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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 novembre 2013

Saint-Egrève : 80 % des médecins de l’hôpital psychiatrique en grève




La psychiatrie butte sur la mondialisation

RTS.ch SUISSE 12 novembre 2013


Durée: 04:24
La médecine n'est pas qu'une affaire de science. La culture compte pour beaucoup, notamment dans le domaine de la psychiatrie. L’Université de Genève et celle de Lausanne organisent conjointement un colloque sur la culture en santé le 14 et 15 novembre. Invité : Ariel Eytan, médecin chef du Service de psychiatrie pénitentiaire aux HUG.


A écouter en cliquant ici

Les infirmiers font les frais des économies dans les hôpitaux

11 novembre 2013


Les infirmières et infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux suisses et européens ressentent la pénurie de personnel. Il leur manque souvent du temps pour certaines tâches, comme le dialogue avec les patients ou les explications à leurs proches, selon une étude de l'Université de Bâle rendue publique lundi.

Le personnel infirmier doit en outre souvent déterminer lui-même quels sont les soins qui peuvent être offerts aux patients et de quelles mesures on peut se passer, écrit l'Institut des sciences en soins infirmiers. Les chercheurs ont interrogé 33'500 infirmières et infirmiers qui travaillent dans 488 hôpitaux répartis dans 12 pays.

Les sages-femmes s’impatientent de ne pas être reconnues

Y aurait-il une autre profession plus identifiée à la question du genre et du sexe que celle de sage-femme ? Essentiellement féminine à 98%, malgré l’intégration des hommes depuis 1982, au carrefour de la féminité, de la maternité et de la sexualité. La dénomination même du métier de «sage-femme» résiste à se laisser décliner autrement, par le terme de maïeuticien ou de maïeuticienne, afin d’éviter le paradoxe ou le boniment pour les «sages-femmes hommes».
Sage-femme, un «corps» de femmes, qui n’a d’équivalent pour sa condition professionnelle que celle de la femme. Et les hommes de la profession ne sauront l’atténuer. Que ce soit la métaphore, la symbolique, les paradoxes entre les faits et le droit, les salaires comme la reconnaissance, tous les chemins mènent aux inégalités et aux ingratitudes propres au destin de la condition féminine.

Remise du rapport IVG à la ministre des Droits des femmes : Près de 40 ans après la loi Veil, agir pour garantir aux femmes un accès plein et entier au droit à l’IVG


COMMUNIQUE DE PRESSE du 07 novembre 2013

Le rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes relatif à l’accès à l’IVG dans les territoires a été remis aujourd’hui à la ministre des Droits des femmes.
220 000 femmes ont recours à l’IVG chaque année en France : c’est un événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme, puisque plus d’une sur trois aura recours à une IVG dans sa vie[1].
Pour la plupart des femmes, l’accès à l’IVG ne pose aucune difficulté. Pour d’autres, des problèmes déjà bien identifiés demeurent : faire une IVG s’avère plus difficile dans certains endroits en France, notamment dans les territoires ruraux. L’IVG doit être un droit à part entière, et pourtant certains obstacles restent à lever pour que toutes les femmes puissent accéder à ce droit dans les mêmes conditions partout sur le territoire, et même pendant les périodes de vacances des professionnel-le-s. 
Il convient d’abord de poursuivre la modernisation de notre droit, afin que la légitimité de recourir à une IVG soit totalement reconnue. Il faut ensuite remettre en cause le discours prégnant selon lequel l’IVG serait un échec de la contraception. En effet, les deux tiers des femmes qui ont recours à une IVG sont sous contraceptif régulier. 3% seulement sont sans aucune contraception. 

lundi 11 novembre 2013

Le « forfait jours », une abstraite mesure du travail flexible

LE MONDE | 

L'accord interprofessionnel du 19 juin sur la qualité de vie au travail promet que « les entreprises chercheront les moyens de concilier vie personnelle et vie professionnelle par l'institution de temps de déconnexion ».
L'accord interprofessionnel du 19 juin sur la qualité de vie au travail promet que « les entreprises chercheront les moyens de concilier vie personnelle et vie professionnelle par l'institution de temps de déconnexion ». | LEFRANC DAVID/GAMMA N-Y

En rupture avec l'habituel calcul en heures et sur la semaine, le « forfait jours » annuel, créé par la loi du 19 janvier 2000, a été le premier pas vers un droit du « travail de l'immatériel ». Il répondait à un double questionnement.
D'abord, comment mesurer le temps de travail d'un « cadre autonome » ? Le passage de 39 heures à 35 heures allait alors entraîner un bien délicat décompte. Experts, journalistes et autres consultants travaillant chez eux, dans les trains et les avions, et, grâce aux technologies nouvelles, pouvant le faire toujours et partout, vouloir compter leur temps de travail à l'heure près semblait vain.
Comment, dans ce cas, garantir une baisse du temps de travail à ce type de collaborateur ? Un cadre ne comptant pas ses heures, une réduction en heures étant illusoire, il faut donc accorder des jours de repos supplémentaires. Astucieux, car le cerveau ne se repose pas comme le bras d'un ouvrier quittant sa machine : au-delà de la déconnexion matérielle (couper son smartphone), quand une idée nous travaille, la déconnexion intellectuelle prend du temps.

Dans la galère quotidienne d’un agent Pôle emploi

Le Monde Blogs , par Jean-Baptiste Chastand
Bertrand*, conseiller Pôle emploi dans une des agences les plus chargées de France, située en zone urbaine sensible (ZUS), a envoyé un témoignage marquant sur son quotidien professionnel aux organisations syndicales de l'organisme, qui l'ont mis en ligne. J'ai décidé, avec son accord, de le reproduire ici. J'ai complété ce témoignage par des précisions obtenues par téléphone.
Bertrand est conseiller depuis huit ans. Il est payé 2 000 euros brut, sur 14,5 mois, comme le prévoit la convention collective de Pôle emploi. Il a décidé d'écrire ce texte intitulé "Ce matin est  un jour comme les autres...", "le soir même d'une journée particulièrement tendue", raconte-t-il. "J'ai voulu dénoncer notre charge de travail, qui ne cesse de s'alourdir. Dans notre agence, il y a toujours entre trente et quarante demandeurs d'emplois qui attendent à l'accueil où se trouvent seulement deux conseillers." Son témoignage, criant de vérité, atteste également de l'incroyable pesanteur administrative et informatique que doivent affronter les conseillers de terrain.
06 h 30 : Je me lève,
07h30 : J'arrive au travail. Je connecte mon PC sur ma session IXXX9999. Heureusement je n'ai pas oublié mon code... heureusement.
15 minutes plus tard ma session s'ouvre enfin ! "Écran bleu", j'attends que NOVELL Zenworks 7 ait lancé tous mes applicatifs en espérant que tout fonctionne cette fois-ci !... tout fonctionne (pour le moment).

07 h 45 : Je lance en priorité ma boite mail pour vérifier que je n'ai pas d'autres mails "urgents" à traiter pour hier... J'ai une dizaine de mails que j'arrive à épurer. Il m'en reste une dizaine encore, on verra plus tard. Je ne désespère bien sûr pas mais en attendant je dois finaliser le travail de montage de l'Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) [dispositif qui prévoit de former un chômeur non rémunéré en entreprise avec une promesse d'embauche à la clef] que je n'ai pas eu le temps de faire hier au service employeur parce que j'étais seul en accueil téléphonique à courir dans tous les sens pour tout gérer "à temps"... [Au service employeur, les conseillers se chargent de traiter les annonces et de répondre aux questions des recruteurs]
Je viens souvent à 7 h 30, même si Pôle emploi ne m'autorise à badger qu'à partir de 7h45. Je fais certes cadeau de ce temps à la direction, mais on a souvent une activité contrainte de 8 h 30 à 16 h 30.  Cela permet de traiter les dossiers en retard. On peut déclarer jusqu'à une quinzaine d'heures supplémentaires et poser des jours de récupération pour les récupérer. Mais il faut que ce soit accepté au planning, ce qui n'est pas toujours évident. Au delà, les heures sont écrêtées. L'année dernière, j'ai perdu ainsi une quarantaine d'heures de travail.
Convention Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR), Rémunération de Formation Pôle Emploi (RFPE), Demande d'Aides aux Frais Associés à la Formation (DAFAF),... et Jourform [qui permet de calculer le nombre de jours ouvrés entre deux dates] et Viamichelin [qui permet de calculer la distance entre le domicile du demandeurs d'emploi et son lieu de formation] qui plantent en permanence... une histoire de Mozilla Firefox surement !
On est obligé de travailler avec Jourform et Viamichelin, même si Google Maps est plus rapide. Sinon nos dossiers ne sont pas retenus par l'organisme avec lequel on travaille. On est très contraints sur nos outils, qui ne sont malheureusement pas les plus efficaces.
30 minutes après, il est temps que j'aille enfin (re-)consulter mon planning pour vérifier que depuis hier 17 h 30 , mon planning n'ait pas changé... et il a changé : je suis en Entretien Individuel Diagnostic (EID) [l'entretien d'inscription des nouveaux chômeurs, censé durer 50 minutes] finalement, mais cette fois je dois former une collègue nouvellement arrivée qui est en "immersion". Nos responsables changent souvent l'organisation de notre planning sans nous le demander. Trois RDV programmés durant la matinée, trois RDV qui s'enchaînent de 50 minutes alors qu'ils nécessiteraient 1 heure de temps voir 1 h 10.
[Le planning des conseillers Pôle emploi est organisé en demi-journées, chacune dédiée à un activité. Au sein d'une agence, les conseillers sont normalement censés tourner sur tous les postes. Dans une semaine type, Bertrand passe une demi-journée à traiter des dossiers d'indemnisation des chômeurs en 'back-office', deux à l'accueil de l'agence et le reste à inscrire les nouveaux chômeurs ou à recevoir certains des 380 chômeurs de son "portefeuille".]
9 h10, 10 h 20, 11 h 10 : Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis déconnecté de l'espace temps... Je me répète machinalement.

Alcoolisme : du Baclofène oui, mais avec modération



Mais où est donc passé le Baclofène, ce médicament miracle censé transformer la vie des grands alcooliques ? Stop ou encore ? Ça marche ou pas ? Dangereux ou inoffensif ? L’Agence nationale de santé du médicament (ANSM) vient de faire le point sur cette molécule, en mettant sur son site le long débat tenu en son sein sur «l’évaluation du rapport entre les bénéfices et les risques de santé du Baclofène».
Premier constat : le Baclofène, c’est «un sujet extrêmement complexe… Il est question de dizaines de milliers de patients et de milliers de prescripteurs. De plus, la posologie peut varier de un à dix, et les effets indésirables peuvent se confondre avec ceux de la maladie que le produit est censé traiter», note en préalable la commission risques-bénéfices de l’ANSM.

Trisomie 21 : les tests génétiques non invasifs arrivent en France

Le nouveau test TGNI dans le sang maternel est désormais disponible en France. Il est réservé - comme l’avait préconisé le CCNE- aux femmes présentant un risque › 1/250 et toute anomalie doit être confirmée par un prélèvement invasif pour caryotype foetal. Il coûte 800 euros, à la charge des patientes.

Ca y est. Six mois après l’avis favorable du CCNE, la France dispose depuis quelques jours d’un test génétique non invasif (TGNI) pour la trisomie 21. Proposé par le laboratoire Cerba, ce test est basé sur la détection de l’ADN foetal circulant dans le sang maternel. A partir d’une simple prise de sang réalisée chez la mère, il comptabilise la proportion d’ADN correspondant au chromosome 21 présente dans le sang maternel. Si cette proportion est plus élevée qu’attendue, le test est en faveur d’une trisomie 21.

"Le désir des hommes livré à l'industrie du prêt-à-jouir", par Nancy Huston

LE MONDE | Par 
"Tous deux s'accrochaient à un fantasme plutôt que l'un à l'autre, cherchaient non à s'offrir les secrets de leur corps mais à sucer du plaisir des fissures de leur esprit. Où qu'ils se tournaient, ils se trouvaient empêtrés dans les vrilles de la honte ; tous les gros mots de leur vocabulaire se moquaient de ce qu'ils faisaient. »Personne, peut-être, ce dernier siècle, n'a réfléchi à la sexualité avec plus d'acuité que l'auteur américain James Baldwin (1924-1987). Pas sur la sexualité des Noirs ou celle des gays (bien qu'il fût lui-même, selon ses propres termes, « un nègre et un pédé »), non, sur la sexualité en général qui, comme à peu près tout dans le monde contemporain, tend à devenir une industrie capitaliste dominée par des hommes blancs.
Le débat autour de la pénalisation éventuelle des clients des prostituées et les réactions ineptes à ce projet (genre « Manifeste des 343 salauds ») pourraient nous inciter à relire ce grand écrivain, notamment son roman Un autre pays (Gallimard, 1996) ou son essai consacré à Gide, La Prison mâle (paru dansPersonne ne sait mon nom, Gallimard, 1998). « Quand les hommes n'arrivent plus à aimer les femmes, dit Baldwin à la fin de ce dernier essai, ils cessent aussi de s'aimer, de se respecter et de se faire confiance entre eux, ce qui rend leur isolement complet. Rien n'est plus dangereux que cet isolement-là, car les hommes commettront n'importe quel crime plutôt que de l'endurer. » Comme ce serait utile, pour ne pas dire merveilleux, que de temps à autre, l'on cesse de parler du « problème féminin » et que les hommes s'intéressent à eux-mêmes en tant qu'ils sont singuliers.

Des patients dangereux trop libres

12 novembre 2013

Un ancien employé de la clinique de psychiatrie médico-légale Etoine a alerté les autorités sur des failles de sécurité. Le Canton a ouvert une enquête.


«Les portes des cellules ne peuvent pas être fermées, parce que le Département de la Santé y applique les mêmes règles que dans un hôpital. Et les grillages sont si bas qu'on peut passer par dessus sans problèmes à plusieurs endroits.» Fabian K.* a expliqué à «Blick» pourquoi il a décidé de saisir les autorités.
La clinique Etoine, gérée par le service de psychiatrie de l'Université de Berne, soigne des patients avec une forte propension à la violence, des meurtriers et des violeurs. Mais sa gestion de la sécurité est, pour l'ex-employé, désastreuse. «Les clôtures ne sont pas équipées de capteurs, ni d'alarmes. Personne ne s'est encore échappé, mais ce n'est qu'une question de temps», s'inquiète Fabian.
L'homme a commencé son activité de gardien en 2011, à l'ouverture de la structure. Et très vite, il a compris que quelque chose n'allait pas. «On refusait de nous communiquer quel patient souffrait de quoi et à quel point ils étaient dangereux. Comment voulez-vous que nous fassions notre travail?» Avec deux collègues, ils s'en remettent à leurs supérieurs, mais rien ne bouge.

Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud

Mei-Ling Hopgood




 
L’auteure est journaliste d’origine américaine et taiwanaise en poste à Buenos Aires, elle a donc fait elle-même l’expérience de la grande diversité des méthodes éducatives à travers le monde et de leur enracinement culturel, des méthodes qu’elle a parfois testées sur sa propre fille à partir d’un constat que tous les parents sont amenés à faire un jour ou l’autre dès les premiers moments de leur entrée en fonction : la pléthore de livres et de magazines sur le sommeil de bébé, sa propreté, ses repas, ses activités ont plutôt tendance à les embrouiller en leur donnant l’impression qu’ils font tout de travers. Se laisser guider par son instinct peut alors se révéler salutaire, surtout si cet instinct s’inspire d’un savoir-faire ancestral et adapté aux conditions de vie. C’est pourquoi elle a fait ce tour du monde des méthodes éducatives, consultant au passage anthropologues et psychologues, afin d’élargir l’horizon des parents occidentaux en retenant le meilleur des différentes cultures abordées.

C’est à Buenos Aires qu’elle a commencé à douter de la sacro-sainte et immuable règle du coucher à heure fixe et précoce en voyant les bambins argentins accompagner leurs parents au restaurant jusqu’à point d’heure. Impressionnée par l’horloge biologique hors norme dont ils sont dotés pour rattraper leur sommeil dans n’importe quelle circonstance, dans la poussette ou la voiture, sur la banquette d’un café ou le canapé des amis et au milieu du bruit, elle a vite saisi le lien entre cette capacité et le mode de vie nocturne et festif des porteños qui ont en outre la possibilité de n’envoyer leur progéniture en maternelle que l’après-midi. Les enfants participent ainsi davantage à la vie sociale de leurs parents, tout en développant leurs propres aptitudes pour cette sociabilité. L’auteure rappelle que dans de nombreuses cultures les enfants ne dorment pas seuls et elle se demande si le sommeil haché des bébés, alternant les périodes d’assoupissement et d’éveil spontané, n’est pas plus proche de ce mode de vie que le coucher à heure fixe, dans le même lit et selon un rituel immuable.



dimanche 10 novembre 2013

A. HONNETH, UN MONDE DE DÉCHIREMENTS. THÉORIE CRITIQUE, PSYCHANALYSE, SOCIOLOGIE


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Un monde de déchirements - Théorie critique, psychanalyse, sociologie
Axel Honneth

Pierre Rusch (Traducteur), Olivier Voirol (Préfacier) 
DATE DE PARUTION : 03/10/13 EDITEUR : La Découverte COLLECTION : Théorie critique 

Les évolutions sociales contemporaines font apparaître comme centrale la question du déchirement de la société. Depuis Marx, la théorie critique élabore des potentiels pratiques d'émancipation au-delà des déchirures sociales en menant une critique de la modernité capitaliste. La Théorie critique de l'école de Francfort, à laquelle se rattache Axel Honneth, a fait de l'articulation entre déchirement et émancipation un de ses thèmes de prédilection.

La Chambre travaille à un cadre légal pour la psychothérapie

BELGIQUE


Les députés de la commission Santé publique de la Chambre ont déposé mardi une proposition de loi réglementant la psychothérapie. Cette dernière sera ainsi à terme reconnue et protégée. Les quelque 12.000 psychothérapeutes devront disposer d’une habilitation et d’une formation spécifique pour exercer. Après une réflexion de plus de dix ans passée par le dépôt de plusieurs propositions et face à l’augmentation croissante de la consommation d’antidépresseurs, la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx (PS), a souhaité aboutir à un cadre légal, en concertation avec la commission Santé publique de la Chambre et les professionnels du secteur. La loi ne prévoit pas de financement INAMI mais la ministre de la Santé souhaite que cela devienne une réalité. La loi devrait être votée au parlement avant la fin de cette année. Mme Onkelinx espère qu’elle entrera en vigueur au plus tard le 1er septembre 2016.

Les salariés débrayent une heure

 08 novembre


photo les personnels cgt de l’hôpital devant l’entrée du bâtiment administratif de l'hôpital de port-louis- riantec. © ouest-france
Les personnels CGT de l’hôpital devant l’entrée du bâtiment administratif de l'hôpital de Port-Louis- Riantec.© Ouest-France
Hôpital de Port-Louis-Riantec
Une trentaine de personnels CGT de l’hôpital de Port-Louis-Riantec ont débrayé, jeudi. Ils dénoncent leurs conditions de travail.

Bonnets blancs

Après la révolte des bonnets rouges, celle des bonnets blancs ! Jeudi, en début d’après-midi, les personnels CGT de l’hôpital de Port-Louis-Riantec ont profité de la venue du directeur de l’agence régionale de la Santé. Agents et infirmiers ont débrayé pendant cinquante minutes sur le site de Port-Louis.

« Pas assez de remplaçants »

Les personnels estiment qu’ils « ne sont plus en capacité de soigner correctement les résidants » et que « leurs conditions de travail ne cessent d’empirer ». Ils demandent « la mise en place de remplaçants pour les absences temporaires ».

La réponse de la direction

La directrice de l’hôpital Port-Louis-Riantec répond que « le taux de remplacement reste correct. Il est de 96 % pour le personnel infirmier et de 92 % pour les agents, ce qui permet un bon fonctionnement. »

Jusqu'à quand sera-t-il possible de mourir de chagrin en France ?

Le Monde.fr | Par 


Une allée du cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Une allée du cimetière du Père-Lachaise à Paris. | Till Krech (Flickr)

Le deuil est mauvais pour la santé. Les données sont connues des scientifiques depuis 20 ans mais elles sont peu diffusées auprès du grand public. Après le décès d'un être cher, nos problèmes de santé augmentent, mais pas seulement par maladies physiques. Deux principaux problèmes psychiques sont couramment ignorés : la survenue d'un épisode dépressif majeur et l'installation d'un deuil compliqué.
Il est dommage que l'on ne reconnaisse pas la souffrance du deuil. Mais le deuil en France est un tabou. Parler du deuil ? "Les Français n'ont pas besoin d'entendre parler de ça en ce moment". C'est seulement le 2 novembre que ces réticences sont levées pour un jour. Pourquoi ce silence ? Parler du deuil n'a qu'un seul objet : parler du survivant.

Mésusage, abus et dépendance pour les psychoactifs sans ordonnance

08/11/2013


La vente sans ordonnance ne fait pas des médicaments un produit de consommation comme les autres. C’est ce que vient nous rappeler une étude nationale menée par des pharmacologues de l’hôpital de Toulouse et des pharmaco-épidémiologistes Inserm (UMR 1027, Toulouse) au sujet de la consommation de médicaments psychoactifs sans ordonnance. Les antalgiques associant paracétamol et codéine ainsi que les somnifères antihistaminiques font l’objet de mésusage, d’abus et de dépendance de la part des consommateurs.

Un cerveau de 4000 ans, bouilli, brûlé, cuit, mais toujours intact !





Cela pourrait ressembler à un morceau de charbon de bois, mais il s’agit d’un cerveau humain de 4000 ans qui a été bouilli, brûlé et cuit… 

L’irisine, produite durant l’exercice, booste la santé du cerveau

 14/10/2013


Chez la souris, une protéine sécrétée durant l’exercice prolongé, appelée irisine, stimule la production du facteur neurotrophique, le BDNF dans le cerveau. Des chercheurs de la Harvard Medical School (Boston) à l’origine de cette découverte, espèrent développer un médicament basé sur l’irisine qui pourrait offrir une neuroprotection dans les maladies neurodégénératives et améliorer la cognition chez les personnes âgées.

Lutte contre la toxicomanie : Les nouveaux chemins de la guérison

Par   | novembre 9, 2013

Pour lutter contre la toxicomanie, on mise sur l’innovation au centre de proximité de prévention et de psychothérapie de Mohammadia à Alger. Inaugurée en octobre, une salle de relaxation flambant neuve s’inspire d’une méthode asiatique. Une première en Algérie !

Assis sur un tabouret, le dos voûté et les yeux rivés au sol, Ahmed ne sait pas vraiment comment positionner ses pieds sur l’appareil, à la forme d’un step de gym. Silencieux, peut-être intimidé, Ahmed se laisse guider par la voix grave du moniteur. Celui-ci, dans sa blouse noire boutonnée jusqu’au cou, a la stature d’un sage asiatique.

Il faut dire que Abdelkrim Abidat, psychothérapeute et une référence internationale en matière de proximité de prévention pour la lutte contre les fléaux sociaux, a parcouru toute l’Asie pour dénicher un équipement aussi sophistiqué, venant en aide aux personnes accro à la drogue. “Du jamais vu en Algérie !”, affirme le président de l’association Pour la sauvegarde de la jeunesse, qui gère le centre de proximité de prévention et de psychothérapie de Mohammadia à Alger. Ce centre est le seul établissement de lutte contre la toxicomanie géré par une association en Algérie, précise Abdelkrim Abidat.

Un matériel asiatique pour une technique algérienne
En désignant Ahmed du regard, le psychothérapeute explique posément l’utilité de la machine sur laquelle l’homme au teint cireux et aux joues creuses à poser ses pieds : “Il est en train de faire un massage cardiovasculaire pour stimuler la circulation de son sang”. Le regard de Abdelkrim Abidat se tourne ensuite vers un second jeune homme, habillé d’un survêtement rouge. Les yeux clos, un casque avec deux gros coussinets noirs posé sur les tempes. “Celui-là fait un massage cervical. Comme une mise à jour du cerveau. La drogue est vicieuse, elle ne s’implante pas n’importe où dans le cerveau. Elle s’attaque au cortex, le siège de la mémoire. Il est très difficile de la déloger”, continue avec des mots simples le psychothérapeute.


M… la maudite !

Le Monde Blogs , par Philippe Brenot
Si l'on a parfois parodié le titre emblématique du film de Fritz Lang, M. le maudit(1931), ce fut toujours, à ma connaissance, pour masquer, et à la fois suggérer, une dimension sulfureuse sexuelle. M… la maudite, c'est la pratique solitaire et honteuse, cent fois condamnée au cours des siècles passés où l'on poursuivait l'onanisme, où l'on enfermait les sexes dans des corsets, des chemises ou des culottes contraignantes, où l'on brûlait le clitoris des petites filles. J'ai longuement développé l'histoire de cette terrible persécution dans mon Nouvel Éloge de la masturbation*. La médecine et l'église, qui conjuguaient leurs efforts pour éradiquer ce "mal contre nature", ne cessaient de faire des recommandations pour en limiter la pratique. Jusqu'au milieu du XXe siècle, la répression était encore très forte à l'image de ces gants anti-onanisme pour jeunes garçons (ci-dessus) que présente une mère américaine dans les années 1950. Il est vrai que la "perversité" des jeunes masturbateurs et masturbatrices était telle que leurs éducateurs, parents, enseignants, professeurs, avaient de grandes difficultés à empêcher ces manoeuvres "contre nature". Malgré les corsets, les sangles et les contentions de toutes sortes, ils parvenaient tout de même à leurs fins, et renouvelaient leurs pratiques coupables par une débauche manuelle incoercible. Tous les prêtres et les médecins tentaient pourtant l'impossible en interdisant et pourchassant leurs odieuses pulsions. Rien n'y faisait, et cet acte immoral était souvent impuni car on n'en obtenait que rarement l'aveu !**

A quelle heure est-on le plus honnête ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Cela commence dès potron-minet. Tartines ou céréales ? N'oublie pas ton régime. Beurre, confiture ou beurre plus confiture ? Cela se poursuit avec la liste des rendez-vous et des choses à faire. Et puis que dire à untel ou à bidule ? Dois-je vraiment faire le sale boulot ? Ah, encore des pièces à glisser dans le parcmètre ou le tronc de l'église... Et si je me garais en double file, juste dix minutes ? Pas mal cette veste... Non mais, faites la queue comme tout le monde ! Pour qui se prend-il celui-là ? Un verre pour se relaxer après ce mardi pourri... J'arrêterai demain.
Tout au long de la journée, nous contrôlons nos désirs et nos pulsions en tâchant de les accorder avec notre modèle éthique personnel. Mais pour certains psychologues, ce sens moral qu'on pourrait voir comme une vigie inaltérable, puisque purement conceptuelle, s'apparenterait plutôt à un muscle : il se fatiguerait. Au fur et à mesure que l'on s'approche du soir, cette capacité à s'autoréguler s'épuiserait, et Jiminy Cricket aurait, comme nous, besoin de repos.
Pour tester l'hypothèse selon laquelle les ressources morales se tarissent au fil des heures, deux chercheurs américains ont réalisé une série d'expériences dont ils ont rendu compte dans un article publié le 28 octobre par Psychological Science. Chaque fois, le groupe de cobayes était divisé en deux sections, l'une passant le matin, l'autre l'après-midi. Différents tests étaient proposés.

Transferts cinéphiles Le cinéma latino-américain et la psychanalyse

CRIMIC 

Transferts cinéphiles Le cinéma latino-américain et la psychanalyse

5ème colloque du CRIMIC et de Savoirs et clinique-Paris
15, 16 et 17 novembre 2013
Colegio de España (7 E bd Jourdan, 75014 Paris) et l’Institut hispanique (31 rue Gay-Lussac, 75005 Paris)
organisé par Sadi Lakhdari et Nancy Berthier

Le cinéma latino-américain est, comme on sait, depuis dix ans (et plus), en pleine effervescence. La critique aime à vanter, dans tous les festivals, la résurrection des cinémas nationaux. Mais on ne peut vraiment parler de nouvelle vague que dans les deux pays où il atteint des sommets, le Mexique et l’Argentine : cinéma de crise, né dans l’urgence et la pauvreté, qui continue de stupéfier le monde par sa vitalité créatrice et son invention visuelle. Sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. On n’en voudra pour preuve que deux exemples prestigieux : Arturo Ripstein et sa mise en scène fascinante des fantasmes qui captent, enferment et poussent finalement les sujets à des actes tragiques ; Lucrecia Martel et sa description subtile des fissures singulières par où l’inconscient dément une amnésie trop collective.

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LE MOIS EXTRA-ORDINAIRE

Du 1er au 30 novembre, le Mois Extra-Ordinaire met en lumière les talents des personnes en situation de handicap. Au programme de nombreux évènement gratuits et accessibles à tous!

   




  • L’esprit du Mois Extra-Ordinaire

  • Se rencontrer, échanger, se connaître, autant de leviers qui permettent de combattre les préjugés et d’accepter l’autre dans son altérité et sa différence. 

Depuis 2009, la Ville de Paris, a initié le « Mois Extra-Ordinaire du handicap » pour promouvoir autour d’évènements festifs, de conférences, de débats, l’apport des parisiens en situation de handicap à la vie de la Cité. Au-delà du travail quotidien accompli dans les vingt arrondissements parisiens, par les mairies, les associations, les établissements médico-sociaux, les établissements scolaires et bien d’autres acteurs locaux, des temps forts permettent dans l’année d’affirmer cet objectif. 
Cette année, marque la 5ème édition de cette belle aventure qu'est la lutte pour l'inclusion sociale, professionnelle et culturelle des personnes handicapées. 



«Le genre d'après» : suivez le débat en vidéo et en direct



REPORTAGES
Comprendre le féminin, le masculin, être un homme ou bien une femme serait un distinguo fragile, soumis aux aléas de la biologie et de la construction sociale. A quoi se raccroche une identité ? Pour y répondre, nous avons rassemblé quatre personnalités aux parcours bien distincts. Claude Habib, spécialiste de la littérature et écrivain, dont les relations hommes-femmes constellent l’ensemble de son travail, Jean-François Bouvet, biologiste et essayiste, Thierry Delessert, historien, membre du Centre en études genre de l’université de Lausanne et Olivia Chaumont, architecte, qui viendra témoigner de son passage d’un corps à l’autre.


Il n'y a pas d'âge pour le SM !

MARION SAIVE (ÉTUDIANTE EN JOURNALISME À MONTPELLIER 1) ET STÉPHAN BALAY
Pour Catherine Robbe-Grillet, maîtresse sadomasochiste octogénaire, le temps ne fait à l'affaire...