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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 23 avril 2015

Une thérapie parentale pour améliorer les enfants autistes

22.04.2015

Les troubles du comportement dans l’autisme peuvent être améliorés en s’occupant des parents, selon une étude randomisée publiée dans le « JAMA ». Des psychiatres de l’Ohio ont montré l’intérêt d’un programme mené sur 24 semaines et composé de 11 séances obligatoires et 2 optionnelles, chacune d’une durée de 60 à 90 minutes, 2 séances de rappel par téléphone et 2 visites à domicile. Les parents de 180 enfants âgés de 3 à 7 ans, autistes ou ayant un trouble du spectre autistique, ont été inclus. Le programme intensif s’est révélé meilleur qu’un programme allégé plus classique composé de 12 sessions obligatoires et 1 visite à domicile. Si le comportement des enfants s’est amélioré dans les deux groupes, les troubles ont diminué de moitié avec le programme intensif parental et d’environ 30 % dans l’autre groupe.
JAMA, publié en ligne le 21 avril 2015
Dr I. D.

L’usage régulier du tabac, de l’alcool et du cannabis en hausse chez les mineurs depuis 2011

22.04.2015


Même si les taux d’expérimentation ont globalement diminué, l’usage régulier de tabac, d’alcool et de cannabis est en augmentation sur la période 2011 et 2014, selon les résultats du huitième exercice de l’enquête ESCAPAD.
Dans cette enquête, réalisée lors de la Journée Défense et Citoyenneté du 17 au 21 mars 2014, plus de 26 000 adolescents ont été interrogés,via un questionnaire autoadministré anonyme. L’analyse de l’OFDT porte sur les données de 22 000 d’entre eux.
Par rapport à l’année précédente, l’expérimentation (au moins un usage au cours de la vie) de l’alcool a reculé, celle du tabac s’est stabilisée et celle du cannabis a augmenté. Ce dernier résultat tranche avec la tendance observée depuis 2003, à savoir une diminution progressive de l’expérimentation du cannabis.
Dans l’ensemble, la part d’adolescents n’ayant expérimenté aucun de ces produits poursuit sa progression : 5,1 % en 2008, 6,6 % en 2011 et 8 % en 2014. « Depuis 15 ans, les niveaux d’expérimentation de tabac et d’alcool affichent une baisse continue », rappellent les auteurs.

Homéopathie : son usage et sa réglementation dans le collimateur de la FDA

Coline Garré
| 22.04.2015







  • Homéopathie : son usage et sa réglementation dans le collimateur de la FDA - 1
Crédit photo : PhanieZoom
La Food and Drug Administration (agence des médicaments des États-Unis) vient de clore deux jours d’auditions publiques sur l’usage et la réglementation de l’homéopathie. Près de 25 personnes ont témoigné : médecins, chercheurs, associations d’homéopathes, pharmaciens spécialisés, représentants de consommateurs ou de laboratoire, ainsi que d’avocats et de consultants.
« Les informations obtenues durant ce comité consultatif d’experts indépendants, aideront la FDA à déterminer la pertinence et la clarté des textes actuels pour réglementer les produits homéopathiques, dont le marché a connu une croissance explosive ces vingt-cinq dernières années », écrit l’agence surson site internet. En 2007, les Américains dépensaient 2,9 milliards de dollars par an en produits homéopathiques selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Après une ablation du sein, des freins psychologiques et financiers à la reconstruction mammaire

LE MONDE |  | Par 

A l'Institut Curie, en novembre 2014 (photo d'illustration).

« Ne me laissez pas avec la moitié d’un corps d’homme. » En août 2014, avant de subir une mastectomie pour soigner son cancer du sein, Juliette (qui préfère ne pas donner son nom de famille), 38 ans, avait prévenu son chirurgien, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) : une reconstruction mammaire devait suivre l’ablation. « Je ne pouvais pas m’imaginer sans sein. Je l’aurais vécu comme une perte de féminité. » Comme elle, après une ablation, 52 % des femmes se font reconstruire la poitrine ; 25 % choisissent de ne pas le faire, par refus d’une nouvelle intervention ou parce qu’elles ne jugent pas l’intervention vitale. Et 23 % sont dans un processus de réflexion.

Un psy n'est pas un luxe

CANADA RIMA ELKOURI  23 avril 2015
Simon est psychologue dans un hôpital universitaire. Il voit passer dans son bureau des gens atteints de troubles mentaux. Des gens qui ont besoin d'être soignés, écoutés, épaulés. Des gens qui ont souvent attendu des mois avant de pouvoir venir s'asseoir devant lui.





Simon est inquiet. Pas tant pour ses patients que pour tous ceux qu'il ne verra jamais. Tous ceux que ses collègues ne verront pas non plus, faute de ressources suffisantes en santé mentale. Ces patients orphelins, victimes invisibles du sous-financement des services et de restrictions budgétaires qui n'augurent rien de bon.
«Je trouve ça désolant que les soins psychologiques soient considérés comme un produit de luxe», me dit-il.
Les listes d'attente sont longues dans le réseau public, qui est aux prises avec une pénurie de psychologues. La psychothérapie est hors de prix dans les cabinets privés. Les compressions font mal. Résultat: trop de gens vulnérables n'ont pas accès à des soins essentiels.
Simon pourrait gagner deux fois plus d'argent s'il était en cabinet privé. S'il ne le fait pas, c'est qu'il croit beaucoup en l'idée d'un système de santé publique. Il ne blâme pas pour autant ses collègues qui préfèrent la pratique privée, où les conditions sont plus alléchantes. Avec la pression de toujours devoir faire plus avec moins, avec la fin de la prime de rétention, instaurée il y a trois ans afin d'enrayer la pénurie de psychologues dans le réseau public, il avoue être parfois tenté lui aussi par l'idée de troquer le public pour le privé quelques heures par semaine.
Même si c'est souvent dur, il aime son travail. Il aime par-dessus tout ces moments de grâce où, souvent après des mois d'efforts, il sent que son intervention a changé pour le mieux la vie d'un patient.
«Il faudrait que l'on reconnaisse que ce n'est pas un luxe, souligne-t-il. Ce n'est pas une dépense. C'est un investissement. La maladie mentale coûte beaucoup plus cher quand elle n'est pas traitée.»

L'Algérie a perdu ses psychiatres au moment où elle en avait le plus besoin

18/04/2015  Par


stress

L'Algérie a perdu ses psychiatres au moment où elle en avait le plus besoin, dans les années 90, quand les Algériens "pris en étau entre deux évènements traumatiques majeurs, la guerre de libération d’une part et la guerre civile d’autre part".
Dans un entretien publiée en janvier 2012 sur le site électronique de l'hebdomadaire La Nation et repris par celui de la LADDH, le professeur Farid Chaoui révélait l'ampleur des départs dans les rangs des psychiatres.
Décrivant les éléments du stress post-traumatique, "ce rendez-vous raté avec la mort" observé chez de nombreux algériens, le professeur Farid Chaoui, soulignait que le "traitement n’est pas exclusivement médical. La réparation est médicale, juridique et même politique".


VenousPro : un robot infirmier étonnant

18/04/2015 - Par Jonathan SARE


Une prise de sang est rarement une partie de plaisir. Même si le praticien est très adroit, l’événement se révèle souvent douloureux et parfois traumatisant pour certaines personnes. Afin de rendre l’expérience moins désagréable, une entreprise a développé VenousPro, un robot assistant très efficace. Le voici en vidéo.


Peut-on être heureux sans travailler ?

philosophie MAGAZINE
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Au sommaire du numéro de mai

Si la plupart d’entre nous rêvent à voix haute d’une vie d’ermite ou de rentier, rares sont ceux qui, dans les faits, supportent le vertige de l’inactivité et la menace de l’ennui. C’est que la vie oisive demande un engagement courageux. Les philosophes, eux, n’ont cessé d’explorer ces alternatives à la condition salariale que sont les voies de la contemplation, de l’action politique ou de la dépense de soi.

Le Gouvernement rend public un rapport de plus sur la réforme du 3e cycle des études médicales


Alors que la reprise des travaux sur la réforme du troisième cycle des études médicales est attendue, le Gouvernement publie un rapport de janvier 2015 sur le sujet. Il y est question de la phase de mise en responsabilité des internes qui a depuis été abandonnée.

Un nouveau rapport s'intéresse à la réforme du troisième cycle des études médicales (à télécharger ci-contre). Daté de janvier 2015, celui-ci vient tout juste d'être publié sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il est cosigné par François-Xavier Selleret, membre de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), et Patrice Blémont, inspecteur général de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR). Déjà en 2009, l'IGAS et l'IGAENR ont été chargées par le ministère de la Santé de dresser le bilan de l'organisation du troisième cycle des études médicales et du post-internat.

Dépression : la méditation diminuerait les risques de rechute

Le Journal                                  Laurène Levy    22/04/15 
DES FEMMES
Une étude britannique révèle que la méditation serait aussi efficace que les antidépresseurs contre les rechutes de dépressions. Un nouvel espoir de guérison ? Les précisions du Professeur Pelissolo, psychiatre.

La méditation s’avèrerait aussi efficace que les antidépresseurs contre les rechutes dedépressions. C'est le résultat d’une étude menée par l’équipe britannique du Professeur en psychologie clinique Willem Kuyken (Département de psychiatrie de l’Université d’Oxford) publiée le 20 avril 2015 dans la revue scientifique The Lancet. 
Une alternative aux traitements médicamenteux. Actuellement, pour diminuer les risques de rechute, le traitement principalement utilisé est la prise d’antidépresseurs. Néanmoins, comme le précise le docteur Antoine Pelissolo, chef de service dans le Pôle de Psychiatrie du CHU Henri Mondor à Créteil et professeur de psychiatrie à l’université Paris Est Créteil, "les antidépresseurs peuvent causer des effets secondaires (fatigue, perte de libido, prise de poids…), et un traitement quotidien représente une véritable contrainte pour le patient". C’est pourquoi la technique de méditation de pleine conscience pourrait constituer un nouvel espoir dans la prise en charge de la maladie.


REVUE SANTÉ MENTALE N° 197 AVRIL 2015

N° 197 - Avril 2015
DOSSIER THÉMATIQUE EN UNE

LE MOMENT DE L'ANTIPSYCHOTIQUE À ACTION PROLONGÉE

Longtemps réservés aux patients non observants, les antipsychotiques injectables à action prolongée ne sont plus seulement utilisés comme outil de la contrainte. Dans le cadre de soins librement consentis, dès le début de la maladie, ils viennent soutenir l’espoir des patients de ne plus perdre le contrôle d’eux-mêmes, et de tendre vers la « normalité ». Dans ce contexte, l’infirmière doit veiller à la qualité de la relation engagée pendant ce soin.
Sommaire du N°197
Sommaire
NOMBRE DE PAGES : 1
Accès en ligne gratuit
Les antipsychotiques d'action prolongée en pratique clinique
Quels sont les bénéfices des antipsychotiques d’action prolongée? Si les dernières recommandations préconisent leur utilisation dès le premier épisode, on constate que...
Auteur(s) : Ludovic Samalin, psychiatre
NOMBRE DE PAGES : 8
Accès en ligne payant
"Je suis passé à l'injectable..."
« Numenuial, diagnostiqué souffrant de schizophrénie » partage son quotidien dans un blog. Il évoque ses insomnies, ses hallucinations, ses hospitalisations et bien sûr ses...
Auteur(s) : Témoignage

Si « Le Généraliste » était paru en avril 1907 Explosion de la folie aux États-Unis

22.04.2015

« Un énorme accroissement dans le nombre de cas de folies a été relevé par le dernier recensement de 1890 à 1903. Et, probablement, il s’est accru encore pendant cette année et demie employée à établir cette statistique. Dans ce rapport, il n’est point discuté sur la cause probable de cette augmentation, c’est un brutal exposé de chiffres.
Dans ces 13 ans, le nombre des hôpitaux spéciaux a doublé ; le nombre en était de 162 en 1 890 et, en 1903, de 320. En 1890, on comptait 74 024 habitants des asiles et, en 1902, on en comptait 150 151. Le pourcentage par 100 000 individus était de 81,6 en 1 890 et de 186,2 en 1903.

mercredi 22 avril 2015

« Pour sauver les 8000 œuvres de l'Atelier du Non Faire entreposées à Maison Blanche (Neuilly sur Marne)

8000 toiles qui ont été peintes par les patients de l'hôpital Maison Blanche à Neuilly sur Marne vont être détruites par les bulldozers qui doivent raser l'hôpital pour y prévoir un projet immobilier...Ces 8000 toiles , témoins d'un art brut, témoins d'une création si particulière , devraient trouver leur place dans un musée ou un atelier permanent ... Ce patrimoine doit être préservé et non détruit ....

La résistance s’organise. D’une part, une vidéo circule sur Internet.
D’autre part, une pétition est lancée.
Atelier du Non Faire
81 rue Robespierre - 93100 Montreuil.

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