samedi 3 décembre 2022

Comment faire évoluer l’éducation à la sexualité des jeunes ?

Hélène Joubert    29 novembre 2022

Montpellier, France En matière d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, communément appelée EARS, comment adapter le discours si l’on cerne mal les pratiques et les attentes des jeunes ? Une étude présentée aux Journées francophones de sexologie et de santé sexuelle (JE3S ; 8-10/09/22, Montpellier) lève le voile sur les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité en 2021, avec l’exposition accrue de l’intimité au moyen des dispositifs numériques ainsi qu’un développement des pratiques oro-génitales, devenues – à en croire cette étude – un rite d’entrée dans la sexualité. [1]

Enquête en ligne conduite auprès de 200 jeunes

« J’interviens dans les établissements scolaires depuis une dizaine d’années, et j’observe un tel décalage entre d’un côté les problématiques liées à la sexualité que je rencontre sur le terrain et, de l’autre, la littérature publiée sur le sujet, que j’ai voulu mener mon enquête », a déclaré Véronique Suquet, sage-femme sexologue (Fontenay-sous-Bois, 94). Ladite étude était présentée par son auteure lors JF3S sous l’égide de l’Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie. Cette enquête en ligne (37 questions fermées et 7 ouvertes) a été conduite en 2021 auprès de 200 jeunes âgés de 17 à 30 ans (moyenne d’âge de l’échantillon : 23 ans). Son objectif était d’identifier les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité, et ensuite de faire évoluer l’EARS (Éducation affective, relationnelle et sexuelle) « afin de prodiguer une éducation plus adaptée », précise la sexologue. Bien que souffrant des limites et biais inhérents à ce type d’enquête déclarative, les données sont riches d’enseignements, notamment pour les médecins qui reçoivent les jeunes, voire les très jeunes.

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"Pour trouver les bons mots, il faut savoir s'adapter aux familles" (épisode 2)

PAR 
 
PUBLIÉ LE 01/12/2022

Pendant 24h, nous avons suivi l'une des équipes médicales de la caserne de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris. Un médecin, un infirmier et un ambulancier, qui viennent en aide aux victimes à bord de l’ambulance de réanimation. Découvrez l'épisode 2 de notre série consacrée aux infirmiers pompiers. 

Dans l'ambulance de réanimation, sorte de "petit hôpital", les pompiers ont tout le matériel d'urgence à disposition : "on prend le Medpack (un outil compact et léger, conçu par un infirmier, qui facilite l'intervention hors de l'hôpital), le sac adulte et le scope (pour suivre, en permanence les paramètres vitaux du patient), explique le sergent Rémi, infirmier pompier à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris. A ce matériel "de base" s'ajoute des sacs plus spécifiques : pour la pédiatrie, le damage control ou encore les incendies. "Dès qu'un infirmier arrive chez les pompiers, au bout d'une semaine / quinze jours, il faut qu'il connaisse tout le camion par cœur", assure Rémi. Comprendre : jusqu'au nombre précis de pièces à emporter par matériel. 

Comme c'est de l'urgence, on n'a pas le temps de réfléchir à ce qu'on doit faire sur intervention, et on n'a surtout pas le temps de chercher notre matériel. 

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« Nous prônons un exercice humaniste de la télésanté »

 2 décembre 2022

Société savante, la Société française de santé digitale (SFSD) ambitionne de « promouvoir l’usage du numérique en santé comme moyen contribuant à la qualité et l’accessibilité de l’offre de soins sur le territoire ». Sa démarche est pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Lydie Canipel, past-président, revient sur les missions de la SFSD et son action vis-à-vis des infirmiers.

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“Jeanne Dielman”, de Chantal Akerman, élu meilleur film de l’histoire : enfin une réalisatrice au sommet

Joseph Boinay  Publié le 02/12/22

Delphine Seyrig, parfaite dans « Jeanne Dielman », de Chantal Akerman,  âpre dissection du quotidien d’une ménagère.

Réalisé en 1975 par Chantal Akerman, “Jeanne Dielman” a pris la tête du classement décennal de “Sight and Sound”, établi par la revue du British Film Institute. Pour la première fois, c’est un film de femme qui été adoubé par un panel de 1600 critiques ciné.

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Jeudi, 01/12/2022

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des chercheurs de l’Université de l’État d’Arizona apportent un nouvel espoir pour le traitement de la maladie de Parkinson. La greffe de cellules souches pluripotentes induites (iPSC : induced pluripotent stem cells) pour remplacer les neurones producteurs de dopamine détruits par la maladie apporte ici ses premières preuves de concept et d’efficacité : l’étude montre que non seulement les cellules implantées survivent, mais elles fabriquent de la dopamine et déploient leurs axones à travers le tissu neural pour établir des connexions distantes dans le cerveau, tout comme leurs homologues naturels.

Les maladies neurodégénératives endommagent et détruisent les neurones, ravageant à la fois la santé mentale et physique. La maladie de Parkinson, qui touche plus de 10 millions de personnes dans le monde, ne fait pas exception. Cette destruction des neurones prive le cerveau d’un neurotransmetteur clé pour le fonctionnement cérébral, la dopamine.

La dégénérescence et la perte de neurones dopaminergiques provoquent les symptômes physiques de rigidité, de tremblement et d’instabilité qui caractérisent la maladie. D’autres symptômes comprennent la dépression, l’anxiété, le déficit de mémoire, les hallucinations et la démence.

En raison du vieillissement de la population, la prévalence de la maladie de Parkinson augmente de manière continue et on estime que la maladie pourrait toucher plus de 14 millions de personnes dans le monde d’ici 2040.

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Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Jeudi, 01/12/2022

Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Ce n’est pas la première étude à associer une infection virale à la neuroinflammation, une composante et caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, des virus courants pourraient déclencher l'apparition de la maladie d'Alzheimer, révèle cette recherche de la Tuft University (Massachusetts) qui explique comment une infection par le virus varicelle-zona peut provoquer une inflammation et favoriser l’accumulation de protéines toxiques associées à la maladie d'Alzheimer dans le cerveau. Des conclusions préoccupantes, documentées dans le Journal of Alzheimer’s Disease, alors que ce virus est dormant chez près de 4 milliards de personnes dans le monde.

La maladie d'Alzheimer commence de manière imperceptible, avec, durant les premiers mois ou les premières années, de petits oublis fréquents chez les personnes âgées. Mais le déclencheur de la maladie reste un mystère. Ces scientifiques révèlent, en utilisant un modèle tridimensionnel de culture de tissus humains imitant le cerveau, une cascade d’événements associés à la réactivation de virus courants qui déclenche les tout premiers stades de la maladie d'Alzheimer.

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Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie


 




Lundi, 28/11/2022

Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie

L'espérance de vie moyenne a varié dans différentes régions du monde au cours de la deuxième année de la pandémie de la COVID-19, en raison de taux de vaccination divergents, a récemment révélé une étude. La pandémie a provoqué en 2020 la plus forte diminution de l'espérance de vie depuis la Seconde Guerre mondiale, avaient déclaré l'an dernier des chercheurs du Leverhulme Center for Demographic Science de l'Université d'Oxford.

Mais en 2021, une divergence soudaine est apparue, a indiqué Ridhi Kashyap, professeur à Oxford, sans sa dernière étude. Certains pays ont commencé à montrer des signes de reprise, tandis que d'autres ont eu des pertes qui se sont aggravées, a-t-il déclaré à l'AFP. Les chercheurs ont analysé les données de mortalité dans 29 pays européens, aux États-Unis et au Chili depuis 2015.

De nombreux pays d'Europe occidentale ont vu leur espérance de vie rebondir à des niveaux proches de ceux d'avant la pandémie. La France, la Belgique, la Suisse et la Suède ont même réussi à revenir complètement aux taux de 2019. Cependant, en Europe de l'Est, l'espérance de vie a chuté à un niveau jamais vu depuis l'effondrement de l'Union soviétique, selon l'étude.

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Fin de vie : « La mort de Delphine n’est pas un suicide, elle n’attente pas elle-même à sa vie à l’aide d’un moyen actif »

Publié le 01 décembre 2022

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », l’association Renaloo, qui représente des patients atteints de maladies rénales, défend le respect de l’autonomie du malade et l’acceptation de la mort. Elle évoque le cas d’une femme de 45 ans, qui a choisi d’arrêter les dialyses et de se laisser mourir.

Delphine nous a quittés le 18 juin, à l’âge de 45 ans, dix jours après avoir arrêté volontairement de se faire dialyser. Une maladie rénale ayant détruit ses reins dans l’enfance, elle entame très tôt la dialyse et n’en sort qu’à trois reprises, pour des greffes de courte durée. La dernière a « tenu » moins d’un an. Depuis le début de l’année, elle est de nouveau dialysée. De ses souffrances de vie, Delphine a tiré une énergie la conduisant à créer un blog afin de témoigner de son parcours et à s’impliquer dans plusieurs associations de patients.

"La situation est catastrophique" dans les services de psychiatrie, alerte un psychiatre marnais

Mercredi 30 novembre 2022

De France Bleu Champagne-Ardenne

Par Marine Protais


Psychiatre depuis 1975, Patrick Chemla alerte sur "la situation catastrophique" dans les services de psychiatrie. Fondateur du centre de jour Antonin Artaud, à Reims, il demande à l'État de mettre en place un plan d'urgence.

Patrick Chemla
Patrick Chemla © Radio France


Au lendemain d'un mouvement de grève national des psychiatres hospitaliers, à l'appel de l'ensemble des syndicats, le psychiatre Patrick Chemla alerte, sur France Bleu Champagne-Ardenne ce mercredi, sur "la situation catastrophique" dans son secteur. Fondateur du centre de jour Antonin Artaud, à Reims, il assure avoir "investi énormément d'énergie" depuis qu'il a débuté sa carrière, en 1975.


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Psychiatrie : à l’abandon

30 novembre 2022 


Des syndicats de psychiatres hospitaliers ont organisé une journée de grève, le 29 novembre, pour dénoncer l’abandon de la psychiatrie hospitalière par le gouvernement.

L’ensemble du système hospitalier, dans toutes les spécialités, connaît cette dégradation, qui s’aggrave d’année en année. Les psychiatres mobilisés alertent sur leurs hôpitaux qui « se caractérisent au quotidien par le manque criant de lits d’hospitalisation complète et des fermetures régulières de centres médico-psychologiques (CMP) ». En effet la pénurie de soignants touche cinq hôpitaux sur six. Ce qui ne peut que s’aggraver : alors que les conditions de travail n’attirent pas, compte tenu des salaires trop faibles, des médecins et infirmiers quittent leur poste, écœurés de voir que le ministère de la Santé ne fait rien pour enrayer la dégradation.

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Discussion autour de l’enfermement en psychiatrie

 

Projection d’extraits du film 12 jours de Raymond Depardon suivie d’une discussion autour de l’enfermement psychiatrique le 16/12 à 19h au squat la Kunda

Pour discuter de l’enfermement et de la privation de liberté en psychiatrie, nous vous invitons à un visionnage d’extraits du documentaire 12 jours (Depardon, 2017), qui montre les audiences de personnes enfermées en HPface au juge des libertés et de la détention.

Ces audiences sont censées encadrer l’enfermement et empêcher les abus, mais elles se contentent de valider quasi systématiquement la décision de l’autorité médicale.

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vendredi 2 décembre 2022

Des travaux sont en cours pour réduire la liste d’attente en psychiatrie en Estrie


 


Geneviève Proulx   publié le 30 novembre 2022

Assis sur un lit, un patient d'un hôpital psychiatrique regarde par la fenêtre.

Sur papier, il n'y a pas de poste de psychiatre vacant au CIUSSS de l'Estrie - CHUS. Dans les faits, « il y a encore des psychiatres qui sont absents pour des raisons personnelles ou pour des congés de maladie ». La situation est donc similaire à celle de l'an dernier, lorsque Radio-Canada avait rapporté qu'au moins cinq psychiatres étaient absents au CHUS–Hôtel-Dieu pour des raisons de santé ou pour des congés de maternité.

La cheffe du Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), la Dre Annick Michaud, soutient que dans la dernière année, des collègues sont venus remplacer des psychiatres qui étaient absents. Ils nous ont donné un grand coup de main. Ça a été très positif.

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Interview Lauren Bastide : «Le féminisme, c’est un projet de société pour les femmes, les hommes et tous les autres»

par Anastasia Vécrin et Yoann Duval  publié le 1er décembre 2022

Avec son dernier essai, la journaliste et créatrice du podcast «la Poudre» nous projette dans un avenir écoféministe, une société plus libre, réparée donc désirable.
publié le 1er décembre 2022 à 18h55

«Je vous écris d’un basculement.» C’est avec ces mots que la journaliste et créatrice du podcast star la Poudre, Lauren Bastide, ouvre son dernier essai Futur·es. Comment le féminisme peut sauver le monde (Allary Editions). Mais, quel «basculement» ? Celui d’un monde en fin de course percuté par le réchauffement climatique et les régressions sociales et politiques : été caniculaire, montée du fascisme, guerre en Ukraine, remise en cause de l’avortement. Vers un monde où le patriarcat laisserait place à un féminisme inclusif, où le soin des autres humains et des non-humains serait une priorité. Après Présentes. Villes, médias, politique…Quelle place pour les femmes ? qui faisait un état des lieux de la place des femmes dans l’espace public, Lauren Bastide propose ici un voyage intime dans la pensée féministe d’hier et d’aujourd’hui où autrices et intellectuelles sont convoquées pour poser un regard émancipé sur la binarité des sexes, l’hétérosexualité, la politique carcérale ou encore la vulnérabilité. Aux réactionnaires de tous bords pour lesquels l’avenir s’écrit au masculin et au passé, Lauren Bastide prévient : ce futur féministe est déjà là.

VIDÉO. Absente pendant un an, l’humoriste Constance évoque crûment sa grave dépression

Publié le 

Après avoir traversé “une année de m…..”, Constance raconte avec humour mais sans détour la douloureuse épreuve qu’elle a traversée.

La dépression est l’une des dernières maladies honteuses, celles dont on ne parle pas par peur d’être incompris, jugé ou moqué. Pourtant, le tabou est peut-être en train de tomber, et c’est tant mieux. Dernier exemple en date, celui de l’humoriste Constance qui, sortant d’une grave dépression, a repris le micro pour raconter à sa manière tout ce qui vient de lui arriver. Un témoignage drôle, sans fard, ni fausse pudeur au service d’une chronique inédite qui, forcément, parle à beaucoup d’hommes et de femmes se reconnaissant dans les épreuves traversées par l’artiste.

Photo : France Inter

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NON A LA DESTRUCTION DES CMPP REPONSE DU GOUVERNEMENT

change.org 

Patrick BELAMICH a lancé cette pétition

Pour une réforme de l’annexe 32 qui respecte les enfants, les familles et le travail des équipes de CMPP qui les accompagnent au quotidien. 

Non à une refonte orientée par une idéologie autoritaire de désinstitutionnalisation ! 

La DGCS (Direction générale de la cohésion sociale, sous l’autorité du Secrétariat d’Etat des personnes en situation de Handicap) doit rédiger un nouveau texte afin de remplacer l’annexe 32. 

Cette dernière définit  les « Conditions techniques d’agrément des Centres Médico-Psycho-Pédagogiques de cure ambulatoire » et en constitue leur assise. 

Les CMPP sont des lieux de soin où enfants, adolescents et familles  viennent adresser leurs souffrances psychiques, leurs angoisses, leurs symptômes, contribuant à lutter contre l’isolement social qui en découle et à y apporter un certain soulagement.

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Réponse du Gouvernement


[...] La question écrite que vous avez déposée a obtenu une réponse. 

Avenir des centres médico-psycho-pédagogiques

Question n° 01128 adressée à M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées
Publiée le : 14/07/2022
 
Texte de la question : Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur l'avenir des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). Depuis leur création en 1956, ces structures médico-sociales ont vocation à pratiquer le diagnostic et le traitement des troubles psychiques, cognitifs, des apprentissages, et du comportement, pour des enfants et des adolescents de la naissance jusqu'à 20 ans.

[...] Réponse de M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées 

À publier le : 01/12/2022, page 6166 
Texte de la réponse : Le Gouvernement est attentif au rôle fondamental des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ainsi que des centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) dans le parcours des enfants et adolescents concernés et son évolution au regard, notamment, des différentes mesures de la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement et de la feuille de route en santé mentale et psychiatrie.


Télé-réalité : la santé mentale des candidats mise à rude épreuve


Aurélie Preston a été intimidée et harcelée dans la saison 8 des « Anges ».

Conditions de tournage épuisantes, intimidations, harcèlement en ligne… La récente tentative de suicide d’une ancienne candidate de télé-réalité, Aurélie Preston, ravive le débat concernant les effets des émissions sur la santé des participants.

Les plateaux de télé-réalité sont-ils responsables de sa descente aux enfers ? Forte de plus de six cent mille abonnés sur Instagram, l’ex-candidate des Anges 8 et chanteuse Aurélie Preston a fait une tentative de suicide dans la nuit du 2 au 3 octobre. « J’ai vécu une période très compliquée », admet la trentenaire, après un court séjour à l’hôpital. Quelques jours après le drame, une vidéo enregistrée en amont avait été mise en ligne sur YouTube. Comme preuve de son mal-être, Aurélie Preston y décrit le harcèlement dont elle dit avoir été victime sur le tournage de l’émission, diffusée sur NRJ 12 en 2016.

Féminicides : pourquoi les hommes ont-ils toujours tué les femmes ?


 


Jeudi 1 décembre 2022

Provenant du podcast

Sans oser le demander

"Le Meurtre" par Paul Cezanne - Domaine public via Wikicommons

Des sorcières à l'esclavage sexuel jusque dans les injonctions de beauté féminine, comment le féminicide apparaît-il dans l’Histoire et comment en est-il une constante ? En quoi est-il l'expression la plus spectaculaire du système patriarcal ? 


Avec

"Féminicide" : pourquoi ce terme ? Le meurtre d'une femme ne serait-il pas tout simplement un meurtre ? Le féminicide désigne le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme. Et si le terme est récent, sa réalité l'est beaucoup moins… A quand remonte-t-elle et quelles formes a-t-elle pris à travers les siècles et les continents ? Pourquoi le féminicide est-il une constante de l'histoire et pas seulement un mot dans l'air du temps ?

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jeudi 1 décembre 2022

Le Canada devrait suspendre l’AMM pour les personnes atteintes de troubles mentaux: psychiatres

  

 Le Canada devrait suspendre l’AMM pour les personnes atteintes de troubles mentaux: psychiatres

Le Canada n’est pas prêt à étendre l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de troubles mentaux, laissant les psychiatres de tout le pays «incroyablement préoccupés» par le fait que les patients ont besoin d’un meilleur accès aux soins, y compris pour les services de toxicomanie, selon un groupe représentant les spécialistes de tout le pays.

L’Association des présidents de psychiatrie du Canada, qui comprend les chefs des départements de psychiatrie des 17 facultés de médecine, a publié jeudi une déclaration appelant à une pause dans le changement qui devrait être mis en œuvre à la mi-mars.

Le manque d’éducation du public sur la prévention du suicide ainsi qu’une définition convenue de l’irrémédiabilité, ou à quel moment une personne ne pourra pas se rétablir, sont également des problèmes importants et non résolus, indique le communiqué.

« En tant qu’organisation collective, nous reconnaissons que beaucoup de travail est fait au Canada sur cette question », a déclaré la Dre Valerie Taylor, qui dirige le groupe, dans le communiqué.

« Il faut plus de temps pour accroître la sensibilisation à ce changement et établir des lignes directrices et des normes auxquelles les cliniciens, les patients et le public peuvent se tourner pour plus d’éducation et d’information », a déclaré Taylor, qui est également président du département de psychiatrie de l’Université de Calgary ...


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Journée mondiale contre le sida : une épidémie qui se nourrit toujours de lourdes inégalités




par Eric Favereau   publié le 1er décembre 2022

Alors que se tient ce 1er décembre la Journée mondiale contre le sida, un documentaire, «R-Evolution sida», sorti ce mercredi en salles, rappelle les terribles discriminations provoquées dans le monde par le virus.

Ce jeudi, 1er décembre 2022, quarante et un ans après les premiers cas reconnus de VIH sur les côtes Ouest et Est des Etats-Unis, se tient la journée mondiale contre le sida. En ces temps de Covid planétaire, le rendez-vous a le mérite de faire le point sur cette pandémie qui, on l’a oublié, a provoqué des dizaines de millions de morts, mais aussi une solidarité mondiale, certes insuffisante mais impressionnante. Et, comme tous les ans, selon le même rituel, l’ONU sida publie ses derniers chiffres, pointant quelques urgences.

Toujours pas sous contrôle

Ainsi, en 2021, ce sont plus de 38 millions de personnes qui sont porteuses du virus. L’an dernier, la planète a encore connu plus de 1,5 million de nouvelles contaminations, montrant bien que l’épidémie ne faiblit pas. Et, selon les estimations de l’ONU, 650 000 personnes sont mortes en 2021 d’une maladie liée au VIH. L’épidémie est donc là, toujours là. Si nous sommes loin des cinq millions de contaminations annuelles dans les années 90, reste que le sida n’est toujours pas sous contrôle. Et rien ne laisse croire que l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé – bloquer l’épidémie d’ici à 2030 – sera atteint. Elle se développe même en Russie, mais aussi en Afrique subsaharienne. Et, surtout, l’ONU sida pointe des inégalités criantes. Ainsi, «alors que plus de trois quarts des adultes vivant avec le VIH sont sous traitement, plus de la moitié des enfants vivant avec le VIH n’en reçoivent aucun. En 2021, les enfants représentent 4 % du total des personnes vivant avec le VIH, mais 15 % de tous les décès liés au sida».

Humanitaire L’ONU annonce des besoins records pour l’aide humanitaire en 2023

par LIBERATION et AFP publié le 1er décembre 2022

Pour faire face aux besoins humanitaires, l’organisation internationale espère un financement qui dépasse ceux des années précédentes.

publié le 1er décembre 2022 à 13h12

Guerre en Ukraine, Covid, choléra, changement climatique, risque de famine en Afrique… les crises se sont de nouveaux multipliées cette année. L’ONU a lancé ce jeudi un appel de fonds pour 2023, qui nécessite 51,5 milliards de dollars (49,4 milliards d’euros), un chiffre record par rapport aux années précédentes. Les besoins pour cette année sont en hausse de 25 % par rapport à l’année dernière. Ces fonds permettront aux agences humanitaires de financer leurs programmes pour venir en aide à 230 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans 68 pays.