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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 16 décembre 2012





Littérature et psychanalyse : attention au transfert



Littérature et psychanalyse entretiennent des liens étroits, se nourrissent l’une l’autre. S’affrontent parfois. De là à considérer la fiction comme une thérapie… Attention au transfert !

“Au train où vont les choses, ce seront bientôt les critiques littéraires qui rendront compte des livres des psychanalystes et les revues spécialisées de psychanalyse qui évalueront les romans désarticulés, disloqués d’aujourd’hui.” L’article que vous avez sous les yeux est la preuve que Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste et écrivain, avait vu juste. La citation est extraite d’un échange passionnant avec Michel de M’Uzan paru en 1977 dans la Nouvelle revue de psychanalyse et réédité aujourd’hui dans Le Laboratoire central, qui réunit neuf entretiens et exposés de Pontalis. Oui, les liens presque incestueux entre psychanalyse et littérature ne cessent de se resserrer. Au point qu’aujourd’hui les romans écrits par des psychanalystes ou ceux qui prennent la psychanalyse pour objet abondent.







"TRANSFERTS CINÉPHILES. LA PSYCHANALYSE ET LE CINÉMA LATINO-AMÉRICAIN" (PARIS)













15-16-17 novembre 2013 

Colloque international organisé par le CRIMIC et Savoirs et Clinique 

En collaboration avec le projet de recherche "La ligne générale" dirigé par Régis Michel, musée du Louvre-Institut National d’Histoire de l’Art
Org. : Sadi Lakhdari, Geneviève Morel et Nancy Berthier


Le cinéma dit latino est, comme on sait, depuis dix ans (et plus) en pleine effervescence, qui ne cesse de scruter, Solanas en tête, les effets dévastateurs du capitalisme libéral. Mais sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. Une des questions que nous nous poserons lors de ce colloque est de savoir comment le cinéma latino-américain a été influencé par ce bain incroyable de psychanalyse qui n’a existé nulle part ailleurs, même en Europe (une petite exception pour Lacan dans les années 70 en France).

La révolution sexuelle du jouet est en marche

M le magazine du Monde | 



L’ORDRE INFIRMIER fera l’objet d’un bilan d’un groupe de travail parlementaire

La Ministre de la Santé a reçu le 12 décembre des représentants de l'Ordre National des Infirmiers. Au départ non favorable à la mise en œuvre de l’Ordre des Infirmiers, Marisol Touraine a annoncé son intention de prendre objectivement position sur la base d’un bilan du travail effectué par L’Ordre et d’une réflexion menée sans urgence par un groupe de travail parlementaire.

Garantir le droit à mourir dans la dignité

LE MONDE | 

Des médecins décontenancés par les ultimes demandes des patients

LE MONDE | 
Ni acharnement thérapeutique ni euthanasie. Jusqu'à hier, c'était, en matière de fin de vie, le projet qui apparaissait le plus convaincant.
Il avait réussi à rallier non seulement ceux qui croient en un dieu, mais aussi les convaincus des soins palliatifs, et surtout une immense foule d'hommes ordinaires.
Les médecins, enfin, y trouvaient leur compte. La feuille de route respecte leur tradition déontologique : soigner, si possible guérir, en tout cas ne pas nuire : ne pas faire souffrir, ne pas tuer.
Sauf que les choses ont changé. Aujourd'hui, au pied du mur, nombreux sont ceux qui, à l'inverse, demandent qui l'acharnement thérapeutique, qui l'euthanasie, qui les deux successivement.
DIFFICILE DE "LAISSER PARTIR" LEURS PATIENTS
Les médecins en sont si désarçonnés qu'ils se braquent. On peut leur jeter la pierre, certes, mais on peut aussi tenter de les comprendre : faut-il vraiment qu'ils obtempèrent ?
Il y a quelque temps paraissait dans l'hebdomadaire américain The New Yorker, un remarquable article signé d'un certain Atul Gawande, médecin de son état, intitulé : "Letting go" ("laisser partir").
Sa thèse est qu'il devient de plus en plus difficile pour les médecins de "laisser partir" leurs patients, même lorsque ceux-ci sont arrivés au bout de leur course. C'est que les gens ne veulent pas mourir, dit-il.

Illusoire "laisser mourir"

LE MONDE | 

Une insuffisance criante de soins palliatifs

LE MONDE | 


Le LOL Project, pour faire du bien quand ça fait mal


Mosaïque LOL Project
Depuis septembre 2009, le LOL Project créée des galeries de portraits de fous rires d’anonymes. Une démarche qui fait du bien et injecte des doses d’énergie positive à celles et à ceux qui les croisent. Notamment dans les hôpitaux.

Un photographe utopiste

David Ken
Plus de 2 600 personnes se sont déjà fendu la poire devant son objectif. Et lui ne se lasse pas de saisir ainsi nos joyeux émois. Pourquoi ? Pour rire de la crise et lâcher prise le temps d’un flash et transmettre collectivement le bien-être ressenti en cet instant magique.

Lui, c’est David Ken, photographe engagé, utopiste et humaniste, qui a imaginé le LOL Project avec son associé William Lafarge, directeur de création de l’agence Pueblo. Un duo de choc pour une démarche qui a du chic : offrir aux participants un vrai moment de rencontre et de plaisir. Puis, il faut le dire : sortir de la morosité ambiante qui nous mine, aussi.
"En trois ans, seules six personnes n’ont pas su se laisser aller et se marrer", explique le photographe, qui utilise une large variété de techniques pour provoquer ces fous rires et privilégie surtout le temps de la rencontre. La réalisation de chaque portrait dure une demi-heure environ, le temps de la photo, et surtout de l’échange. Une façon d’être qui l’anime depuis toujours : les publicités qu’il a réalisées sont reconnues pour leur style en mouvement et la spontanéité de l’émotion qui s’en dégage.
Bien avant le LOL Project, il avait déjà composé bénévolement une Galerie d’Anges Gardiens – clichés de célébrités ou d'anonymes engagés dans la lutte contre le cancer. Il s’engage aussi depuis six ans auprès des hôpitaux, et c’est tout naturellement que le LOL Project a ouvert les portes de quelques services déjà, comme il l’explique dans la pastille sonore suivante réalisée hier à l'occasion du lancement d'une opération de crowdfunding pour l'hôpital Bicêtre, à Paris :

Un congé de paternité amélioré pour l'hôpital

« Le congé de paternité deviendra de droit pour l’ensemble des agents, titulaires et non titulaires, sans condition d’ancienneté et sans perte de rémunération. » Avec cette petite phrase au coeur de ce projet ministériel, c'est désormais l'ensemble des agents de la fonction publique qui vont bénéficier de ce congé paternité, selon Les Echos du 12 décembre 2012. La durée du congé (11 jours calendaires) ne sera pas modifiée, ni le délai pour le prendre (4 mois après la naissance). Mais ce congé pourra être fractionné en deux périodes. Les modifications législatives et réglementaires seront engagées dès le premier semestre 2013. Les réflexions en cours dans le privé seront ensuite appliquées dans le public : un congé parental raccourci, mieux payé et mieux partagé entre le père et la mère.
AJ
Information du 12.12.12
Le risque ou le care ?

Joan C. Tronto
traduit de l'américain par Fabienne Brugère
PUF , Paris

Pourquoi le concept du care a-t-il autant de difficultés à s’implanter dans le débat en France ? Même les professionnels de santé pourtant directement concernés ne paraissent pas s’y impliquer. Avec le lancement de très courts ouvrages (64 pages maximum) qui apportent des éléments de réflexion à ce vaste chantier, aucun mot d’excuse ne sera plus accepté.
Joan Tronto est l’une des spécialistes mondiales du care. Elle l’a décliné sur le versant politique en y ouvrant de nouvelles perspectives. Elle se livre ici à une critique raisonnée d’un autre concept qui connaît lui une belle fortune dans la vie des idées, la société du risque. Dans les pays occidentaux, les citoyens n’ont plus faim. Mais ils sont anxieux face à la perte de contrôle des politiques, des scientifiques. Le constat une fois dressé, peut-on accepter le nouveau monde comme celui de l’irresponsabilité ? Sûrement pas pour Joan Tronto qui propose comme modèle la société du prendre soin où l’on agit en permanence sur la vulnérabilité et le besoin. Voilà un livre d’initiation fort utile.
Santé au travail, la Cour des comptes donne son diagnostic
Ecart entre service rendu et objectifs ; faiblesse des pouvoirs de l’Etat ; services fonctionnant encore alors que leur agrément a été mis sous réserve ou qu’ils n’ont pas reçu d’agrément récent ; des projets de service qui se dessinent à géométrie variable : la Cour des comptes, dans un rapport thématique de cent cinquante pages, publié le 30 novembre, ne mâche pas ses critiques sur le fonctionnement des services inter-entreprises de santé au travail.
La Cour des comptes, pour ce vaste travail qui rappelle le contexte à la fois historique et social des services de santé au travail, tels que définis par la réforme de juillet 2011, a contrôlé six associations, chargées du suivi de plus d’un million de salariés, ainsi que la direction générale du Travail. Dans le cadre de la transposition, en droit interne, d’une directive européenne, les Etats de l’Union, à l’exception du Royaume-uni, ont mis en place des services de santé au travail remplissant des missions de prévention des risques professionnels, rappelle en introduction la Cour des comptes.


Tunisie: Semaine nationale de psychiatrie - La dépression, cette anhédonie maladive



La dépression se présente comme une maladie psychiatrique qui déleste au malade la joie de vivre et l'espoir en un avenir meilleur. Elle figure parmi les maladies silencieuses et trompeuses, qui donnent souvent au malade l'impression qu'il vit un caprice anodin qui finira vite par s'estomper alors qu'elle progresse, peu à peu, et prend de l'ampleur dans sa vie et dans le quotidien de son entourage.
Cette maladie a été traitée, récemment, lors d'un débat concocté par la Société tunisienne de psychiatrie, et ce, dans le cadre de la tenue, du 3 au 8 décembre 2012, de la semaine nationale de psychiatrie. La rencontre a été animée par six psychiatres dont deux pédopsychiatres et a permis l'interactivité entre les spécialistes et le public. Elle s'est tenue dans un espace peu conventionnel pour ce genre de rencontres scientifiques, soit dans un salon de thé, en vue d'aller vers le public et de mieux vulgariser l'information.
Tenant à simplifier l'information, le Dr Olfa Moula, assistante universitaire à l'hôpital Razi, a défini la dépression comme étant « une panne du fonctionneur, un mal invisible qui envahit les émotions, le côté intellectuel, le physique, le comportemental et suite auquel rien ne marche plus».
la Cimade 

11 décembre 2012 | Centres de rétention : le gouvernement taille dans les droits

 La Cimade dénonce les conditions du nouveau marché organisant la défense des droits des personnes étrangères dans les centres de rétention, qui vient d’être publié par le gouvernement. Ces conditions vont entraîner une dégradation très inquiétante de l’accès au droit des personnes enfermées en centres de rétention.
De plus, aucune diminution du nombre de personnes enfermées dans les centres de rétention n’est envisagée. Au contraire, le ministre fait tourner la machine à expulser à plein régime en tentant de se débarrasser des grains de sable qui enrayent encore cette dangereuse mécanique.
Car ce nouveau marché a également été conçu pour organiser en détail le muselage et le contrôle des associations. Il constitue une atteinte grave à leur liberté de parole pourtant essentielle pour faire connaître les atteintes aux droits dans ces lieux fermés.

la Vie  

La réforme du droit d'asile met les associations hors d'elles

Plusieurs associations d'aide aux réfugiés dont la Cimade s'insurgent contre le projet d'appel d'offres organisant le travail dans les centres de rétention administrative où environ 51.000 étrangers en situation irrégulière sont placés chaque année.

Des scientifiques ont fait pousser des neurones !


shutterstock_14167231 - neuronesOn peut faire un nombre de choses absolument hallucinant avec… de l’urine. Ne grimacez pas, c’est un produit extrêmement polyvalent, à tel point que les scientifiques viennent de réussir à faire pousser des neurones grâce à ce fluide !
A l’annonce de cette nouvelle, c’est le scepticisme qui s’est emparé de nous. En effet, par quel miracle est-il possible de créer une entité viable, qui plus est dans le cerveau, avec ce qui est littéralement un déchet de notre corps.
Les chercheurs Chinois du Guangzhou Institutes of Biomedicine and Health, sont parvenus à faire croître ces cellules fraîchement expulsées au sein même de neurones.
Pour parler en termes exacts, les cellules rénales épithéliales, présentes dans l’urine, sont aptes à se muer en cellules souches pluripotentes. Sous ces derniers mots barbares se cachent des cellules qui peuvent se fondre dans n’importe quel type de tissu humain en seulement 12 jours.

LE REPÉRAGE DE L’ANOREXIE MENTALE


Face à un adolescent qui semble avoir une conduite anorexique, il faut savoir poser les bonnes questions. Retour sur les recommandations françaises de 2010 et sur les modalités de repérage de l'anorexie mentale.

Une étude bat en brèche le sentiment de judiciarisation de la santé

LE MONDE | 

Les conflits patients-médecins de plus en plus règlés à l’amiable


On attaque plus souvent son avocat que son médecin ! Le constat est fait dans un récent ouvrage sur "la judiciarisation de la santé" selon lequel de 2003 à 2009 le taux de réclamations concernant les premiers était de 4,2% contre 2,6% pour les seconds. Pour la première fois en France, cette étude réalisée par l’Institut Droit et Santé a passé en revue sur 10 ans (1999-2009), 8500 décisions de justice impliquant des médecins. Selon cette étude, alors que les plaintes et contentieux résultant d'accidents médicaux s'étaient multipliés dans les années 90, la tendance est désormais au règlement amiable. «On ne peut pas parler de dérive contentieuse à l’américaine», explique Didier Tabuteau co-auteur de l’ouvrage avec Anne Laude. Leur analyse montre que si la pression juridictionnelle sur les médecins a augmenté en début de période, la diminution est nette à partir de l’entrée en application de la loi de 2002 sur les droits des malades qui crée les Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI). Grâce à ces CRCI, on est on est passé de 25% des procédures amiables en 2003 à 34% en 2006.

Pour une psychanalyse pour touTEs, non à une psychanalyse homophobe


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Thamy Ayouch D. R.

Nous publions ci-dessous la réponse que Thamy Ayouch, psychanalyste, maître de conférences en psychopathologie à l’université de Lille 3, et « Professor Visitante Estrangeiro» à l’universidade de São Paulo, adresse à Monette Vacquin et Jean-Pierre Winter, auteurEs  de l'article « Non à un monde sans sexes ! », dans Le Monde  le 4 décembre 2012.

Homoparentalité : les pédiatres évoquent un risque mais pas un échec

Après les pédopsychiatres, les pédiatres se positionnent officiellement sur la question de l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel. Dans un communiqué commun, le Pr Brigitte Chabrol, présidente de la Société française de pédiatrie (SFP) et le Dr Catherine Salinier, à la tête de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) estiment que l’adoption, bien connue, et l’homoparentalité, beaucoup moins répandue, peuvent constituer des situations à risque pour le développement de l’enfant, mais en aucun cas ne promettent un échec assuré. « Le recul sur les situations d’adoption ou sur les enfants issus de couple de femmes homosexuelles ne permet pas de dire que "risque" équivaut à "échec" ».
Les pédiatres rappellent que l’enfant a besoin de liens d’attachement précoce, stables et durables, dans le couple parental en première ligne, mais aussi au-delà. Ces liens représentent une « base de sécurité nécessaire » qui permet, grâce à la résilience, de déjouer les risques de certaines situations : désaccords graves, séparations conflictuelles des parents, deuils, maladie...
La SFP et l’AFPA insistent donc sur la singularité du développement de chaque enfant. « Il n’est pas possible, médicalement parlant, de porter un pronostic de devenir dans un contexte généralement évalué ». Les pédiatres rappellent enfin que la question de la parentalité n’est pas« d’avoir un enfant », mais « qu’un enfant puisse être ».
› C. G.
lequotidiendumedecin.fr 14/12/2012

Psychanalyse, droit civil, et «mariage pour tous»

Devant l’ampleur du débat, sociétal et politique, suscité par le mouvement « Mariage pour tous » qui va donner naissance à deux manifestations antinomiques, l’une le 16 décembre prochain, l’autre en janvier 2013, on peut être assez étonné des arguments qui vont à l’encontre de ce mouvement et empruntent leurs démonstrations indignées à de pseudo vérités religieuses, et, ma « foi », pourquoi se priver, à de soi-disant vérités anthropologiques auxquelles se lieraient d’autres vérités psychanalytiques, comme si la psychanalyse, l’anthropologie, pouvaient venir à la rescousse d’un immobilisme idéologique, juridique, somme toute émotionnel et pulsionnel, profondément ancré dans les narcissismes religieux et politiques anciens, qui viserait à ne pas reconnaître, à des changements de représentations de soi et de l’autre, le droit de s’inscrire dans la loi de symbolisation commune, étatique, laïque, et républicaine.

Où meurt-on en France ?


Une étude révêle que 27% des Français meurent à domicile, la majorité des décès ayant lieu à l’hôpital. Les décès par tumeurs, pneumonie-grippe ou maladie cérébrovasculaire ont surtout lieu à l’hôpital, alors que les décès par suicide diabète et maladies hypertensives surviennent plus souvent à domicile. Alors que la répartion hôpital-ville est stable depuis 15 ans, les auteurs de l’étude parue dans le BEH estiment que la France gagnerait à "déshospitaliser" la fin de vie.

Spaun, le cerveau artificiel qui sait passer un test de QI

SPAUN, le cerveau artificiel qui sait passer un test de QIL’intelligence artificielle, cette branche de la robotique bien à part, tant prisée par les experts et autres passionnés, semble avoir aujourd’hui franchi un nouveau cap. Spaun est un « petit » cerveau artificiel capable, entre autre, de répondre à des questions comme celles que l’on trouve dans les tests de QI.
SPAUN (« Semantic Pointer Architecture Unified Network ») est donc un cerveau artificiel, conçu par l’Université de Waterloo, qui utilise un superordinateur pour modéliser 2,5 millions de neurones (là où le cerveau humain, lui, en utilise 100 milliards). Son œil électronique lui permet de lire les questions tandis que son bras écrit la réponse.