) après les derniers attentats de Paris. Après de récents travaux portant sur les victimes des attentats de janvier 2015, ces derniers ont annoncé lundi le lancement d'un vaste programme inédit, baptisé "13-Novembre", qui doit analyser les conséquences sur le plan individuel et collectif.
Ce programme, codirigé par l'historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, est fondé sur le recueil et l'analyse de témoignages de 1.000 personnes volontaires interrogées sur dix ans, expliquent-ils. Les 1.000 personnes, en cours de recrutement, auront soit vécu le drame directement (survivants, entourage, policiers, militaires, pompiers, médecins...), soit indirectement (habitants et usagers des quartiers touchés, personnes vivant aux abords de Paris). Enfin, des habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz, participeront à l'étude.

lundi 13 juin 2016

Apprendre à vivre

LE MONDE  | Par Catherine Vincent (Un débat animé par)

Le Monde organise, le samedi 17 septembre 2016 de 12h00 à 13h00 au Palais Garnier (Grand Foyer) un débat entre la psychanalyste Marie-Rose Moro, professeure de psychiatrie de l’enfance, et Marie-France Hirigoyen psychanalyste et victimologue. Animé par Catherine Vincent, journaliste au Monde. Réservations en ligne.


La CHT pour la psychiatrie parisienne lance un dispositif (PASS) facilitant l’accès aux soins bucco-dentaires des patients psychiatriques les plus démunis

Paris, le 13 juin 2016
La Permanence d’Accès aux Soins (PASS) a pour vocation de réduire les inégalités de santé liées aux inégalités sociales, d’assurer un lien entre la ville et l’hôpital, d’échanger autour de situations complexes grâce à l’expertise  médico-sociale de ses acteurs, et enfin de constituer un terrain de recherche clinique en santé publique ainsi qu’un observatoire des problématiques liées à la précarité.
C’est dans ce contexte qu’a été créée la PASS Odonto-Psy de la CHT pour la psychiatrie parisienne.
 Ce dispositif médico-administratif, financé avec l’aide de crédits de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, s’adresse aux patients psychiatriques sans couverture sociale et en situation de renoncement aux soins dentaires. Il propose une prise en charge odontologique complète et un parcours structuré, en lien avec la PASS PSY existante au sein des établissements de la CHT. Pour mémoire, la carie dentaire est l’une des maladies infectieuses les plus répandues dans le monde : selon l’OMS elle concerne plus de 80 % de la population mondiale.

Vies de fou "Etats des lieux de la psychiatrie en France"

dimanche 19 juin à 20h30

Vies de fou

synopsis

La psychiatrie française vit-elle des heures sombres ? Samuel Luret et Jean-Thomas Ceccaldi ont mené l'enquête durant plusieurs mois, essayant de mesurer l'impact des restrictions budgétaires. Ils ont également tenté de répondre à quelques questions : quelles sont les missions des services psychiatriques aujourd'hui ? A quelles logiques économique et politique la psychiatrie répond-elle ? Samuel Luret et Jean-Thomas Ceccaldi ont filmé des malades, recueilli des témoignages de médecins et de psychologues, et dressé un état des lieux alarmant : ne compte visiblement plus la prise en charge des malades, mais l'allégement de la charge qu'ils induisent.

Seuls les Quinze-Vingts et l'hôpital pénitentiaire de Fresnes devraient déroger aux GHT franciliens

Dans trois semaines, le 1er juillet exactement, l'ARS Île-de-France scellera par arrêté le périmètre de ses quatorze GHT. Si de vives crispations perdurent avec cinq hôpitaux psychiatriques, aucune dérogation ne se dessine à ce jour pour ces établissements. Les Quinze-Vingts à Paris et Fresnes devraient être les seuls à bénéficier d'un passe-droit.
En Île-de-France, les dérogations accordées pour ne pas adhérer à un groupement hospitalier de territoire (GHT) devraient se limiter au CH ophtalmologique des Quinze-Vingts à Paris (12e arrondissement) et, peut-être également, à l'établissement public de santé national de Fresnes (Val-de-Marne). En revanche, à moins d'un mois de la date butoir du 1er juillet, l'ARS Île-de-France n'envisagerait aucun passe-droit de ce type pour des établissements psychiatriques*. Et ceci, alors que la fronde ne faiblit pas dans la région contre le périmètre de certains GHT envisagés par l'ARS francilienne (lire ci-contre) s'agissant des hôpitaux de Saint-Maurice et du CH Les Murets de La Queue-en-Brie (Val-de-Marne), de l'établissement public de santé (EPS) Ville-Évrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), de l'EPS Roger-Prévot de Moisselles (Val-d'Oise) ou encore de l'EPS Barthélemy-Durand à Étampes (Essonne). Si ce n'est Saint-Maurice et les Murets qui aspirent à nouer tous deux leur propre groupement, les autres appellent effectivement à déroger à la réglementation censée s'appliquer dans trois semaines en raison de leur spécificité, de leur taille et de leur situation géographique. Dernier en date à agir, l'EPS Barthélemy-Durand au sein duquel la commission médicale d'établissement (CME) a voté à l'unanimité ce 6 juin, un fait "inhabituel et historique" annonce sa CME par communiqué, une grève de toutes les instances : directoire, CME, conseil de surveillance, comité technique d'établissement, comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail... et de toutes les sous-commissions médicales.

Le premier centre ressource des métiers et compétences en psychiatrie regroupe déjà 21 adhérents

Après seulement six mois d'existence, le premier centre ressource des métiers et compétences en psychiatrie de France regroupe déjà 21 adhérents. Il se trouve dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et a été ouvert dans le cadre d'un travail collaboratif et pluriprofessionnel. L'objectif ? Développer les compétences et métiers de cette spécialité.

L'Unafam plaide pour une prise en compte de la psychiatrie dans les GHT à la hauteur des enjeux

Alors que les moyens mis en œuvre pour répondre aux objectifs du dernier plan psychiatrie santé mentale ont été insuffisants, juge l'Unafam, l'association attend une prise en compte de la psychiatrie dans les projets médicaux des GHT, à la hauteur des enjeux. Notamment en matière de réponse aux urgences et d'accès au diagnostic et aux soins.

Les maladies psychiques liées au travail mieux encadrées

Ambre Amias   

Un décret paru au Journal Officiel précise le rôle des instances chargées d’évaluer les maladies psychiques en lien avec le milieu professionnel. 



IRM, ECG, résultats d'analyses... Michel Houellebecq expose son chek-up à Zurich

12.06.2016
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C'est la dernière trouvaille de cet iconoclaste. L'écrivain Michel Houellebecq a présenté vendredi à Zurich son bulletin de santé dans le cadre de la biennale d'art contemporain Manifesta, en pied de nez aux commentaires réguliers sur  son aspect physique. "Il est étonnamment en bonne santé. Tout le monde sait qu'il ne mène pas une vie très saine. Et pourtant, oui, il va bien", a avancé le Dr Henry Perschak, qui dirige une célèbre clinique zurichoise et a réalisé les examens de ce patient hors norme, qui reconnaît fumer deux à trois paquets de cigarettes par jour... Le trublion de la littérature française a procédé à un examen minutieux de son corps avec l'aide du médecin, suisse. L'auteur de "Soumission", un titre qui avait déclenché une vaste polémique lors des attentats contre Charlie Hebdo, a fourni un ECG, une IRM et des analyses de sang. 

dimanche 12 juin 2016

Lorquin : nouvelle éclosion du festival du film psy le 15 juin

11/06/2016

Le Festival du film psy est bien vivant et le fait savoir à Lorquin. Concentré sur la journée du 15 juin, il rassemblera 120 futurs professionnels de la santé mentale pour visionner douze films et décerner la Clé d’or.

Après un temps trop long de silence, le Festival psy renaît de ses cendres à Lorquin. 120 élèves infirmiers et éducateurs spécialisés de Metz, Sarreguemines, Sarrebourg visionneront douze films, le 15 juin à la salle des fêtes du centre hospitalier de Lorquin.
Ils formeront le jury et décerneront la Clé d’or en fin de journée. Un deuxième prix sera attribué par le comité de visionnage.
Les films ont été choisis parmi 120 fictions, documentaires et témoignages envoyés par des réalisateurs français et étrangers. La petite équipe de l’association du Festival psy a visionné les films pendant six mois. La sélection aborde différents thèmes de la santé mentale, de l’enfance à l’âge adulte : la fin de vie, la schizophrénie, l’autisme, les violences conjugales, la psychiatrie humaniste. Libération.fr et la TV belge ont notamment fourni des films.
« Nous avons sélectionné ces films en nous basant sur plusieurs critères : l’intérêt par rapport à la santé mentale, l’aspect pédagogique, la qualité de la production, l’intérêt professionnel », détaille Tristan Gernez, psychologue en périnatalité, qui a œuvré avec Véronique Konanz, cadre en pédiatrie, Geneviève Wolf, Evelyne Kaiser, infirmières retraitées, Jean-Marie Felenzer, infirmier, sous la houlette d’Alain Bouvarel, pédopsychiatre à la retraite et directeur scientifique du Centre national audiovisuel en santé mentale.
L’objectif du festival reste le même depuis sa création en 1977 et 36 éditions depuis : assurer la formation d’élèves qui vont rentrer dans les métiers de la santé mentale. « C’est montrer l’actualité par le film sur la santé mentale », insiste Alain Bouvarel.
Au regard de l’état dépressif du centre hospitalier de Lorquin relatif aux restructurations des services de psychiatrie, l’association du Festival a hésité à réitérer l’événement à Lorquin.