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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 6 décembre 2011


L'ordre à huis clos

Alors que le conseil national de l'ordre se réunit aujourd'hui, sans que l'on sache quel sera l'objet des discussions, le ministère réaffirme qu'il ne contraindra pas les infirmières à cotiser.

Comme nous l’annoncions début octobre, les membres du conseil national de l’ordre des infirmiers se réuniront aujourd’hui, lundi 5 décembre, rue Sainte-Anne, à partir de 10 heures. L’ordre du jour de ce premier conseil après la crise de cet été reste cependant inconnu - pour ne pas dire sous les verrous. Joint par la rédaction, Karim Maneri, secrétaire général de l’ordre, n’a d’ailleurs pas souhaité dévoiler son contenu. En revanche, il a indiqué que 108 000 infirmières seraient aujourd’hui inscrites à l’ordre. Parmi elles, 86 400 infirmières, soit quelque 80 %, seraient à jour de leur cotisation. Un bon résultat par rapport au tableau de marche qui avait été adopté en septembre dernier, dans le cadre du plan de redressement de l’ordre. Ce dernier prévoyait en effet d’engranger 89 387 cotisations au 11 décembre. L’objectif est donc réalisable et permettrait à l’ordre d’échapper à la déconfiture.
 
Mesure conservartoire
Par ailleurs, selon nos sources, les services juridiques du ministère de la Santé étudient les possibilités de prolonger les mandats des élus régionaux et départementaux arrivés à leur terme fin novembre. « La situation est plus complexe que celles des conseillers nationaux, car le mandat des élus locaux est effectivement achevé. On cherche des solutions et on va les trouver », assure-t-on au ministère. Pour mémoire, le 24 novembre dernier, soit la veille de l’extinction de certains mandats, un décret ministériel les avaient prorogés pour une durée de deux ans. « C’était une sorte de mesure conservatoire car on ne pouvait pas obliger l’ordre à organiser des élections qui lui auraient coûté 1,5 millions d’euros. Nous lui avons ainsi permis de ne pas boire la tasse », indique-t-on au ministère. En clair, le gouvernement ne voulait pas endosser l’habit du bourreau qui donne le coup grâce… 
Le ministère confirme également qu’il ne prendra aucune mesure de contrainte à l’égard des infirmières qui ne veulent pas cotiser à l’ordre. « Si les infirmières veulent faire vivre leur ordre, elles savent comment faire. Nous sommes à quelques mois des élections présidentielles, et quelle que soit sa couleur, le prochain gouvernement aura une lecture politique différente vis-à-vis de l’ordre. En attendant, notre position est celle de la neutralité », confie le ministère. 
 
Françoise Vlaemÿnck

Les échographies commerciales pour les bébés, ça suffit !

05/12/2011
     
 
Ces échographies en 3 ou 4D avec vidéo ne seraient pas sans risque, « si minime » soit-il, indique le Pr Jacques Lansac. - Phanie
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) s’alarme, par la voix de son ancien président Jacques Lansac, des offres commerciales d’échographies destinées à donner aux parents les premières images souvenirs de leur enfant.
Pour des prix variant de 60 à 140 euros, ces échographies en 3 ou 4 dimensions avec vidéo ne seraient pas sans risque, « si minime »soit-il, indique le praticien dans un communiqué. Ces échographies peuvent conduire à une exposition du futur bébé aux ultrasons« pendant une demi-heure », poursuit le Pr Lansac, qui préside la Commission nationale d’échographie obstétricale et fœtale. Cette exposition, qui « se focalise sur la face et les organes génitaux », est« très différente » de l’échographie médicale, où le faisceau d’ultrasons est constamment déplacé, avec une brève exposition de chaque zone. Le gynécologue-obstétricien met en garde contre « les effets thermiques et mécaniques des ultrasons », qui ne sont pas « forcément anodins », en particulier pour le cerveau et l’œil.
« Tout le monde a dit que ce n’était pas bien, mais personne ne bouge », s’insurge le spécialiste en citant notamment un avis de l’Académie de médecine en 2004 et un autre de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé en 2005. « Il faut réserver l’échographie aux gens qui savent s’en servir, les médecins et les sages-femmes. » Les professionnels de santé attendent toujours la publication d’un arrêté à ce sujet : une attente incompréhensible alors que l’on fait grand cas des risques de l’utilisation des téléphones portables pour les enfants, souligne le Pr Lansac.
› STÉPHANIE HASENDAHL

Hôpital : résultats officiels des élections professionnelles

lequotidiendumedecin.fr 05/12/2011
 
La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a rendu publics les résultats consolidés des élections professionnelles qui ont eu lieu dans 2 467 établissements le 20 octobre dernier. La CGT l’emporte avec 33,61 % des voix, un résultat en augmentation par rapport aux précédentes élections de 2007 (31,48 % des voix). La CFDT conserve la deuxième place avec 24,39 % des suffrages (contre 24,37 % en 2007) et FO monte sur la troisième marche du podium avec 22,78 % des voix, contre 22,12 % en 2007.
Sur les 1 005 673 électeurs, le taux de participation réelle, après décompte des bulletins blancs et nuls, est de 49,04 % des voix. Un chiffre en baisse par rapport au précédent scrutin, où le taux de participation était de 55,95 %.
› A. B.-I.

Norvège : Anders Breivik conteste être un "schizophrène paranoïaque"

LE SAMEDI 3 DÉCEMBRE 2011

Cette semaine les experts psychiatres avaient qualifié l'auteur présumé des attaques du 22 juillet dernier de "malade mental". Aujourd'hui Anders Behring Breivik estime avoir été "mal compris".

Le procès de Breivik est prévu pour le 16 avril 2012 © Reuters
Par la voix de son avocat, car il n'a pas le droit de s'exprimer publiquement, Anders Behring Breivik conteste le rapport des experts psychiatres. Il estime être sain d'esprit et considère que le rapport contient "des erreurs factuelles, des mensonges et des déclarations sorties de leur contexte".
Le parquet norvégien avait, mardi dernier, déclaré que l'extrémiste de droite souffrait d'une "schizophrénie paranoïaque", ce que conteste l'auteur présumé des attaques. Selon l'un de ses avocats, "il est préoccupé par le fait que les experts n'ont pas assez de connaissance des idélogies politiques. Il pense qu'ils ont qualifié de bizarres certaines de ses déclarations qu'il estime ne pas être bizarres".
Ce rapport doit maintenant être examiné par une commission médico-légale qui devra s'assurer de sa conformité. Si le diagnostic est confirmé, l'homme de 32 ans risque un internement dans une établissement psychiatrique, éventuellement à vie. Son procès doit s'ouvrir le 16 avril prochain.


Breivik n'est pas pénalement responsable selon les experts

29/11/2011

Le rapport des psychiatres, remis mardi au tribunal, conclut à la folie de l'auteur des attentats d'Oslo et d'Utoeya. Selon le procureur, Breivik ne pourra être emprisonné mais il pourra être condamné à être interné en hôpital psychiatrique.


Coup de théâtre dans l'enquête sur les attentats ayant frappé la Norvège en juillet dernier. Les psychiatres ayant examiné Anders Behring Breivik, dont les attaques ont tué 77 personnes et ébranlé le pays, ont conclu à la folie et à son irresponsabilité pénale, a annoncé mardi le parquet d'Oslo, confirmant les révélations du quotidien Verdens Gang. Les deux experts, qui ont rencontré 13 fois le forcené et analysé ses 130 heures d'interrogatoire, estiment que Breivik «a développé avec le temps une schizophrénie paranoïaque». La psychose a altéré son jugement en amont et au moment des attaques. «Il se voit comme le chevalier le plus parfait depuis la Seconde Guerre mondiale. Il a commis ses «exécutions par amour pour son peuple».

Si la justice suit le rapport, l'extrémiste de droite ne pourra donc pas être condamné à la prison, a rappelé le procureur. Le forcené sera sans doute interné dans un établissement psychiatrique où il sera astreint à des soins obligatoires. «Si la conclusion finale est que Breivik était irresponsable, nous demanderons au tribunal qu'il reçoive un traitement mental obligatoire qui pourrait lui être administré à vie», a précisé la magistrate. En pratique, un juge se prononcera tous les trois ans sur son maintien en hôpital. S'il était déclaré «soigné» de sa psychose mais restait considéré comme dangereux pour la société, Breivik pourrait être alors transféré dans une prison.

Procès prévu en avril 2012

Rendu avec un mois de retard, le rapport de Synne Serheim et de Torgeir Husby va être examiné par une commission médico-légale qui devra s'assurer qu'il remplit toutes les exigences professionnelles. Le dernier mot sur la responsabilité pénale de Behring Breivik revient au tribunal, qui valide généralement les recommandations des experts.

Ces conclusions constituent une surprise. En juillet le responsable du département norvégien de médecine légale estimait qu'il était peu probable que Breivik soit déclaré fou tant ses attaques avaient été soigneusement planifiées, préméditées et exécutées. Le 22 juillet, il avait fait exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo puis avait ouvert le feu pendant près d'une heure et demie contre un rassemblement de jeunes travaillistes sur l'île d'Utoeya, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale norvégienne. Se disant en croisade contre l' «invasion musulmane» et le multiculturalisme en Europe, Behring Breivik a reconnu être l'auteur des faits mais a refusé de plaider coupable. Son geste était «atroce mais nécessaire» et relevait d'un «acte de guerre». Il est toujours en détention provisoire dans une prison de haute sécurité. Son procès doit s'ouvrir le 16 avril 2012.


TRIBUNAUX. PERSONNE NE SE BOUSCULE POUR RENFORCER LA LISTE DES EXPERTS.La justice manque de psys

le 05/12/2011

En Saône-et-Loire, il ne reste plus que trois experts psychiatres pour deux tribunaux.  Photo S. F.
En Saône-et-Loire, il ne reste plus que trois experts psychiatres pour deux tribunaux. Photo S. F.






Surcharge de travail, rémunération trop faible, la mission d’expert psychiatre auprès des tribunaux ne suscite plus de vocation, alors que les juridictions en ont de plus en plus besoin.

Ils étaient quatre, et l’un d’eux vient de décider d’arrêter. En Saône-et-Loire, sur la quarantaine de psychiatres en exercice, personne ne se bouscule pour renforcer la liste d’experts auprès de la Cour d’appel de Dijon et travailler pour les magistrats de Chalon ou Mâcon. Une situation similaire à celle de nombreuses juridictions où la démographie médicale n’est pas à la fête. « Il y a une diminution d’experts médicaux, et un déficit en psychiatrie, confirme Christophe Rode, procureur de la République à Chalon. Nous avons souvent besoin d’eux et cela peut entraîner des retards dans des dossiers. À l’instruction, l’expertise psychiatrique peut être le dernier acte à mener ». « On les missionne régulièrement, pour des permissions de sortie ou des aménagements de peine, explique un juge d’application des peines chalonnais. Il ne faut pas tout ramener à une question de moyens, mais cette évolution est inquiétante ».

Des demandes venant de Roanne, Auxerre, Moulins

Un manque que les récentes évolutions législatives n’ont fait qu’accroître. Les procédures dans lesquelles une expertise psychiatrique doit être demandée se sont multipliées. « Auparavant, on ne réalisait des expertises que pour les délinquants sexuels, rappelle le docteur Gérald Alloy, expert depuis 1985. Aujourd’hui, pour éviter la récidive, les expertises se font selon la durée de la peine du condamné. Nous expertisons aussi en amont dès qu’une qualification est criminelle ou que la personne est sous tutelle, car on ne juge pas un malade ». Une situation « paradoxale » : « il y a de moins en moins d’experts et on multiplie les demandes ! Le législateur ne se rend pas compte ». « C’est dramatique, car pour qu’un détenu puisse bénéficier d’un aménagement de peine, il faut une expertise, poursuit le docteur Gérald Alloy. On reçoit des courriers de juges d’Auxerre ou de Roanne qui cherchent des psychiatres. Dans certaines régions, il y a même des détenus qui demandent à changer de prison car ils ne parviennent pas à en voir un ».
Les tribunaux sollicitent régulièrement les conseils de l’ordre, sans grand succès. « Le problème est lié à la démographie médicale, analyse le docteur François Copreau, vice-président du conseil de l’ordre des médecins de Saône-et-Loire. Les médecins ont moins de disponibilité. En plus, ils doivent suivre une formation continue pour être expert, et ce travail n’est pas très bien rémunéré ».

Peur de l’engrenage et d’être « épinglé »

Les missions sont chronophages : il faut parfois se rendre à Varennes-le-Grand, ou sur le lieu d’une garde à vue, puis rédiger un rapport qu’il faudra peut-être présenter devant une cour d’Assises. « Quand il y a peu d’experts, si l’un accepte une mission et que les magistrats sont satisfaits, ils vont le solliciter de plus en plus, poursuit le docteur Copreau. C’est un engrenage que beaucoup préfèrent éviter ». Le docteur Alloy, qui travaille en milieu hospitalier, passe ses samedis matins « à la prison » et « dicte ses rapports le dimanche », craint que les expertises finissent par se faire à Paris ou à Lyon, sans connaissance du contexte des faits ni des magistrats. « Quand j’ai été formé, ça faisait partie de notre travail, rappelle-t-il. Je considère ça comme une responsabilité sociale. Mais les jeunes ne veulent plus prendre le risque de se faire épingler, comme cela arrive après certains faits-divers. » L’expert tente malgré tout de transmettre la fibre à ses internes. Car ces missions sont aussi « passionnantes » : « Nous rencontrons beaucoup de gens différents, et c’est intéressant de faire un diagnostic rapide et compréhensible. Avec nous, beaucoup de ces personnes sont écoutées pour la première fois. On ne se contente pas des faits : on les replace dans le cadre de leur vie »
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Lacan et l’acte
[dimanche 04 décembre 2011]
PSYCHANALYSE
Couverture ouvrage
JACQUES LACAN À HOLLYWOOD, ET AILLEURS
Slavoj Zizek
Éditeur : ACTES SUD
364 pages /22,61 € sur
Résumé : A une trentaine d’année de la mort de Lacan, Slavoj Zizek se lance dans un édifice théorique baroque afin de démontrer l’actualité de la psychanalyse : complexe mais passionnant.
Secouer la penséeSi la légende raconte que la plupart des maîtres à penser sont morts au seuil du XXIème siècle et qu’il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer la disparition de ces grandes figures et de leurs grands systèmes, Slavoj Zizek n’en demeure pas moins l’un des théoriciens les plus prolifiques et les plus libres du panorama mondial de la philosophie contemporaine. Sans relâche, il accumule conférences et publications aux quatre coins du globe. D’un ouvrage à l’autre, il ne cesse justement de convoquer simultanément les monstres sacrés des temps passés : la psychanalyse de Lacan, le matérialisme de Marx et l’idéalisme de Hegel. A ses références théoriques, Zizek n’hésite pas à mêler le réel le plus varié de nos vies : blagues et bons mots, anecdotes personnelles et politiques mais aussi d’innombrables références littéraires et artistiques allant du plus populaire au plus pointu. Des mélanges aussi détonnant que complexes, parfois même explosifs, souvent fulgurants. On pourrait presque affirmer qu’il s’agit là de la méthode de travail de Zizek ou, tout au moins, de son style : "jouer l’art noble et la culture de masse l’un contre l’autre, c’est-à-dire les interpréter alternativement l’un à partir de l’autre" 1. Bref, Zizek s’empare des plus hautes sphères de la philosophie comme des plus menus faits de nos existences (le livre Jacques Lacan à Hollywood et ailleurs s’ouvre ainsi sur le dégoût de Zizek pour ceux qui s’échangent leurs plats au restaurant chinois) pour théoriser, c’est-à-dire : les mettre en lumière l’un par l’autre sous un jour nouveau et, la plupart du temps, par un tour de force dialectique, renverser les évidences qui encadraient l’un et l’autre. 
Lire la suite ici

« L’accusé est-il responsable au plan pénal ? »

04/12/2011
Maître Hubert Delarue
Avocat de Stéphane Moitoiret
« La chambre de l’instruction a fait le choix de renvoyer Stéphane Moitoiret devant la Cour d’assises. C’est un choix que je respecte, même si je ne le partage pas. Pour nous, les avocats de la défense, la question principale, essentielle, sera de faire en sorte que la Cour et le jury s’interrogent sur le fait de savoir si l’accusé avait son discernement altéré ou aboli au moment des faits. C’est la question centrale de ce procès, et qui n’a cessé de faire débat depuis trois ans : Moitoiret est-il responsable au plan pénal ou pas ?
Ce garçon est schizophrène, tout le monde est d’accord là-dessus, mais c’est un schizophrène qui est pris en charge depuis plus de trois ans. Ce sera nécessairement une difficulté qu‘il faudra surmonter, essayer de remonter le temps, sur la base des interrogatoires, de ses premières auditions, des comptes-rendus des experts. Le Moitoiret d’il y a trois ans et demi n’est pas le Moitoiret d’aujourd’hui. Il est forcément mieux aujourd’hui parce qu’il se soigne, ou alors c’est vraiment tragique pour la psychiatrie et pour le corps médical français.
Personnellement, je l’ai encore trouvé très confus. Il dit des mots, oui. Des phrases ? Je souhaiterais qu’il puisse en faire, parce que je comprends totalement l’attente des parties civiles, qui sont en droit d’entendre des explications de sa part ».
Propos recueillis par Vincent Lanier

Autisme et Psychanalyse aujourd'hui

CIPPA

Je vous transmets le courrier  de la Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes s'occupant de personnes avec Autisme (CIPPA) 

et un petit mot du Pr Pierre DELION, pédopsychiatre

"Un film "le mur : autisme et psychanalyse" réalisé par Sophie Robert, circule sur le net actuellement depuis quelques semaines. Ce document résulte d'une série d'interviews effectués auprès de plusieurs d'entre nous sur un sujet complexe et difficile à traiter en quelques mots. Le montage se révèle une entreprise de disqualification de la psychanalyse et présente une version pervertie des positions des personnes interrogées. Devant cet abus de confiance manifeste, certains psychanalystes ont réagi en portant plainte contre la réalisatrice. La CIPPA (coordination internationale des psychanalystes psychothérapeutes de personnes autistes) fondée par Geneviève Haag et présidée par Dominique Amy, nous a proposé de réunir un dossier regroupant un certain nombre d'informations parmi lesquelles figurent les témoignages de Bernard Golse, Laurent Danon Boileau et Pierre Delion, membres de la CIPPA et de Christine Loisel, sur les circonstances dans lesquelles nous avons été piégés. Plutôt que de répondre par la polémique, nous préférons diffuser largement les pièces du dossier (à lire en PJ), afin que les personnes intéressées puissent avoir des éléments sur ce que les psychanalystes peuvent apporter aux enfants autistes, et à leurs parents, et juger par elles-mêmes du niveau des attaques dont nous sommes, pour beaucoup d'autres, les cibles actuelles."
 
Pierre Delion
 

Travail, des jeunes témoignent: Joanne, psychomotricienne
Dans le cadre de sa grande enquête sur le travail, «La Croix» est allée à la rencontre de jeunes encore étudiants ou actifs depuis peu.
Ils racontent leurs espoirs et leurs appréhensions face au monde du travail, dans une série de vidéos publiées sur La-Croix.com.
Aujourd'hui, Joanne psychomotricienne. Fraîchement diplômée, cette jeune femme de 24 ans a choisi de travailler en psychiatrie. Passionnée par son métier, elle souhaite continuer à se former pour avoir, dit-elle, « plusieurs cordes à [s]on arc et continuer à avancer ».
Paula Pinto Gomes