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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 novembre 2012

Recovery in psychosis


Comment traduire la notion de « recovery in psychosis » défendue par Larry Davidson du Département de Psychiatrie à l’Université de Yale. Dans son article Recherches sur le processus psychologique de guérison dans les schizophrénies : les travaux de Larry Davidson et de son groupe de Yale[1]Alain Bottéro, médecin psychiatre traduit la notion de « recovery » par guérison. Soit. Mais le terme de guérison est-il suffisamment parlant ? N’est-il pas trop chargé de moraline ?
La fraternité, une contre-culture ?

Dans une société d’individus en concurrence, la culture dominante n’est guère fraternelle. Pourtant, revendiquée sur les frontons des mairies, dans les églises, la fraternité est tangible dans de multiples lieux. En ferons-nous une culture alternative ?




LES DERNIÈRES QUESTIONS EN DÉBAT

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Les Echos du Monde Canin

Création du premier diplôme universitaire de psychiatrie vétérinaire

Info du 05/07/2012
L'université Claude Bernard Lyon 1 (faculté de médecine), VetAgro Sup campus vétérinaire et Zoopsy (association de vétérinaires comportementalistes) annoncent l'ouverture, à la rentrée 2012, du premier diplôme d'université (DU) de psychiatrie vétérinaire. Conçu pour être possible à intégrer dans l'emploi du temps d'un vétérinaire praticien, ce DU a vocation à devenir un master. Les participants à la première promotion seront définitivement choisis courant juillet. 
Source : La Dépêche Vétérinaire

La solidarité, nouvelle force économique


Publié le lundi 19 novembre 2012 


La solidarité, nouvelle - 19079931.jpg

Michel Ceva, infirmier, coordinateur et gérant de la coopérative de soins infirmiers à domicile Se Pourta ben, installée à Cannes.Serge Haouzi



Des entreprises qui s’organisent en coopérative pour préserver les emplois : la solution fonctionne. Exemples dans la région, à l’occasion du mois de l’économie sociale et solidaire
Une coopérative de soins infirmiers à domicile, voilà qui n'est pas banal. « Se Pourta ben » a été créée en février 1998 à Cannes par Michel Ceva. C'était, à l'époque, la seule coop infirmière de France. Aujourd'hui, elle est composée de onze personnes (huit aides-soignants, deux infirmiers et une secrétaire) et intervient uniquement à Cannes et La Bocca. Mais la coopérative fait également appel, si nécessaire, à des collègues libéraux. « La différence, explique Michel Ceva, infirmier, coordinateur, gérant, c'est qu'en coopérative les salariés peuvent accéder à l'actionnariat. Il n'y a pas chez nous de distribution de bénéfices ; les excédents sont reportés sur le budget suivant ».Cependant comme l'on s'en doute, « il n'y a pas vraiment d'excédents, nous venons de passer deux années difficiles car nous subissons, nous aussi, des restrictions budgétaires. »

Lanceurs d’alerte : l’Académie de médecine met en garde contre la proposition de loi sénatoriale

Tandis que les sénateurs doivent poursuivre mercredi l’examen de la proposition de loi visant à créer une haute autorité de l’expertise et de l’alerte en matière de santé et d’environnement, l’Académie nationale de médecine formule de sérieuses réserves sur cette initiative parlementaire.« Créer une haute autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement reviendrait à nier la valeur de l’expertise scientifique et la légitimité des agences et des académies à l’assurer », argumente l’Académie de médecine. Réclamée par le groupe écologiste du Sénat, cette nouvelle instance compliquerait davantage « un dispositif d’expertise officielle qui gagnerait au contraire à être simplifié et clarifié », poursuit l’Académie. Dans leur exposé des motifs, les sénateurs écologistes précisent que cette haute autorité de l’expertise ne vise pas à remplacer les mécanismes existant mais uniquement à les« compléter » par des procédures permettant à de nouveaux types d’alertes de voir le jour et d’être instruites. Cette haute autorité « pourra constituer une instance d’appel en cas d’expertises contradictoires » et être ainsi « garante de l’instruction des situations d’alerte ».

EXCLUSIF : quand les charlatans ont leurs entrées à l'hôpital

Plus de six mois d’enquête et ce constat inquiétant : centres anticancer, cliniques et universités sont infiltrés par des organisations sectaires et des pseudo-thérapeutes aux pratiques dangereuses pour les malades. Illustration avec le colloque APSAMED, une association de thérapeutes aux pratiques douteuses qui a pourtant ses entrées à l'hôpital. Des révélations à lire dans Sciences et Avenir 789.

L'ARTICLE QUI paraît jeudi 25 octobre dans Sciences et Avenir révèle par exemple les activités douteuses de l’Association de Prévention pour la Santé par les Médecines Douces (APSAMED). En mai dernier, cette organisation qui regroupe un large réseau de pseudo-thérapeutes, a été accueillie par l’hôpital Paul Desbief à Marseille pour trois jours de « séances découvertes ».
Régis Sauder, "je ne voulais pas incarner la maladie mentale"
Après "Nous, Princesses de Clèves", le réalisateur Régis Sauder livre un autre documentaire, "Être là". Il a été tourné auprès de soignants psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes de la maison d'arrêt marseillaise des Baumettes. Le cinéaste a défendu son film sur notre plateau.
Être là est d'abord un film sur le travail. Celui des soignants psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes qui reçoivent, au coeur de la prison des Baumettes, les détenus, devenus, le seuil des cellules de soin franchi, patients. Énigmatique, le titre fait référence, selon Régis Sauder à "[sa] position de cinéaste, mais aussi à la volonté des soignants d'être au plus près des hommes en souffrance. Être là c'est aussi la question que se posent ces patients détenus, sur cette place occupée derrière les murs de la prison."
Dans un contexte de criminalisation de la maladie mentale, Être là est un film utile, "qui fait réfléchir sur la place à laquelle notre société situe les plus fragiles d'entre nous. Comment à l'intérieur même d'un lieu de détention aménager un espace de soin et d'écoute qui n'a rien à voir avec la détention." Les détenus n'apparaissent qu'à travers les visages des soignantes, filmées en gros plan. "Le travail de soin est d'abord l'écoute. L'outil premier est le visage, ce visage dont la vocation est d'être un miroir pour les patients. Je ne voulais pas incarner la maladie mentale (en filmant les détenus, ndlr). Elle se décrit par ces trajectoires de vie."
Régis Sauder affirme que sa vision n'a pas changé à la suite de la réalisation du film. "Je savais ce que j'allais trouver, l'éthique admirable des soignants. Mais ce qui a changé, c'est cette prison de classes : on y trouve les plus fragiles, les plus malades, les plus pauvres, les plus démunis, des fragments de vie brisées, un manque d'amour, l'échec de l'institution. On entend beaucoup de désespérance."
Le film actuellement au cinéma, restera à l'affiche de l'Alhambra - 2 rue du cinéma, Marseille 16 e - jusqu'au 25 novembre.
Par Elodie Crézé, le 14 novembre 2012

Il a filmé la schizophrénie, vue par la famille











Dans le film, face-à-face entre le fils Karim et son père Robert.













Mickaël Hamon, réalisateur.

À la terrasse de ce café du centre-ville, il fume beaucoup, Mickaël. Comme Karim, l'un des héros de son dernier documentaire. « La cigarette, c'est une béquille », avoue le réalisateur nantais. Il souffre de schizophrénie. Sa maladie, stabilisée, cet intermittent marié et père de deux enfants l'a acceptée et tente de faire changer le regard de la société.
En 2008, il a d'abord posé sa caméra au groupe d'entraide mutuelle de Nantes, fréquenté par des hommes et des femmes atteints de schizophrénie, de dépression ou de troubles bipolaires. Après la folie, son documentaire, est sorti en 2008, produit par Plan large production. Les témoignages bouleversants éclairent sur la douleur quotidienne de ces malades. « Cette fois, j'ai choisi de m'intéresser à la famille du malade, aux répercussions que la maladie entraîne. J'ai pris contact avec l'Unafamassociation qui soutient et informe les familles confrontées aux troubles psychiques d'un des leurs. C'est lors d'un groupe de parole que j'ai rencontré Robert. »
Robert, c'est le père de Karim, malade psychique. Jeune trentenaire, ce dernier alterne des phases de repli avec des périodes d'exaltation. Seuls ses parents et sa soeur, qui ont quitté Soissons pour vivre à Nantes, l'empêchent de sombrer.
Tournage difficile
Pour ce film, il a fallu les convaincre, grâce à un long travail d'approche. Mickaël, avec son vécu et sa connaissance de la maladie, y est parvenu. Fin 2010, les premières images se sont tournées lors de repas partagés, de discussions, du voyage au Maroc. « J'ai souvent laissé les choses se faire. » Sans occulter les situations tendues, les confrontations difficiles, le désarroi du père face aux interrogations permanentes du fils. De l'aveu du réalisateur, le tournage n'a pas été simple. Pour lui comme pour les différents protagonistes. Mais le résultat est là, un film sensible sur un sujet complexe qui dérange. « Je suis content de ce film, il est plus abouti. Mais je me suis posé beaucoup de questions, j'ai failli arrêter, j'ai eu des doutes... Aujourd'hui, je sais que j'ai eu raison de persévérer. »
Magali GRANDET.

Freud, l'homme qui aimait être père

Loin d'être formel, distant ou protocolaire, l'inventeur de la psychanalyse fut le plus proche et le plus moderne des «pater familias». On publie aujourd'hui les «Lettres à ses enfants», volumineux recueil d'inédits.


SIGMUND FREUD MUSEUM/AP/SIPA
SIGMUND FREUD MUSEUM/AP/SIPA
Freud, dans la vie courante, je le vois très peu père», s'amusait à dire Lacan en 1960, à Bruxelles, dans son «Discours aux catholiques». Il est vrai qu'en ce temps-là on pouvait fantasmer sur le style de Freud père de famille. Car cela restait un mystère. On connaissait Freud (1856-1939) en père fondateur du mouvement psychanalytique. Il s'est, du reste, lui-même chargé de se présenter en 1925 dans un de ses textes, sa Selbstdarstellung (Sigmund Freud présenté par lui-même), où il rend compte de son rapport à sa découverte. On connaissait aussi Freud correspondant avec ses élèves et confrères, comme Wilhelm Fliess, Sandor Ferenczi, Carl Gustav Jung ou Karl Abraham. On connaissait enfin Freud déployant à travers son œuvre les concepts de la psychanalyse et la logique de la cure analytique. Mais on ne connaissait pas encore Freud en famille. La volumineuse et canonique biographie de Freud par son élève Ernest Jones nous présente, certes, les événements qui ont rythmé la vie intime de Freud (fiançailles, mariage, naissances, deuils), mais, aussi riche fût celle-là, l'homme Freud en tant que père restait un chapitre ignoré de l'histoire de la psychanalyse. 



L’Atelier de criminologie lacanienne*,

parrainé par L’ACF-IdF et l’Envers de Paris,


poursuit la saison juin 2012 -2013 par une deuxième soirée qui aura lieu le mercredi 28 novembre 2012, 20h30,
31, rue de Navarin, 75009, M° : Pigalle
Présentation de la soirée : Dario MORALES, psychanalyste, membre ECF, « la honte, la suffisance »
Thème : L’aveu sous le regard de la honte
Nadia ZAGUEE AMORIM,  psychologue à la PJJ, service éducatif en milieu ouvert (94), « De Richard III à Fabien 14 ans : la honte de l’agresseur sexuel »
Emmanuelle CHAMINAND EDELSTEIN, psychologue, Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (94), « La honte, un instant de voir qui engage le corps, une figure du réel »
Discutant : José RAMBEAU, psychanalyste, membre ECF
D’autres soirées auront lieu dès la rentrée et se poursuivront jusqu’à juin 2013
Le thème général de la recherche : Honte, culpabilité et responsabilité
Novembre : L’aveu sous le regard de la honte
Février : la honte et l’embarras de l’être
Avril : la honte et le temps de la culpabilité
Juin : la hontologie de la responsabilité
Coordination : Dario Morales ; e-mail : damofer@orange.fr
Téléphone : 06 61 72 46 48

*l’enregistrement de la soirée du 27 Juin ; l’Imposture pathologique est audible sur www.radio-a.com

Sept salariés sur dix jugent leur travail nerveusement fatigant

Le Monde.fr avec AFP | 
Environ trois salariés sur dix (31 %) rapportent avoir vécu une réorganisation ou une restructuration de leur entreprise au cours des douze derniers mois, selon une enquête menée par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, rendue publique mardi 23 octobre. Selon cette étude annuelle "Santé et bien-être des salariés" menée avec la société d'études Sociovision, le nombre de salariés concernés par ces réorganisations est en hausse de onze points depuis 2009.
Les salariés des entreprises de plus de cinq cents personnes sont particulièrement touchés, 40 % rapportant avoir subi une réorganisation ou restructuration, contre 25 % des salariés des entreprises de vingt à quarante-neuf personnes. Parmi les sondés, 16 % indiquent avoir dû changer de poste ou de métier (+4 points par rapport à 2009).

Une start-up française innove avec une nouvelle classe d'antidouleurs

 

Une start-up française innove avec une nouvelle classe d'antidouleurs

LEMONDE.FR avec AFP | 07.03.12 | 

Une nouvelle classe d'antidouleurs fonctionnant sur un mécanisme naturel a été mise au point par une start-up française qui a présenté mercredi 7 mars des premiers résultats encourageants laissant espérer une commercialisation d'une nouvelle molécule à l'horizon 2017.

"Aucun type d'analgésique avec un tel potentiel d'efficacité n'a été mis sur le marché au cours des vingt dernières années en dépit d'une recherche particulièrement active", assure le Pr Bernard Roques, cofondateur de la start-up Pharmaleads, qui conduit ces recherches.
"MORPHINES INTERNES"
Le principe d'action se base sur les enképhalines, des "morphines internes"secrétées naturellement par le corps, sur lesquelles le Pr Roques travaille depuis plus de trente ans. Les enképhalines "donnent la même réponse analgésique"que la morphine, dérivé de l'opium bon marché abondamment utilisé dans les hôpitaux pour soulager la douleur.
Mais les enképhalines ont le désavantage d'avoir "un temps de vie extrêmement court car elles sont dégradées très rapidement par deux enzymes", explique le PrRoques. "L'idée très simple" du PL37, la molécule mise au point par Pharmaleads, "c'est d'inhiber complètement ces deux enzymes, ce qui va augmenter la concentration des enképhalines dans le corps avec un effet puissant, un temps de vie très long et une réponse de type morphinique".
UNE COMMERCIALISATION D'ICI CINQ ANS
"La morphine est une substance exogène qui a le désavantage d'avoir des effets secondaires : sédation, constipation, dépression respiratoire en cas de surdosage et problèmes de dépendance", énumère le Pr Roques. "Ce n'est pas le cas pour les enképhalines endogènes" d'après les résultats de deux premières études réalisées sur des sujets volontaires.
Ces deux essais, objets d'une publication prochaine dans la revue spécialiséeNature Review Drug Discovery, démontre "la sécurité d'emploi du PL37" qui ne fait apparaître "aucun effet indésirable" comme ceux de la morphine. En outre un des tests "a permis d'obtenir une première preuve d'efficacité du produit", souligne la société. Pharmaleads compte procéder à la commercialisation de la PL37 avec l'appui d'un grand groupe pharmaceutique d'ici cinq ans.
DOULEURS NEUROPHATIQUES
La nouvelle molécule "cible les douleurs neurophatiques", ces douleurs qui sont la conséquence d'une souffrance directe des nerfs périphériques, explique le PDG de Pharmaleads, Thierry Bourbié. Ce type de douleur est déclenché par des maladies métaboliques comme le diabète ou virales comme le zona, ou bien par la compression d'un nerf (par une tumeur ou une lésion) ou encore par un traitement contre le cancer ou contre le sida.
Or ces douleurs sont actuellement mal prises en charge par les médicaments existants. Les antalgiques habituels, paracétamol et anti-inflammatoires et même les dérivés de la morphine, ne les traitent pas ou peu. Pharmaleads met au point deux autres classes de médicaments, basés sur le même principe, dans l'espoir de répondre à tout l'éventail des douleurs (post-opératoires, cancéreuses, arthrosiques, etc.) sur un "marché global de la douleur" en forte expansion, évalué à 40 milliards de dollars par an.

MISE AU POINT

Psychiatrie

L'ANXIÉTÉ EN MÉDECINE GÉNÉRALE


Le médecin généraliste est confronté à toute la gamme des manifestations de l'anxiété. Comment juger du caractère pathologique de l'anxiété ? Quelle prise en charge proposer ?

dimanche 18 novembre 2012

Le rire pour regarder autrement

LE MONDE | 

L'exposition "Mur de rires" au Carrousel du Louvre, à Paris.

Le Mois du handicap, qui donne lieu à plusieurs initiatives en novembre, et la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées (du 12 au 18 novembre) sont l'occasion de porter un autre regard sur la différence. C'est ce que propose notamment l'exposition "Mur de rires", conçue par Nicolas Favreau, qui se tient au Carrousel du Louvre, à Paris, jusqu'au 19 novembre.
Quelque 800 rires et sourires de personnes handicapées mentales sont projetés sur plus de 40 écrans. Rire ensemble et ne pas rire les uns des autres, tel est l'objectif du réalisateur, qui a travaillé plus d'une année à cette oeuvre. "Le but est aussi de montrer le handicap autrement, en allant dans des lieux de passage", précise Nicolas Favreau.
Les visiteurs peuvent interagir, en souriant dans un miroir, en écrivant sur la page Facebook du mur ou en envoyant des messages twitter, qui sont publiés en temps réel.

L'exposition "Mur de rires" au Carrousel du Louvre, à Paris.

Mur de rires, au Carrousel du Louvre, 99, rue de Rivoli, Paris 1er. Jusqu'au 19 novembre. murderires.org

Alcoolo-dépendance : lancement d’une nouvelle étude d’envergure sur l’efficacité du Baclofène

Le Pr Michel Reynaud (chef du service psychiatrie et addictologie à l’hôpital Paul Brousse – Villejuif) annonce le lancement dans toute la France d’un nouvel essai clinique qui évaluera l’efficacité du baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance. Le protocole a été validé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et par le Comité de protection des personnes (CPP) d’Ile-de-France (VII-Bicêtre).
LIGUE FRANÇAISE POUR LA SANT MENTALE

La société en mouvement : Prévention, santé mentale, complexité et résilience

Colloque les 13 & 14 décembre 2012 à l’Espace Reuilly 21, rue Hénard - Paris 12ème
Coordination générale: Nataline Alessandrini-Leroy, directrice de la LFSM
Organisé par La Ligue Française pour la Santé Mentale & Le Centre Françoise Minkowska à l’occasion de son cinquantenaire
Sites internet : www.lfsm.org et www.minkowska.com

Un "GPS santé" pour les patients franciliens en 2013


A l'occasion de la journée "Ethique dans les usages du numérique en santé", organisée par l'Ordre, professionnels et acteurs du monde de la santé ont fait le point sur les perspectives d’un "GPS" santé pour orienter le patient dans l'offre d'information qui circule en masse sur Internet. Une plateforme d'information sur la santé dont l'ARS Ile-de-France est à l'initiative est prévue pour 2013. Le prélude à un grand portail national ?

Hôpital psychiatrique de Bingerville: Comment les travailleurs côtoient la mort
Bras et dents cassés, lèvres arrachées
14 novembre 2012
DOMINIQUE FADÉGNON


























A l’hôpital psychiatrique de Bingerville, les bras ou les dents des membres du personnel ont été cassés, alors qu’ils administraient des soins à des malades mentaux. Comment ces spécialistes se font-ils avoir au point de penser qu’ils vivent un véritable enfer sur terre? Notre enquête.






EHS de psychiatrie d'El Maâdher

Une structure inexploitée

le 14.11.12

Cet  hôpital, qui a vu le jour en 2010, avec un coût de réalisation de plus de 1,5 milliard de dinars, ne fonctionne qu’au tiers de ses capacités
.Derrière la sérénité et le calme qui règnent à l’hôpital psychiatrique d’El Maâdher, sis à 20 km à l’est du chef-lieu de wilaya, sourd une tempête d’absurdités liées à la gestion. Ce nouvel hôpital qui a vu le jour en 2010, dont le coût de réalisation s’est élevé à plus de 1,5 milliard de dinars, ne fonctionne qu’au tiers de ses capacités.

Neurologie : volte-face sur l'électrochoc


Les effets thérapeutiques de l'électroconvulsivothérapie reposent, au moins en partie,
sur des propriétés de neuroplasticité.
Les effets thérapeutiques de l'électroconvulsivothérapie reposent, au moins en partie, sur des propriétés de neuroplasticité. | Editions Solal

Les idées reçues ont la vie dure. Lancez la conversation sur les électrochocs autour de vous et vous obtiendrez immanquablement un flot de réactions négatives : association spontanée au film Vol au-dessus d'un nid de coucou avec Jack Nicholson (qui date de 1975, soit près de quatre décennies) ; image d'un traitement psychiatrique brutal, voire inhumain, en tout cas dépassé... Pourtant, un ouvrage collectif récent sur le sujet, L'Electroconvulsivothérapie. De l'historique à la pratique clinique : principes et applications (éditions Solal, 403 p., 45 euros), invite à en finir avec la réputation sulfureuse de cette technique, aussi appelée sismothérapie.
Coordonné par deux psychiatres, les docteurs David Szekely et Emmanuel Poulet, et rédigé par plus de cinquante contributeurs, ce livre de référence s'adresse avant tout à un public de professionnels. Mais il a le grand intérêt de montrer que les pratiques actuelles sont scientifiquement validées et correctement encadrées, du moins dans un pays comme la France. Plus étonnant, on réalise à travers les nombreuses références scientifiques citées que l'électroconvulsivothérapie fait toujours l'objet d'un champ intense de recherches pour préciser ses modes d'action, optimiser l'efficacité et réduire les effets secondaires, évaluer de nouvelles indications...