dimanche 2 juin 2024

Sommes-nous dans une société de plus en plus individualiste ?

Vendredi 17 mai 2024 

Provenant du podcast

Avec philosophie

"L'individualisme peut être entendu comme la glorification, non du moi, mais de l'individu en général"  Émile Durkheim ©Getty - RLT_Images

Notre siècle serait celui du règne de l'individualisme. Ainsi sont pointés du doigt la précarisation de nos liens et une prétendue fragmentation de la société. Mais qu'en est-il vraiment ? Placer l'individu au centre ne permet-il pas d'être plus attentifs à nos droits ?

Avec

Gilles Lipovetsky Sociologue et philosophe

Haoues Seniguer Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lyon, chercheur au laboratoire Triangle

François de Singly Sociologue, spécialiste de la famille, de la vie privée, de l'adolescence et de la sociologie de l'individu

Lire la suite et écouter le podcast ...

Ecouter toute la série ...


Cannes : Claire Simon, la reine du doc

Vendredi 17 mai 2024

La réalisatrice anglaise Claire Simon lors du 69e Festival du film de Saint-Sébastien, au nord de l'Espagne, le 20 septembre 2021. ©AFP - ANDER GILLENEA

Claire Simon nous ramène sur les bancs de l’école avec son nouveau documentaire sensible "Apprendre". Dans le quotidien de l’établissement public Anton Makarenko, à Ivry-sur-Seine, la réalisatrice nous plonge dans un portrait positif de l’éducation.

Avec

Claire Simon Cinéaste

Après avoir exploré tout au long de son œuvre des thèmes divers, Claire Simon nous replonge en enfance avec son documentaire Apprendre présenté au Festival de Cannes en séance spéciale.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Comprendre les micro-violences en éducation. Un impensé de l institution scolaire

Année d'édition : 2024
Nombre de pages : 252

Ce livre s’adresse à tous celles et ceux qui, au sein de l’institution scolaire, ressentent une tension entre ce qui se dit dans les textes officiels, ce qui se fait dans les pratiques éducatives et ce qui se vit dans l'ordinaire du quotidien. 

Des valeurs revendiquées dans les lois d’orientation (« bienveillance », « confiance ») aux pratiques associées, comment en arrive-t-on à un fonctionnement des institutions « susceptible en lui-même d’induire ou d’amplifier les violences faites aux enfants dont elles ont la charge » (Toubon, 2019) ? 

Les micro-violences, « petits rien » qui ne sont pas « rien », si aisées à minimiser et à banaliser, ne constituent pas des accidents : elles émergent là où une organisation institutionnelle travaille dans l’implicite au service, non pas de l’intérêt supérieur de l’enfant, mais de sa propre pérennité (#pasdevague).

Ni nécessaires ni fatales, les auteurs montrent que les micro-violences relèvent d’une culture marquée par un déni de responsabilité des agents (avec les stratégies de banalisation associées), ainsi que par des normes institutionnelles (uniformité, centralisation et mode de gouvernance « top-down ») qui méritent d’être interrogés de manière critique.