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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 février 2014

Hôpital de Mont-de-Marsan : la psychiatrie en mouvement

19/02/2014

Depuis un an, une unité mobile de psychiatrie adolescente accueille les jeunes des environs de Mont-de-Marsan, afin d’assurer un suivi plus efficace des patients.

Hôpital de Mont-de-Marsan : la psychiatrie en mouvement
L’équipe de soignants du service de psychiatrie pour les adolescents, dans la rue Lesbazeilles, avec la psychiatre Éliane Mariage et le pédopsychiatre Bruno Marque .© PHOTO 
PHOTO PASCAL BATS
Sise au rez-de-chaussée du service de psychiatrie Accueil adolescents, l'équipe mobile facilite l'accès aux consultations. Mise en place en janvier 2013 sur des crédits propres qui ont permis des créations de poste, les soignants se définissent comme « une équipe mobile aussi bien d'un point de vue géographique que d'un point de vue des missions effectuées ». L'unité est souvent chargée d'établir une première évaluation des troubles de l'adolescent et elle facilite ensuite l'accès aux soins par tous les moyens. La structure ne traite pas les urgences « on ne va pas y aller s'il casse tout chez lui », confirme Éliane Mariage, psychiatre et responsable du service Accueil adolescents. Mais elle est plus réactive que les unités classiques.

Grèce : une étude confirme le lien entre austérité et mauvaise santé

21/02/2014


« Le peuple grec mérite mieux. » Des Anglais publient une charge sévère contre la politique sanitaire déployée en Grèce, en réponse à la crise financière. À leurs yeux, les coupes sévères imposées au budget de la santé sont contre-productives. Plutôt que de restaurer l’accès aux soins, elles l’ont considérablement dégradé.
L’article est publié dans « The Lancet » (édition du 22 février). Les auteurs anglais sont sociologues, économistes, chercheurs. Ils ont passé en revue les différents axes de la politique de santé grecque, décidée par un gouvernement aux ordres de la Troïka (FMI, banque centrale et commission européennes).

mercredi 19 février 2014

L'expertise psychiatrique devant la Cour européenne des droits de l'homme

Suisse 19/02/2014

Dans sa décision Ruiz Rivera c. Suisse du 18 février 2014, la Cour européenne s'interroge sur la place de l'expertise psychiatrique dans la décision de libérer, ou non, une personne qui a été déclarée pénalement irresponsable après un crime particulièrement grave.
En avril 1995, le requérant, de nationalité péruvienne mais résidant à Zürich, a frappé son épouse de quarante-neuf coups de couteau. Il lui a ensuite tranché la tête, qu'il a jetée par la fenêtre de l'appartement. L'enquête qui a suivi a montré que M. Ruiz Rivera était sous l'emprise de l'alcool et de la cocaïne au moment de son acte.
En octobre 1995, le Dr. R., expert psychiatre, rend un rapport constatant que "le requérant souffrait depuis plusieurs années d'une schizophrénie paranoïde chronique". Au regard du danger qu'il représente pour la sécurité publique, le médecin recommande son internement dans un lieu fermé. En mai 1996, les juges de Zürich le déclarent irresponsable et il est interné au pénitencier de Pöchwies où, inconscient de sa maladie, il refuse tout traitement.
Par la suite, le diagnostic de schizophrénie établi en 1995 est confirmé en 2001 et en 2004. Sur cette base, sont rejetées les multiples demandes de mise en liberté formulées chaque années de 2001 à 2004 par M. Ruiz Rivera. Le recours porte exclusivement sur le refus de mise en liberté de l'année 2004. Celui-ci en effet ne s'est appuyé sur aucune expertise effectuée par un expert indépendant postérieure à 2001, et les tribunaux suisses ont alors refusé de tenir une audience qui aurait permis à M. Ruiz Rivera de présenter ses observations.

Les anesthésistes-réanimateurs dénoncent un protocole de transfert de compétence aux infirmiers

19 févr. 2014

Le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) a appris "avec stupéfaction" l'autorisation d'un protocole de transfert de compétence aux infirmiers initié au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard de Lyon. Un protocole, validé depuis plusieurs mois, que le Snarf ne voudrait pas voir s'étendre.
Le protocole de coopération intitulé "Transfert de compétence : pose de voie veineuse centrale par l'infirmière" a reçu le feu vert des autorités sanitaires depuis plusieurs mois déjà. L'arrêté autorisant sa mise en œuvre, signé par le directeur général de l'ARS Rhône-Alpes, Christophe Jacquinet (aujourd'hui démis de ses fonctions), date en fait du 22 août 2013. Seulement, le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) n'a, lui, eu connaissance de cette autorisation que récemment. D'où sa réaction tardive...
Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet le 10 février dernier, le Snarf indique que son conseil d'administration, réuni deux jours plus tôt, "a constaté avec stupéfaction la décision de la Haute autorité de santé (HAS) de valider, contre l'avis unanime de la spécialité, le protocole de transfert de compétence pour la pose de voie veineuse centrale par un Infirmier diplômé d'État (IDE)". Une stupéfaction d'ailleurs partagée par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).

Ginette Raimbault (1924-2014), psychanalyste, spécialiste des enfants malades

Le Monde.fr | Par 
Ginette Raimbault en 2000
Ginette Raimbault en 2000 | UTLS (Université de tous les savoirs)
Atteinte depuis des années d'une maladie d'Alzheimer, Ginette Raimbault était née à Alger le 28 avril 1924. Elle est morte à Paris le 19 février 2014. Mariée et veuve d'Emile Raimbault, lui-même psychanalyste, élève de Jenny Aubry et membre de l'École freudienne de Paris (1964-1980), elle avait été formée par Jacques Lacan et marquée par l'enseignement du psychanalyste anglais Michael Balint. Elle était connue pour ses activités de clinicienne en terrain hospitalier.

«Je me demande si cela n’est pas pire que d’être inconscient»

17 FÉVRIER 2014
«Ce sont des êtres humains à part entière, ils ne sont ni morts ni mourants», avait dit le Comité consultatif national d’éthique. Ils seraient entre 1 500 et 2 000 à avoir eu un grave accident neurologique qui les a laissés en «état de conscience minimale» ou «état pauci-relationnel». Ce serait la situation dans laquelle se trouve, depuis cinq ans, Vincent Lambert.
Que peut-on dire de leur présence ? Même le Conseil d’Etat a, d’une certaine façon, déclaré forfait. «La conscience est le début d’un monde. En son absence, il n’y a pas de soi, pas d’environnement, pas de douleur, pas de joie ; il n’y a simplement rien du tout», énonce-t-on dans la Genèse. Certes, mais rien du tout, c’est quoi ?

lundi 17 février 2014

La santé mentale au coeur des échanges avec la ministre

LA REUNION 


Des sujets importants sur la santé mentale et la psychiatrie, ont été abordés par ce syndicaliste de la CFDT à l'égard de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, lors la pose de la première pierre du Pôle Sanitaire Ouest (PSO) à Cambaie. Une semaine après cette entrevue, nous avons voulu cette fois-ci rencontrer Jean-Claude Comorassamy éducateur en psychiatrie, de ce qu'il a pu retenir de cet échange et de cette rencontre qu'il qualifie "d'historique".










Une écoute attentive qu’il a beaucoup appréciée dont "il la remercie chaleureusement." Mais surtout "une grande fierté et un honneur véritable, d’avoir pu rencontrer et de dialoguer avec la Ministre Mme Touraine pour une première fois dans toute une carrière professionnelle à l’hôpital", expose t-il, lui qui travaille depuis plus de trente cinq ans en milieu psychiatrique. "Je suis un professionnel passionné de la psychiatrie car c’est un métier très riche en relation humaine…"
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Nantes. Au CHU, elles tirent la sonnette d'alarme

17 février 2014







Fabienne et les deux Laurence sont toutes trois infirmières au CHU de Nantes, dans le service de chirurgie ORL et dans celui de médecine interne.
Témoignages.
« À l'hôpital, on a l'impression de voir déferler une vague dans laquelle on risque de se noyer. Et les patients, eux aussi, pourraient être emportés. C'est pour cela que nous tirons la sonnette d'alarme aujourd'hui. Comment faire pour qu'ils restent en sécurité, alors que nous sommes toujours moins nombreux pour les prendre en charge ? C'est un scandale de devoir faire attendre sept jours une personne âgée avant de l'opérer du col du fémur ; ou de renvoyer chez lui un enfant de 10 ans, levé à 4 h du matin, pour une intervention finalement reportée...

Le burn-out des labos

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Le 7 février, le Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT) s’inquiétait dans un communiqué « de la survenue, pour le seul mois de janvier, de trois suicides de personnes travaillant dans des laboratoires et l’administration du CNRS ». Et se demandait s’ils n’étaient pas un prélude à « une vague de suicides ».
Si la direction de l’organisme tient à rappeler qu’aucun de ces drames ne s’est produit sur les lieux de travail et que rien ne permet pour l’instant de les relier à leur activité professionnelle, ils surviennent dans un climat de détresse psychologique répandu dans la recherche publique. En 2013, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait été endeuillé par un suicide survenu sur le lieu de travail, qui avait nécessité une prise en charge psychologique des équipes. Et plusieurs autres établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont été confrontés à de tels passages à l’acte récemment.

Photographes et artistes-peintres pour démystifier la maladie mentale

Pierre Lussier

Le Comité d’éthique alerte médecins et pouvoirs publics sur l’essor de la "neuro-amélioration" chez le sujet sain

16.02.2014


Que ferait donc le médecin de famille français si l’un de ses patients non malade lui réclamait demain de lui prescrire un traitement de neuro-stimulation ? Médecine fiction ? Pas du tout. Le Comité d’éthique prend très au sérieux cette hypothèse, puisqu’il s’est auto-saisi de la question et après 18 mois de réflexions sur le thème, il vient d’y consacrer un avis rendu public le 12 février.

L’affaire concerne des méthodes très variées, qui vont de la prise par des sujets bien portants de produits comme le métylphénidate (la Ritaline des enfants hyper actifs), le modafinil (normalement indiqué dans la narcolepsie) en passant par les BZD, antidépresseurs et autres inhibiteurs de la cholinestérase.

Nouveau conflit autour de la restructuration de la santé en Grèce

17.02.2014

L'Organisme national de distribution de services de santé (EOPYY) grec est officiellement supprimée lundi. Et les médecins du principal organisme de santé public de Grèce ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont occupé lundi plusieurs centres de soins du pays pour protester contre une réorganisation du réseau de santé national. C’est la énième réorganisation du système de santé en Grèce, puisque l'EOPYY avait à peine deux ans d'existence : cet organisme, né en 2012, avait unifié différentes caisses de sécurité sociale, autour de la principale d'entre elles - celle des employés salariés -, héritant ainsi d'un parc d'environ 250 centres de soins dans le pays. Plus de 8.000 médecins et employés de l'EOPYY offraient des soins conventionnés à plusieurs millions d'assurés.

Faut-il épargner la prison aux détenus atteints de maladies mentales ?


Deux rapports se penchent sur la situation de ces prisonniers. Ils sont 20 à 30% en France.
Les chiffres sont inquiétants: selon le groupe de travail santé-justice, dont le rapport a été révélé par La Croix, commandé il y a plus d'un an par les ministres de la Santé et de la Justice, de 20 à 30 % des détenus souffriraient de troubles psychotiques. La Cour des comptes va même plus loin, puisque, dans son rapport annuel, elle dénonce «une prévalence très forte des maladies psychiatriques et infectieuses. Au moins un trouble psychiatrique est identifié chez huit détenus sur dix, le taux de détenus atteints de schizophrénie étant quatre fois plus élevé que dans la population générale».

Pourquoi il faut rembourser les psychothérapies

PIERRE-HENRI CASTEL DIRECTEUR DE RECHERCHES AU CNRS, ÉPISTÉMOLOGUE ET HISTORIEN DES SCIENCES,XAVIER BRIFFAULT CHERCHEUR AU CNRS, SOCIOLOGUE ET ÉPISTÉMOLOGUE, MEMBRE DU HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET ANNE DEZETTER DOCTEUR EN SANTÉ PUBLIQUE, ÉCONOMISTE DE LA SANTÉ

L’encre de la loi de financement de la sécurité sociale à peine sèche, la chasse au gaspillage est à nouveau ouverte. Bien sûr, tout le monde se réjouirait si une baisse des dépenses pouvait aussi correspondre à une amélioration objective des soins. Or, c’est tout à fait possible. Si l’assurance maladie remboursait même partiellement un certain nombre de séances de psychothérapie, environ une vingtaine (il en faut parfois beaucoup moins), à tous ceux qui sont atteints d’un trouble de santé mentale courant (dépression modérée à sévère, troubles anxieux), le gain serait considérable, autant pour la collectivité que pour ces personnes en souffrance. Nous voyons déjà s’écarquiller les yeux des lecteurs et, malheureusement, d’un trop grand nombre de décideurs publics. Car cinq idées fausses, hélas très enracinées, biaisent le débat. Un énorme corpus d’études, accumulées depuis plus de trente ans, vient heureusement les contredire, auquel s’ajoute notre travail récent, centré sur la France.

dimanche 16 février 2014

Autres cultures, autres soins

17 FÉVRIER 2014

Dans les favelas brésiliennes, les séances de psychothérapie se font avec la participation des voisins qui manifestent leur désir d'apporter leur aide. Avec Boris Cyrulnik

Favelas de Rio. © ©flair production - Radio France

Après un voyage au Brésil, Boris Cyrulnik nous raconte ici comment, dans les quartiers les plus pauvres,  les personnes en souffrance psychologique se font soigner au milieu de tous les habitants du quartier. Nous sommes bien loin des séances de psychothérapie occidentale où l'intimité entre le soignant et le soigné est considérée comme une règle absolue.

Démocratie sanitaire : le rapport Compagnon veut donner un statut aux représentants des usagers

17/02/2014


Dans un rapport rendu vendredi 14 février à la ministre de la Santé, Claire Compagnon propose une dizaine de recommandations pour passer à « l’an II de la démocratie sanitaire » et accorder un statut aux représentants des patients.
Fruit de plus d’une centaine d’auditions et d’un travail critique sur la littérature, ce document de près de 260 pages retrace l’évolution de la place des usagers dans le système de santé ces vingt dernières années, marquées notamment par la loi du 4 mars 2002.
Malgré des avancées, le bilan reste mitigé : « La loi n’a pas encore profondément modifié les comportements des professionnels de santé mais également ceux des pouvoirs publics et des institutions », écrit Claire Compagnon. L’ancienne directrice des actions de lutte de la Ligue nationale contre le cancer en appelle à une profonde rénovation pour que la participation des usagers aille désormais au-delà de la simple information ou concertation.

samedi 15 février 2014

André Comte-Sponville et Corine Pelluchon débattent de la légalisation de l'euthanasie

LE MONDE | Propos recueillis par 
C'est l'un des débats les plus délicats et brûlants du moment. L'un des sujets les plus intimes et politiquement sensibles. Sans doute l'un des plus polémiques, aussi. Comment mourir dans la dignité lorsque qu'on souffre d'une maladie incurable ? Comment accompagner la fin de vie d'un être en état de conscience minimale ?
Candidat, François Hollande voulait « ouvrir pour toute personne majeure en phase avancée d'une maladie incurable » un droit à « bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Devenu président, il a réaffirmé, le 14 janvier, son souhait de voir aboutir une nouvelle loi qui viendrait compléter celle du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie.
ENTORSE À LA LOI
Cette dernière, dite loi Leonetti car elle fut portée au Parlement par le député UMP Jean Leonetti, qui permet à tout malade, même celui qui n'est pas en fin de vie, de demander l'arrêt de tout traitement, présenterait des « ambiguïtés » qu'il faudrait « lever », assure la ministre de la santé Marisol Touraine. Saisi en 2012 sur cette question de l'euthanasie, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) préconise quant à lui le maintien de l'interdiction de « provoquer délibérément la mort ».
Une nouvelle affaire a récemment relancé le débat. Vincent Lambert, 38 ans, tétraplégique en état de conscience minimale depuis un accident de la route en 2008, est hospitalisé au CHU de Reims. Autour de lui, sa famille se déchire. Son père et sa mère ainsi que d'autres membres de sa famille s'opposent à l'arrêt de son alimentation et de son hydratation artificielle. Son épouse et une autre partie de la famille, qui y sont favorables, ont indiqué qu'avant son accident, Vincent Lambert aurait déclaré ne pas souhaiter d'acharnement thérapeutique. L'équipe médicale devait l'interrompre.
Mais le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a jugé que cette interruption constituerait « une atteinte grave et manifestement illégale du droit à la vie », donnant ainsi tort à l'hôpital. Saisi par cette affaire, le Conseil d'Etat doit rendre un avis très attendu par la communauté médicale et par tous les citoyens touchés par des situations semblables.

LES YEUX DANS LES YEUX – Un premier ministre jure qu’il n’est pas un « reptile »

Le Monde Blogs  
Que les Néo-Zélandais se rassurent : leur premier ministre n'est pas un reptile venu de l'espace. Mais John Key, qui est à la tête du gouvernement, a tout de même dû le prouver, rapporte le site 3 News.
Il répondait en fait à la requête d'un de ses concitoyens, Shane Warbrooke, présenté comme un "chasseur d'aliens" sur une photo de son profil Facebook, qui a eu recours à une loi sur le droit à la transparence de l'information publique, afin de vérifier que son pays n'était pas dirigé par l'un des reptiles extraterrestres que l'écrivain conspirationniste britannique David Icke soupçonne d'avoir pris une apparence humaine pour réduire l'humanité en esclavage.
reptilian
Une question extravagante à laquelle le gouvernement ne pouvait pas répondre en tant que telle, comme l'a expliqué la réponse de la chef de cabinet du premier ministre. "Il n'existe aucun document officiel pour répondre à votre question", indique le courrier.
Mais, un peu comme l'avait fait la Maison Blanche en réponse à la pétition demandant la construction de l'Etoile de la mort de Star Wars, John Key a tenu à répondre personnellement et avec une pointe d'humour à la question.


Accouchement dans l’eau, ça baigne…

le 10/02/2014
Alors qu’en France le débat autour de l’autonomisation des sages-femmes ne cesse de s’envenimer, il est des pays où elle est depuis longtemps actée. Au Royaume Uni par exemple, où les grossesses à bas risque peuvent être exclusivement suivies par les sages-femmes, dans des unités sages-femmes autonomes, géographiquement séparées de tout service hospitalier (« maisons de naissance ») ou adossées à un service d’obstétrique.
Les patientes suivies par les sages-femmes peuvent choisir d’accoucher à domicile où dans une de ces unités autonomes. Elles ne sont transférées dans un service d’obstétrique que si un avis médical, chirurgical ou obstétrique est nécessaire. Parmi les options qui leur sont proposées figure la possibilité de l’immersion dans une baignoire ou dans une piscine pendant le travail. L’immersion aurait un effet favorable sur les douleurs, évitant la médicalisation. Au Royaume-Uni, ce choix est fait par 36 à 47 % des femmes accouchant sous le contrôle exclusif des sages-femmes, contre 9 % seulement de celles accouchant dans des unités d’obstétrique.

La Belgique légalise l'euthanasie pour les mineurs

AFP

La Belgique est devenue le premier pays au monde à autoriser sans limite d’âge mais «en capacité de discernement» les enfants atteints d’une maladie incurable à choisir, comme les adultes, l’euthanasie pour abréger leur souffrance. Malgré l’opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique, les députés belges ont définitivement adopté jeudi en début de soirée une modification de la loi de 2002 qui autorisait l’euthanasie pour les adultes, pour l’étendre aux «mineurs en capacité de discernement».

Le droit a-t-il un sexe?

SONYA FAURE

C’est la base de notre droit: l’article 6 de la Déclaration universelle des droits de l’homme l’affirme: «La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.» Et pourtant. Le droit a-t-il un sexe? Ou est-il «gender blind», aveugle au genre, c’est-à-dire neutre? «Le genre est un produit du droit et un outil du droit», répondaient des juristes participant au colloque «Le droit au prisme du genre», en novembre dernier, à l’initiative du groupe de chercheur-e-s Regine (Recherche et études sur le genre et les inégalités dans les normes en Europe).