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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 30 janvier 2014

Lille : « Une mort moderne » ou la question du suicide assisté, théâtralement, relancée

PUBLIÉ LE 

La psychiatrie au service de la Justice. Par Juliette Daudé, Avocat.

  • Jeudi
  • 30
  • Janvier
  • 2014
Les juges sont amenés à faire face à de nombreuses situations dans lesquelles ils ont parfois besoin d’un œil « expert » pour les orienter dans leurs prises de décisions.
Que ce soit en droit pénal ou en droit de la famille, l’expertise psychiatrique est devenue aujourd’hui un outil indispensable au service de la Justice.
L’expertise psychiatrique consiste à procéder à un examen médico-psychologique sur un individu.
Cet examen est réalisé par un médecin psychiatre désigné par un magistrat.
C’est la notion de responsabilité qui est recherchée dans ces deux matières bien qu’elles aient alors des significations différentes.
En droit pénal, la responsabilité s’entend en effet comme l’obligation de répondre de ses actes tandis qu’en droit de la famille, la responsabilité s’entend davantage comme la capacité à prendre en charge ses enfants notamment par la prise de décisions dans leur intérêt.
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Trois médecins et le CH spécialisé de Saint-Égrève sont mis en examen pour homicide involontaire

Une information judiciaire a cependant été ouverte pour homicide involontaire afin de déterminer les éventuelles responsabilités des médecins, à la suite d’une plainte contre X de la famille de la victime. En avril 2013, le juge d’instruction a rendu une ordonnance de non-lieu dans cette affaire et la famille a fait appel.

Quatorze organisations lancent une pétition nationale pour l’avenir de la PMI

DECISION SANTE


La protection maternelle et infantile (PMI) est en détresse. Quatorze organisations impliquées tirent la sonnette d’alarme. Elles appellent les professionnels, parents, élus à une journée nationale d’action pour assurer l’avenir du service public de PMI le 30 janvier 2014 dans tout l’Hexagone. Une manifestation pour se rendre au ministère de la Santé sera également organisée.
Les 14 organisations dénoncent un constat alarmant dans de nombreux départements. Elles relèvent la suppression de consultations de nourrissons et de femmes enceintes, de planification familiale, de bilans de santé en maternelle. Elles évoquent aussi l’allongement des délais de rendez-vous, la restriction du suivi des enfants âgés de plus de deux ans, la raréfaction des visites à domicile en pré et postnatal. Enfin, elles s’indignent du nombre de postes vacants chez les médecins, les sages-femmes, les puéricultrices.
Par ailleurs, les organisations s’inquiètent du changement de paysage institutionnel. En effet, les PMI se trouvent à la croisée d’une double gouvernance. D’une part, les compétences sanitaires relèvent des ARS. D’autre part, les compétences sociales vont aux conseils généraux. Or se pose le problème de l’articulation entre ces organismes. Cela engendre des dysfonctionnements dans l’allocation des ressources et donc une paralysie par absence d’engagement de l’Etat.

Education sexuelle : «Les parents ne sont pas informés»

QUENTIN GIRARD

Après des SMS qui annonçaient des cours de masturbation en maternelle, des parents ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Puis, suite à des rumeurs d’un prétendu enseignement de la théorie du genre, des établissements de banlieue parisienne ont été dépeuplés jusqu’à un tiers de leurs élèves, provoquant la polémique. Hélène Romano, psychothérapeute et chercheuse associée à l’Inserm, vient de publier Ecole, sexe et vidéo (Dunod). Elle tente d’expliquer pourquoi ces tensions autour de l’éducation sont loin d’être nouvelles et analyse les réactions des parents et leurs craintes. 

Pourquoi est-ce si compliqué de parler de sexualité à l’école ?
Parce que c’est très compliqué de parler de sexualité en général, à l’école comme ailleurs. On peut le voir ne serait-ce qu’au niveau politique avec l’actualité récente. Cela touche à l’intime, à l’éducatif, à la loi, à la transgression, à tout ce qui est fondateur des interdits d’une communauté humaine. Dès qu’on aborde ce sujet, on remet en cause les repères culturels et religieux et on interroge la question de la transgression. Et le curseur est différent d’une société à l’autre, d’une époque à une autre. Ce que l’on remarque, c’est que c’est le plus souvent un paratonnerre, une sorte d’objet expiatoire qui relève un mal-être sociétal. Quand une société se sent insécurisée, l’éducation sexuelle est porteuse de polémique.


Le nazi et le psychiatre

DANS LA TÊTE DU PSYCHIATRE QUI A CONFESSÉ HERMANN GOERING


 
Le 1er janvier 1958, après une dispute avec son épouse, le psychiatre de l'US Army Douglas Kelley attrape une pilule de cyanure, la glisse dans sa bouche et l’avale. Douze ans seulement après la fin du procès de Nuremberg, il se donne la mort avec le même poison que l’un de ses patients, Hermann Goering. Voilà comment commence l’enquête du journaliste Jack El-Hai, qui a voulu découvrir, dans son livre Le Nazi et le psychiatre, ce qu’il se passait dans la tête de l’homme qui fut le psychiatre des dirigeants nazis.

mercredi 29 janvier 2014

Folle Journée. Swing "so british" à l'hôpital Saint-Jacques

28 Janvier 2014

L'ensemble vocal Voces 8 a donné un concert plein d'humour devant des patients hospitalisés en psychiatrie et en rééducation fonctionnelle.

L'ensemble londonien Voces8 a réveillé cet après-midi la chapelle un peu austère de l'hôpital Saint-Jacques. Les jeunes Anglais ont enthousiasmé le public avec leur swing plein de vie et d'humour, interprétant des monuments de la musique américaine de West Side Story àSummertime. Le tout avec une élégance et un chic so british !

Seulement 1 patient sur 10 en fin de vie bénéficie des soins palliatifs dans le monde

 28/01/2014

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance mondiale pour les soins palliatifs publient pour la première fois ce mardi un Atlas des besoins en soins palliatifs dans le monde (« Atlas of Palliative Careat the End of Life »). Selon ce document d’une centaine de pages, seulement 10 % des patients en fin de vie ont accès à des soins palliatifs qui, précise l’OMS, ne peuvent se réduire au seul soulagement de la douleur.
Parmi ces patients en fin de vie qui devraient bénéficier d’une prise en charge à la fois médicale, psychologique, médicosociale, y compris le soutien à leurs proches, environ un tiers est atteint d’un cancer en phase terminale. Dans les trois quarts restants, on retrouve toutes les malades en fin de vie souffrant de maladiescardiovasculaires (38 %), maladies respiratoires chroniques (10 %), diabète (4,5 %)... y compris les personnes infectées par le VIH (5,7 %) ou atteintes de tuberculose multirésistante.

mardi 28 janvier 2014

Fin de vie : la femme de Vincent Lambert saisit le Conseil d’État

Le Monde.fr | 
L'épouse de Vincent Lambert annonce, mardi 28 janvier, qu'elle fait appel devant le Conseil d'Etat de la décision de la justice administrative, qui avait interdit « l'arrêt du maintien en vie artificielle » de son mari. 

Le tribunal de Châlons-en-Champagne avait ordonné aux médecins, jeudi 16 janvier, de ne pas arrêter la nutrition et l'hydratation artificielles du jeune homme, tétraplégique et en état de conscience minimale depuis 5 ans. En réaction, les membres de la famille avaient interpellé la ministre de la santé, Marisol Tourraine.

Fin de vie : six proches de Vincent Lambert réclament l'arrêt des traitements

Le Monde.fr | 
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a ordonné aux médecins, jeudi 16 janvier, de ne pas arrêter la nutrition et l'hydratation artificielles de Vincent Lambert, le jeune homme tétraplégique en état de conscience minimale. La juridiction était saisie par ses parents qui s'opposent avec un demi-frère et une sœur, à la décision de l'équipe médicale, à laquelle l'épouse et le reste de la fratrie se sont rangés.
L'hôpital, ainsi que sa femme et un neveu engagés eux aussi dans la procédure, disposaient de quinze jours pour se tourner vers le Conseil d'Etat. Le délai arrive bientôt à échéance. Six membres de la famille – frères, sœurs et neveu du patient – prennent position en faveur de l'arrêt des traitements, dans une tribune commune, et en appellent à la ministre de la santé, Marisol Touraine.
 Le texte de la tribune :
En matière de prise d'otages, lorsque les situations s'enlisent, ce sont souvent les familles qui poussent les gouvernements à trouver des solutions ou qui agissent elles-mêmes quand cela est possible.
Aujourd'hui, avec notre frère et oncle, Vincent Lambert, c'est le pays tout entier qui est pris en otage par une frange extrême de la société représentant une minorité, très agissante comme souvent.
Le délai de quinze jours depuis le verdict de Châlons-en-Champagne prononcé le 16 janvier est très supérieur à ce qui semble être raisonnable pour décider d'un recours auprès du Conseil d'État. Pourtant rien n'a été fait, malgré la volonté unanime d'une équipe médicale dévouée qui ne peut se résoudre à laisser les choses en l'état. Cela montre que la gestion administrative d'un hôpital et la dispensation d'un service public dans le souci d'une certaine éthique sont deux choses qui peuvent être parfois contradictoires.

Louis Jehel, professeur en psychiatrie « L'équipe médicale va faire tout ce qui lui est possible »

Mardi 28 janvier 2014


Le professeur Louis Jehel, chef du service de psychiatrie et psychologie médicale, psychotraumatologie et addictologie, à l'hôpital Pierre-Zobda-Quitman, revient sur l'affaire Vincent Lambert et la question de la fin de vie.
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) a suspendu, il y a quinze jours, la décision du CHU de Reims d'une euthanasie passive pour Vincent Lambert, un patient tétraplégique en état de conscience minimale, et dont le sort est au coeur d'un conflit familial. Comment réagissez-vous en tant que médecin à une telle décision ?

On se retrouve dans une situation aberrante dans la mesure où c'est un tribunal administratif qui intervient sur une décision strictement médicale. Un tribunal administratif n'a pas la compétence médicale pour savoir quelle est la bonne décision à prendre. Il peut simplement se prononcer au vu des procédures, et donc sur la forme, mais il ne peut pas intervenir sur le contenu. Or, c'est ce qui se produit puisqu'il se prononce sur une décision médicale et vient la modifier, en se substituant à la difficulté de faire entendre quelque chose de commun aux différents membres de la même famille.
Qui doit décider de la fin de vie d'un patient majeur ? Sa famille, l'équipe médicale ? Doit-on prendre en compte le souhait du malade, même s'il remonte à plusieurs années ?
Lorsqu'on peut effectivement retrouver la trace écrite ou orale d'un message d'une personne sur son intention de ne pas voir prolonger les soins au-delà du raisonnable face à la gravité d'une situation, c'est extrêmement précieux. Cependant, certaines personnes de la famille préfèrent garder un doute avec l'idée qu'il faut persévérer jusqu'au bout pour maintenir l'espoir d'une réanimation efficace. Mais c'est vraiment l'équipe médicale qui a la connaissance de l'état de santé et des ressources possibles pour déterminer jusqu'où on peut aller au vu des éléments de compréhension dont elle dispose. C'est bien là toute la complexité de l'exercice. C'est pourquoi il est important que ce soit une équipe médicale expérimentée, et pas un seul médecin, qui interagisse avec la famille, avec des temps de rencontres et de discussions suffisamment approfondis, pour faire partager à la famille les éléments de connaissance de la situation et ce qui est possible ou non. Ce n'est pas la famille qui possède ces éléments de connaissance et les perspectives possibles de vie du malade, mais uniquement l'équipe médicale, la famille donne son ressenti et sa perception de la situation avec l'interférence des liens affectifs avec le patient, la représentation qu'elle peut se faire de la détresse traversée par cette personne et ses propres croyances.

lundi 27 janvier 2014

DSM-ROI - Le- La psychiatrie américaine et la fabrique des diagnostics Michel MINARD


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 « Michel Minard connaît bien mieux l’histoire des diagnostics psychiatriques américains que je ne la connais moi-même. J’ai pourtant étudié ces diagnostics pendant trente-cinq ans de ma vie professionnelle et j’ai personnellement joué un rôle dans leur évolution. Sa connaissance de petits détails reflète ses étonnantes compétences de détective et son appétit insatiable pour la lecture. Dans cette masse de données, son habileté à repérer et à tirer au clair les thèmes les plus importants témoigne de sa maîtrise de la théorie, mais aussi de l’ampleur de son expérience concrète de la pratique psychiatrique.

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L'Ehpad de Chambon-sur-Voueize expérimente des téléconsultations en psycho-gériatrie

24/01/14 En faisant l'acquisition de la plateforme de téléconsultation Lim Star à visée gériatrique, l'Ehpad creusois de Chambon-sur-Voueize prend une longueur d'avance sur de nombreux établissements. L'expérimentation de téléconsultation en psycho-gériatrie est suivi de près par l'ARS Limousin et le Conseil général de la Creuse.
C'est dans un cadre campagnard, plutôt plaisant même en plein hiver, que l'Ehpad et Service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) Le chant des rivières de Chambon-sur-Voueize (Creuse) prend place à 25 kilomètres de Montluçon. Intégré au cœur du village, seuls manquent à ce tableau les professionnels de santé. Un projet* de maison de santé dans le voisinage de l'Ehpad existe, mais cela n'est encore qu'un projet. En prenant la direction du Chant des Rivières, Gaële Jackson, directrice de l'Ehpad, a en quelque sorte souhaité faire venir coûte que coûte les médecins dans son établissement. Et pourquoi pas virtuellement ?

Une plateforme tout en discrétion

Au fond d'une pièce dédiée, un chariot blanc sur roulettes où trône un écran d'ordinateur, une webcam et des outils médicaux connectés passeraient presque inaperçus. Il s'agit d'une plateforme de télémédecine baptisée "Lim Star" conçue par la société alsacienne Néolinks. La pièce de l'Ehpad qui accueille cette plateforme comporte ce chariot, quelques chaises et une petite table, rien d'extraordinaire à première vue. Et pourtant ce matériel innovant semble devoir insuffler une vraie révolution de la prise en charge des résidents de l'Ehpad de Chambon-sur-Voueize. En s'approchant de l'objet, on aperçoit un clavier lisse lavable pouvant être facilement désinfecté mais aussi un stéthoscope, un dermatoscope ou encore un otoscope. Bientôt, l'Ehpad devrait acquérir un échographe pour compléter la panoplie. Tous ces outils d'examen clinique sont reliés à un ordinateur, de façon à pouvoir transférer les données qu'ils collectent. Un lit permet de réaliser des consultations de résidents couchés. 

Un surveillant violemment agressé par un détenu schizophrène







 
Par CATHERINE BOUTEILLE

Un détenu atteint de schizophrénie a-t-il sa place en détention ? Alors que l’on s’était intéressé, la semaine dernière, à la manière dont l’altération du discernement pouvait jouer sur un verdict, suite à la condamnation d’Adrien Frère à dix ans de réclusion criminelle pour le viol d’une Raismoise invalide, un surveillant pénitentiaire a été violemment agressé par un détenu souffrant de troubles psychiatriques.



Roche: échec de deux études sur un traitement contre la schizophrénie

21 janv. 2014

Le groupe pharmaceutique suisse Roche annoncé mardi l'échec de deux études de phase III sur la bitopertine, un traitement expérimental contre la schizophrénie. 
Dans le cadre de ces deux études, l'adjonction de la bitopertine au traitement antipsychotique n'a pas réduit de façon significative les symptômes négatifs par rapport au  à vingt-quatre semaines, a indiqué le groupe bâlois dans un communiqué.

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Connaître n’est pas mesurer

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Tout a peut-être commencé chez de très lointains ancêtres avec la récupération des « restes » des repas destinés à être consommés le lendemain, y compris sous la forme élaborée de soupes ou gratins. Eviter le gaspillage : qui ne souscrirait à un tel principe ? Puis on a affiné, innocemment, des outils mathématiques pour rechercher « l’efficacité » : recherche opérationnelle, optimisation discrète ou continue, etc.
Il devint alors nécessaire de quantifier : les ressources disponibles, leur utilisation, le comportement des utilisateurs. Peu à peu s’est répandue la croyance naïve que tout est mesurable et quantifiable, voire que c’est la seule manière d’appréhender le réel. Une manière de prendre au pied de la lettre l’expression attribuée au philosophe français Léon Brunschvicg (1869-1944) : « Connaître, c’est mesurer » qui a inspiré, à rebours, le titre de cet article (1).

L'inceste est toujours un crime, changeons la loi

Collectif féministe contre le viol

campagne « L’inceste est toujours un crime ».


Le Collectif Féministe Contre le Viol lance des le 28 janvier 2014 une campagne de sensibilisation et de prévention grand public sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants, campagne conçue et réalisée bénévolement par l’agence PARIS en australie, axée plus précisément sur le sujet encore tabou qu’est l’inceste.
Cette campagne s’intitule : « L’inceste est toujours un crime ».
Voir dossier de presse complet dans Dernier Dossier

Voir le spot 35'' là:
www.inceste-changeonslaloi.fr

Inceste, lorsque les mères ne protègent pas leur enfant Patrick AYOUN (ed) - Helene ROMANO (ed)


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Dans les situations d'inceste, la compréhension de la dynamique familiale, et plus particulièrement du rôle tenu par la mère, est nécessaire pour la (re)construction de l'enfant. Cet ouvrage traite d’un sujet trop souvent ignoré ou évité – les mères qui ne protègent pas leurs filles – car source de multiples enjeux liés aux secrets, à la sexualité, à la transgression de cet interdit fondamental qu’est l’inceste. Qui sont ces mères qui n'ont pas su préserver leur enfant ? Qui n'ont pas su voir ? Ou qui n'ont rien dit ? Quelle est la nature du lien mère-enfant ?

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Y a-t-il des psychanalystes sans-culottes ? Philosophie, psychanalyse et politique Bernard BAAS


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Entre philosophie et psychanalyse, nulle correspondance, si l'on entend par là l'accord harmonieux de leurs discours. « Antipathie des discours », précisait lacan.
en revanche, au sens épistolaire du mot, les correspondances entre elles n'ont pas manqué, qui sont autant d'interpellations réciproques.

Car les psychanalystes ne peuvent ignorer ce que l'histoire de leur théorie doit à la conceptualité philosophique et même à l'expérience philosophique de la pensée.
Réciproquement, les philosophes ne sauraient conjurer l'ébranlement que la psychanalyse a fait subir aux illusions métaphysiques et qui les appelle à la « reprise » - qui est bien plus qu'une simple réforme - de leur questionnement et de leur discours.

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Chine : l’acupuncture pour réduire les troubles cognitifs légers

28 janvier 2014

Acupuncture et déclin cognitif : des premiers résultats prometteurs

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modèle d’acupuncture
Selon les premier résultats d’un essai clinique réalisé par des chercheurs chinois de l’université d’Hong Kong, l’acupuncture permet d’améliorer les fonctions cognitives des personnes âgées présentant de légers troubles.
Selon des étude épidémiologiques, 8,5% des personnes âgées de plus de 70 ans à Hong Kong souffrent de troubles cognitifs légers. Les Troubles Cognitifs Légers entraient souvent des pertes de mémoire, même si les symptômes au départ sont peu importants, ils peuvent s’aggraver avec le temps et entrainer un déclin cognitif et intellectuel plus important, affectant la mémoire, la compréhension, les capacités de communication, de jugement… .
Les équipes chinoises ont lancé un essai clinique pilote en aout dernier. Pour cet essai 7 patients âgés de 65 à 79 ans et souffrant de troubles cognitifs légers ont suivi un traitement par acupuncture d’une durée de 8 semaines. Après 24 séances, il a été mesuré que leur fonctions cognitives se sont améliorées.

Transformation Amoureuse et Mariage du 13ème Type

THEATRE ROMAIN ROLLAND de VILLEJUIF

Depuis février 2013, patients et soignants des centres de jour des Hôpitaux Paul Guiraud à Villejuif et Ville-Evrard à Montfermeil, ont écrit, puis interprété et réalisé deux courts métrages de fiction dans le cadre d'ateliers avec la réalisatrice Vero Cratzborn entourée de 9 autres intervenants techniques et artistiques. 

Découvrez en avant-première ces deux films qui proposent un réel transformé, tendre, surprenant et plein d'humour.


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Quand la pauvreté se révèle dans les grandes villes

MARIE PIQUEMAL

Voilà de quoi nourrir le débat à l’approche des élections municipales. Une étude, publiée ce mardi par le bureau d’analyse Compas (Centre d’observation et de mesure des politiques d’action sociale), révèle les taux de pauvreté, ville par ville. Où vivent les plus démunis ? Ont-ils quitté les centres des grandes villes avec la flambée des prix de l’immobilier ? Louis Maurin, consultant pour le bureau Compas et directeur de l’Observatoire des inégalités, a dépiauté avec sa collègue Violaine Mazery les données fiscales de 2011 fournies par l’Insee, ajoutant les prestations sociales et retirant les impôts, pour avoir une vision la plus juste possible des niveaux de vie. Les résultats réservent quelques surprises.

LE TAUX DE PAUVRETÉ VARIE DE 7% À 45%

Dans une ville comme Roubaix (Nord) par exemple, 45% des ménages sont considérés comme pauvres, c’est-à-dire disposant de moins de 60 % du revenu médian national (1) (après impôts et prestations sociales). Soit moins de 977 euros par mois en 2011. A l’extrême opposé, à Neuilly-sur-Seine, Rueil-Malmaison ou Versailles, près de Paris, seuls 7 % des habitants vivent avec moins de 977 euros par mois. «Quand on parle de pauvreté de façon globale en France, on oublie qu’il existe d'importants écarts entre les villes. On a fait le calcul sur les cent plus grandes communes, le taux de pauvreté varie de 7 à plus de 40 %, ce qui fait un rapport de un à six, c’est énorme», commente Louis Maurin. Rappelons qu’à l’échelle nationale, 14,3 % des ménages sont en dessous du seuil de pauvreté.

DE LA PAUVRETÉ PARTOUT, UN PEU MOINS À L'OUEST

Comparer les taux de pauvreté des communes de plus de 50 000 habitants ne permet pas définir des zones géographiques où serait concentrée la pauvreté. «Notre classement fait ressortir des communes de localisation très diverse», indique l’étude. Parmi les communes dont la population est le plus en difficulté, on trouve des villes du Nord comme Roubaix, Calais ou de l'Est comme Mulhouse.
Apparaissent aussi, en haut du classement, la Réunion, avec 44 % de personnes en dessous du seuil de pauvreté à Saint-Pierre, 43 % à Tampon et 39 % à Saint-Paul. Suivi de près par Fort-de-France, en Martinique, avec un taux de pauvreté de 33 %.

Les villes du sud de la France métropolitaine ne sont pas épargnées non plus, notamment Béziers (33 %), Perpignan (32 %), Avignon (30 %) ou Nîmes (29 %). On trouve aussi des grandes villes de la banlieue parisienne comme Aubervilliers, Pantin, Sarcelles. Enfin, certaines grandes métropoles comme Marseille, Montpellier ou Lille figurent aussi parmi les communes qui comptent le taux de pauvreté le plus élevé. «Seul l’Ouest de tradition moins inégalitaire et moins marqué par la crise, est moins représenté», dans ce classement.
«Il est intéressant de voir que si on change d’échelle des communes comparées, les résultats varient»,  souligne Louis Maurin. En prenant les villes de plus de 10 000 habitants, le classement n’est plus du tout le même. En tête: cinq communes de La Réunion, notamment la ville du Port qui enregistre un taux de pauvreté de 55 % ! Suivent des villes du Nord de la France, avec Roubaix et Denain qui comptent 45 % d’habitants en dessous du seuil. Puis, la banlieue parisienne se distingue très nettement: Clichy-Sous-Bois (45 %), Grigny (43 %), Garges-Les-Gonesse (40 %), La Courneuve (40 %).

IL RESTE DES QUARTIERS PAUVRES À PARIS


Paris (cliquer sur les arrondissements pour avoir les données)
Là encore, tout est une affaire de focale. Pris dans son ensemble, Paris compte 14 % de pauvres, et se situe donc dans la moyenne nationale (14,3 %). Mais si l’on regarde par arrondissement, le tableau n’est plus du tout le même. Les écarts sont importants : on compte trois fois plus de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté dans le XIXe, XVIIIe et XXe arrondissements que dans le VIIe ou VIIIe. Louis Maurin va plus loin. «Quand on observe encore plus dans le détail, quartier par quartier, la pauvreté réapparaît encore plus. Dans un arrondissement comme le XIXe, vous avez 200 000 habitants. Donc, forcément la moyenne cache des disparités.» En scrutant quartier par quartier, on retrouve des taux de pauvreté très élevés. Entre 35 et 50 % dans les quartiers de Belleville, La Villette ou la Goutte d’or.
Marseille (cliquer sur les arrondissements pour avoir les données)
Même travail sur Lyon et Marseille. Là encore, la moyenne à l’échelle de la ville, cache de fortes disparités entre les arrondissements. A Marseille, surtout. Dans le IIIe arrondissement, le bureau Compas évalue le taux de pauvreté à 55%. Et à 43% et 44% dans les arrondissements voisins du Ier et IIe, autour du Vieux port. «Qu’on arrête de dire que la pauvreté n’est aujourd’hui présente qu’en périphérie et dans les petites villes. Cette étude montre que ce n'est pas vrai», conclut Louis Maurin.
A LIRE AUSSI notre décryptage sur les inégalités à Marseille
Lyon (cliquer sur les arrondissements pour avoir les données)
(1) Le revenu médian national est celui qui partage la population en deux parties égales. 50% de la population dispose de moins, et 50% dispose de plus pour vivre.