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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 29 mars 2016

BESANÇON : LES MALADES PSYCHIQUES PEUVENT ÊTRE AUTONOMES, IL FAUT JUSTE LES ACCOMPAGNER

L'EST REPUBLICAIN 28/03/2016

Troisième volet de notre série consacrée à la psychiatrie. « Le malade psychique ne peut vivre seul, il est incapable d’autonomie et de bonnes relations aux autres », entend-on souvent. Jean Desrumaux, délégué régional de l’Unafam démontre le contraire.


Jean Desrumaux rêve de rapprocher le sanitaire et le médico social pour une meilleure prise en charge du malade psychique. Photo Ludovic LAUDE.
Jean Desrumaux rêve de rapprocher le sanitaire et le médico social pour une meilleure prise en charge du malade psychique. Photo Ludovic LAUDE.
Bien sûr l’idée à la dent dure, le malade psychique n’est pas capable d’autonomie. Alors pensez donc, le laisser en appartement… Jean Desrumaux a souvent entendu cette réflexion et d’autres du même genre. Il est aujourd’hui délégué régional de l’Unafam pour la Franche-Comté, (Union nationale des amis et familles de malades psychiques). Il est entré comme parent dans l’association qui accompagne les familles et fait entendre leur voix auprès des instances officielles.
« La grande majorité des malades psychiques vivent en ville. C’est donc possible bien sûr. Mais ils vivent plus ou moins bien parce que la maladie et ses effets varient en intensité dans le temps. Les malades ont besoin d’être accompagnés. Le plus souvent le rôle incombe aux familles qui assurent une veille. Visites, coups de téléphone, chacun gère comme il peut. » Jean Desrumaux sait combien cet accompagnement est difficile à mettre en place. Il faut que le malade accepte la présence d’un tiers.

«L’autisme est un symptôme, ce n’est pas une maladie »

Par Eric Favereau — 

Avant la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme le 2 avril, des associations dénoncent «l'inertie des pouvoirs publics».

Tout cela ne serait-il encore que du théâtre ? Un court métrage réalisé, pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, par le Ministère de la Santé, a choisi de raconter l’histoire d’Eliott, 7 ans et autiste. Cet enfant cherche à faire du théâtre. Pourquoi pas ? Le problème est juste que celui qui endosse le rôle d’Eliott n’est pas autiste. C’est un jeune comédien et le réalisateur s’en défend : «Nous avions besoin de filmer une crise assez musclée. Il était inimaginable de déclencher volontairement une crise chez un enfant autiste. Nous aurions dû le mettre en souffrance.»

Là encore on reste dans la confusion, les images et les postures. Souvenez-vous, il y a trois ans, c’était la guerre ouverte, entre ceux qui défendaient une approche psychothérapeutique dans la prise en charge de l’autisme et d'autres qui voyaient dans l’autisme un handicap, défendant alors fortement des approches comportementales et cognitives. En 2012, le rapport de l’Inserm et de la HAS  (Haute Autorité de santé), fixant des recommandations de bonnes pratiques, avait déclenché les foudres en affirmant que la prise en charge psychothérapeutique n’était pas pertinente, privilégiant plutôt fortement les approches comportementales. Une position ouvertement polémique, alors que de l’avis des experts les plus pondérés, les seuls prises en charge qui fonctionnent sont celles qui multiplient de façon ouverteles approches, sans œillère aucune, en fonction de chaque enfant.

L'Apocalypse au XVIe siècle : des feux contemporains

26.03.2016

Concordance des temps 
Jean-Noël Jeanneney

Au cœur de l’horreur et de l’effroi que font naître en nous les crimes collectifs à répétition du djihadisme, ce peut être un moyen de lucidité et de courage que d’aller rechercher dans le passé les précédents de passions ravageuses qui ont entraîné des religions dans de semblables dérives...
"Apocalypse" d'Albrecht Dürer, 1498
"Apocalypse" d'Albrecht Dürer, 1498  Crédits : Wikicommons
Au cœur de l’horreur et de l’effroi que font naître en nous les crimes collectifs à répétition du djihadisme, ce peut être un moyen de lucidité et de courage que d’aller rechercher dans le passé les précédents de passions ravageuses qui ont entraîné des religions dans de semblables dérives. Il se trouve que parmi d’autres similitudes, il en est une qui s’impose : le surgissement de l’attente de l’apocalypse. On la voit prospérer aujourd’hui sur tous les étals de littérature populaire au Proche et au Moyen-Orient : c’est la fin des temps qu’il s’agirait d’affronter et peut-être de hâter par tous les débordements d’une violence déchaînée. Or il est peu d’écho aussi impressionnant que celui qui renvoie au XVIe siècle en Europe occidentale et aux affrontements barbares qu’ont suscités de forts semblables ressorts.

En Chine, au pays des enfants délaissés

LE MONDE  | Par Brice Pedroletti (Nayong, province du Guizhou, Chine, envoyé spécial)
Li Huanming (à gauche) avec sa voisine et sa jeune sœur, le 
9 décembre 2015 dans la ville de Bijie (district de Nayong, province de Guizhou, Chine).
Li Huanming (à gauche) avec sa voisine et sa jeune sœur, le 
9 décembre 2015 dans la ville de Bijie (district de Nayong, province de Guizhou, Chine). SU JIEHAO POUR "LE MONDE"
Dans cette contrée de ciel bas, de pluie et de brume, que percent d’innombrables pitons de karst, quelques paysans s’acharnent sur des lamelles de terre à flanc de colline, trop ingrates à cette altitude pour donner du riz. Nayong, au cœur de la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, est typique de ces régions pauvres et reculées, aux villages peuplés d’enfants et de vieillards.
Les parents, eux, sont partis sur la ligne de front, les grandes villes, où ces «  travailleurs migrants  » vivent dans des conditions précaires, livrant une bataille inégale contre la Chine éduquée et urbaine. Leurs enfants restent sous la garde des grands-parents ou parfois seuls, à fréquenter des écoles éloignées, à se morfondre ou à faire les quatre cents coups. Cette pathologie sociale est devenue tellement répandue en Chine qu’elle a fait naître une expression, les « enfants laissés à l’arrière », «  liushou ertong  » en chinois. Ils seraient aujourd’hui 61 millions dans les campagnes chinoises, soit 40 % de tous les enfants d’origine rurale de moins de 16  ans.

lundi 28 mars 2016

De la rage sans espoir au martyre : penser la complexité du jihadisme

Les experts se déchirent afin de comprendre les phénomènes de radicalisation. Entre les thèses de Gilles Kepel et celles d’Olivier Roy, l’anthropologue Alain Bertho ouvre une troisième voie, évoquant passion religieuse, épuisement du politique et révolte.


Plongée édifiante dans le monde de l’autisme



LE MONDE | Par Jean-Baptiste de Montvalon
Résultat de recherche d'images pour "Le Cerveau d'Hugo"
Grâce à plusieurs comédiens d’âges différents, le docu-fiction « Le Cerveau d’Hugo » raconte la vie d’un pianiste en grande souffrance.
Le mélange des genres, en matière documentaire, est un exercice délicat et périlleux. A partir des divers ingrédients employés – images d’archives, scènes de fiction, témoignages, récit –, il faut construire un ensemble homogène, dans lequel rien n’est gratuit mais où, au contraire, chaque élément vient servir et rehausser le tout. Sophie Révil excelle. Après Un cœur qui bat, docu-fiction de Philippe Lesage consacré à la transplantation cardiaque, voici Le Cerveau d’Hugo, où l’on retrouve la même exigence dans chacun des registres explorés et la même finesse au montage.

Le vieillissement s'accélère : 1,6 milliard de plus de 65 ans d'ici 2050

29.03.2016
Comme le bon vin, l'humanité se bonifie-t-elle avec l'âge ? On l'espère car le vieillissement de la population mondiale s'accélère rapidement d'après un rapport du Bureau américain du recensement.
Les personnes de plus de 65 ans devraient être 1,6 milliard d'ici 2050, ce qui équivaudrait à près de 17 % des habitants de la planète. Ceci représenterait plus du double des enfants de moins de 5 ans. Pourtant, ils ne sont  aujourd'hui que 617 millions. « Un grand nombre de nations en Europe et en Asie sont plus avancées dans ce processus démographique ou vieillissent plus rapidement qu'aux États-Unis », a constaté John Haaga, l'un des directeurs du National Institute of Aging.

Boulevard du stress L’axe cerveau-peau

24.03.2016
La peau est un organe complexe qui interagit non seulement avec ses propres annexes, mais également avec d’autres organes ou systèmes comme les reins, le système nerveux central ou l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Si ces interactions déclenchent la cascade d’événements biochimiques visant à restaurer la perte d’intégrité cutanée, elles peuvent sous-tendre certaines dermatoses provoquées ou aggravées par le stress psychologique. 

Boulevard du stress - L’axe cerveau-peau-1
Pour comprendre l’axe « cerveau-peau », il faut se souvenir que la peau et le système nerveux central possèdent une origine embryonnaire commune, l’ectoderme. La peau exprime de nombreux neurotransmetteurs et récepteurs neuropeptidiques exprimés par le système nerveux central. Par exemple, les kératinocytes et les mélanocytes produisent : (i) de la corticolibérine (CRH), neurohormone sécrétée par l’hypothalamus et stimulant la production de corticotrophine (ACTH) ; (ii) ainsi que de l’ACTH, sécrétée au niveau central par l’antéhypophyse et stimulant la sécrétion de cortisol par les glandes cortico-surrénaliennes ; ce dernier peut également être synthétisé au niveau cutané par les kératinocytes et les follicules pilo-sébacés.

Stress et peau

Ainsi, on peut dire que la peau possède son axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, totalement fonctionnel, qui traduit la réponse périphérique au stress psychologique issu de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien central.
En réponse au stress, la peau synthétise également d’autres médiateurs neuroendocrines comme la prolactine et les catécholamines. Par ailleurs, de nombreuses cellules cutanées (fibroblastes, cellules endothéliales, kératinocytes, mélanocytes) synthétisent des composants pro-inflammatoires comme des interleukines
(IL-1, IL-6) ou des facteurs de croissance (TNF-alpha, interféron gamma).
Enfin, la peau est richement innervée par un réseau de fibres sensitives qui produisent des neuropeptides et des facteurs neurotrophiques comme le facteur de croissance nerveuse, dont la concentration cutanée est augmentée par le stress. Parmi ses nombreuses activités biologiques, le facteur de croissance nerveuse active la substance P des fibres nerveuses dermiques chez des souris stressées ainsi que le neuropeptide CGRP (peptide lié au gène de la calcitonine), vasodilatateur puissant.

Psychodermatologie  et  perspectives

Toutes ces données corroborent le fait que le cerveau peut agir sur les événements biologiques cutanés et qu’il existe bien un axe « cerveau-peau » dont la modulation par le stress psychologique chronique est d’un grand intérêt pour les dermatologues.
Si le psoriasis, la dermatite atopique ou l’acné sont déjà reconnus comme des désordres psychophysiologiques en raison de l’impact du stress sur leurs manifestations cliniques, les pathologies dermatologiques dans leur ensemble doivent être interprétées de façon holistique, dans une perspective fonctionnelle psycho-neuro-immunitaire et endocrinienne.
Enfin, une autre conséquence de la recherche scientifique sur ces interactions neurocutanées est le vaste potentiel de nouvelles cibles thérapeutiques dans le domaine de la neuro-immunomodulation.

Dr Véronique Ropion
  • Hochman B et al. New approach to the understanding of keloid : psychoneuroimmune-endocrine aspects. Clin Cosmet Investig Dermatol 2015 ; 8 : 67-73.
  • Arck PC et al. Neuroimmunology of stress : skin takes center stage. J Invest Dermatol 2006 ; 126 : 1697-704.
  • Suárez AL et al. Psychoneuroimmunology of psychological stress and atopic dermatitis : pathophysiologic and therapeutic updates. Acta Derm Venereol 2012 ; 92 : 7-15.
  • Moon HS et al. Psoriasis and psycho-dermatology. Dermatol Ther (Heidelb) 2013 ; 3 : 117-30.
Measure
Measure

Conflits d’intérêts : les Hôpitaux de Paris veulent recadrer les pratiques des médecins

Le Monde.fr  | Par Chloé HecketsweilerEmeline Cazi et François Béguin
Une partie des 10 000 médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) présentent des « situations à risques » de conflits d’intérêts en raison de leurs liens avec l’industrie pharmaceutique. C’est le constat dressé par une enquête interne, commandée par la direction du premier groupe hospitalier de France et envoyée par mail, lundi 28 mars, aux représentants des médecins. « Changer d’époque » est indispensable, estime la direction de l’AP-HP.
  • Pourquoi l’AP-HP s’attaque-t-elle à ce sujet ?
Pour Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, « il n’est pas question de couper toute relation avec les industriels, cela nuirait à la recherche et au progrès médical. Mais il faut clarifier certaines situations. Il faut que toute activité rémunérée au profit d’un industriel soit déclarée et bien soumise à autorisation préalable. Et éviter le lien de dépendance direct entre industriel et médecin ».
La réputation de l’AP-HP, dont les 38 établissements concentrent près de la moitié de la recherche clinique en France, a récemment été entachée par l’affaire Michel Aubier. Ce pneumologue de l’hôpital Bichat, intervenu en avril 2015 devant une commission d’enquête du Sénat sur la pollution atmosphérique, avait omis d’avertir qu’il touchait plusieurs dizaines de milliers d’euros par an du pétrolier Total.

L’excision bientôt interdite en Somalie ?

LE MONDE Par Elise Barthet
Dans un camp de réfugiés à Baidoa, en Somalie, en 2013.
Dans un camp de réfugiés à Baidoa, en Somalie, en 2013. Crédits : ABDI DAKAN / AFP
Les chiffres ont beau être connus, ils restent affolants. D’après le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), près de 98 % des femmes somaliennes ont subi des mutilations génitales à des degrés divers : ablation du clitoris, des petites et grandes lèvres, couture du vagin ou infibulation… Quel que soit le niveau d’intervention et malgré son interdiction dans la Constitution de 2012, l’excision au sens large reste couramment pratiquée dans le pays sur les fillettes de 4 à 11 ans. C’est pour en finir avec cette pratique d’un autre âge qui « viole les droits humains » que Sahra Ali Samatar, la ministre des femmes et des affaires familiales de Somalie, se bat depuis sa nomination, en février 2015. Elle a reçu ces derniers jours un soutien de poids : Omar Shermarke, le premier ministre, et 1,3 million de personnes ont signéune pétition en ligne lancée par Avaaz pour en finir avec les mutilations génitales féminines en Somalie.

Pression sur l’hôpital psychiatrique

ALGERIE TIZIOUZOU 28.03.16




 
 L’hôpital de Oued Aïssi a été mis en service en 1972
L’hôpital de Oued Aïssi a été mis en en service en 1972...


L’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie de Oued Aïssi, doté d’une capacité d’accueil de 330 places, est saturé. Le taux d’occupation des lits est de 94,35%.

La demande en matière de soins est supérieure aux capacités humaines, organisationnelles et financières de cet hôpital mis en service en juillet 1972.
Pas moins de 19 846 journées d’hospitalisation ont été dénombrées en 2015, alors que 6368 urgences de psychiatrie ont été prises en charge. Autres chiffres étayant la pression exercée sur cet EHS durant la même année : 686 patients admis, 676 sortants, 309 restants à la fin du trimestre précédent pour une durée moyenne d’hospitalisation de 29 jours. «La capacité en lits est insuffisante pour répondre à la demande d’hospitalisation.
Vu la spécificité de la maladie mentale, il est très difficile, voire impossible, d’identifier le statut social du patient, car ce dernier se présente souvent à nos services dans un état de santé qui ne nous permet pas de communiquer avec lui ne disposant d’aucun papier telles la carte nationale d’identité ou la carte professionnelle», a indiqué à El Watan le directeur de l’EHS de Oued Aïssi, Lounès Bounous.

Angers Nicolas, 30 ans, schizophrène : « Mon cerveau s'est fracturé »

23.03.2016 
 Nicolas (de dos) parle aisément de sa maladie, la schizophrénie, pour faire tomber les tabous. Photo Laurent COMBET.
Nicolas (de dos) parle aisément de sa maladie, la schizophrénie, pour faire tomber les tabous. Photo Laurent COMBET.
Nicolas, 30 ans, souffre de schizophrénie depuis l’adolescence et des préjugés qui collent à cette maladie psychique. 
« Je veux militer pour déstigmatiser la schizophrénie. Les gens ont droit de savoir que nous ne sommes ni fous, ni agressifs, encore moins psychopathes. Je ne veux pas qu'ils aient peur de nous. (...)
J'ai dû faire une bonne vingtaine de tentatives de suicide. Parfois, j'ai été sauvé in extremis. La grande tempête est arrivée après une séparation amoureuse. Rien de très original. Mais elle a créé en moi des dégâts irréversibles. Mon cerveau s'est fracturé. Séparé en plusieurs morceaux. Comme l'impression d'être plusieurs personnes en même temps

SANTÉ MENTALE - EPINAL : UNE EXPOSITION QUI REDONNE CONFIANCE

21/03/2016

Plusieurs œuvres ont été exposées à l’espace Cours dans le cadre de la santé mentale. Photo A.D.-E.
Plusieurs œuvres ont été exposées à l’espace Cours dans le cadre de la santé mentale. Photo A.D.-E.

Des dizaines de peintures, sculptures et dessins ont été exposés ce lundi après-midi à l’espace Cours, dans le cadre de la quinzaine de la santé mentale, dont le thème cette année est « Le corps et la maladie mentale ». Particularité de ces œuvres : elles ont toutes été réalisées par des patients pris en charge par le Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) d’Epinal, par l’hôpital de jour ou dans l’un des appartements thérapeutiques du quai des Bons-Enfants, dépendant du centre hospitalier spécialisé de Ravenel.


Le calvaire des malades mentaux en Indonésie

par Thomas Séchier, Jeanne Lefèvre mardi 22 mars 2016
illustration prétexte
illustration prétexte © Maxppp

En Indonésie, pour faire face à la maladie mentale d’un proche, des milliers de familles prennent la décision d’enchaîner le malade. La pratique est interdite depuis 40 ans et pourtant, elle continue. Ils seraient 18.000 à subir ces pratiques d’un autre temps.

C’est Human Rights Watch qui dénonce la situation. Selon l’ONG, 18.000 Indonésiens atteints de maladies mentales sont privés de libertés, enchainés, en dépit des lois qui interdisent cette pratique.

Rosny : un café-psy contre les tabous de la maladie mentale

RÉAGIR
Illustration web. Des cafés-psy sont organisés une fois par mois pour libérer la parole sur des maladies mentales encore taboues.
Illustration web. Des cafés-psy sont organisés une fois par mois pour libérer la parole sur des maladies mentales encore taboues. (LP/M.Fi.)

Un peu moins connus que les «cafés-philo », la Ville de Rosny organise, un mercredi par mois, des «cafés-psy ». Ils sont animés par le Dr Laurent Vassal, psychiatre au centre médico-psychologique rosnéen et chef de pôle de l’hôpital Ville-Evrard.

Forum Credavis des pratiques innovantes en matière de prise en compte de la sexualité

Le Centre de recherche et d'étude sur le droit à la vie sexuelle dans le secteur médico-social (Credavis) organise un forum des pratiques innovantes en matière de prise en compte de la sexualité et de la parentalité. Celui-ci aura lieu les 27 et 28 avril prochains à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris. Son objectif est "de faire avancer les droits des usagers et les pratiques des dispositifs sociaux et médico-sociaux vers une plus grande autonomie en matière de sexualité et de parentalité". Ce forum présentera une dizaine de témoignages sélectionnés et accompagnés par le conseil d'expertise interdisciplinaire.