samedi 25 novembre 2017

Internat : les spécialités que les femmes préfèrent, celles que les hommes fuient

Stéphane Long 25.11.2017



7 978 étudiants ont choisi leur spécialité d’internat en 2017. Les femmes sont une fois encore largement majoritaires (4 545 femmes et 3 433 hommes). Elles représentent 57 % des effectifs, contre 55 % en 2016 et 59 % en 2014. Quelles spécialités ont-elles choisi ? Quelles sont celles prisées par les hommes ? Pour le savoir, « le Quotidien » a disséqué la liste des affectations des candidats aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), publiée au « Journal Officiel » en octobre dernier.
Verdict : les jeunes femmes sont largement sur-représentées en gynécologie, pédiatrie, endocrinologie-diabétologie-nutrition et dermatologie. Dans ces spécialités, le pourcentage de femmes dépasse 75 %. Il atteint même 98,4 % en gynécologie médicale : sur les 64 postes pourvus, 63 l’ont été par des femmes !
À l’inverse, les jeunes hommes sont sur-représentés dans les spécialités chirurgicales. Les effectifs de ces disciplines sont restreints mais la différence est marquée : la neurochirurgie arrive en tête (76,2 % d’hommes), suivie par la chirurgie orale, orthopédique et vasculaire. Avec 450 postes ouverts, l’anesthésie-réanimation attire également davantage d’hommes (63,1 %).
 
Ces constatations étaient déjà valables en 2015. La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) relevait dans son étude annuelle que « plus des trois quarts des internes sont des femmes en pédiatrie, gynécologie-obstétrique, gynécologie médicale et dermatologie ». A contrario, elles sont moins de 40 % en médecine nucléaire, neurochirurgie, chirurgie générale, chirurgie orale où les hommes sont sur-représentés.
Et la médecine générale ?
Il se confirme par ailleurs que la médecine générale attire davantage de femmes, ce que la DREES constatait déjà en 2015 et 2016. Elles constituent 62,1 % des effectifs de cette spécialité, soit un peu plus que leur représentativité au sein des étudiants classés aux ECNi (57 %). Elles sont 1 923 à avoir opté pour la médecine générale en 2017 (42,3 % des femmes). Normal puisque c’est la discipline qui offre le plus grand nombre de postes.
La psychiatrie est la seconde spécialité à fort contingent féminin : 6,3 % des femmes l’ont choisi (soit 288 personnes), ce qui représente 57,6 % des effectifs en psychiatrie. Les hommes sont y moins un peu moins nombreux, mais leur représentativité est quasiment la même que dans la population globale des futurs internes (environ 43 %). C’est aussi le cas en hépato-gastro-entérologie, rhumatologie et maladies infectieuses et tropicales, disciplines qui attirent en proportion autant d’hommes que de femmes.
Les hommes sont légèrement sur-représentés en médecine du travail, spécialité habituellement peu prisée par les étudiants (46,1 % d’hommes contre 43 % dans les effectifs globaux). C’est encore plus vrai en santé publique où ils sont près 60,8 %.
Les hommes mieux classés, servis les premiers
L’ophtalmologie, discipline star des internes, est dominée par les hommes qui représentent 59,6 % des effectifs (141 postes pourvus au total). Pour y avoir droit, il fallait impérativement être classé parmi les 2 134 premiers candidats aux résultats des ECNi 2017 (sur 8 372).
Voilà qui peut en partie expliquer la sur-représentation des hommes dans certaines disciplines très demandées, ou très rares, les étudiants les mieux classés étant prioritaires. Si la major des ECNi 2017 est une femme (Anne-Lise Beaumont a opté pour les maladies infectieuses et tropicale), les hommes sont sensiblement mieux classés : ils sont 52,2 % parmi les 1 000 premiers du classement aux ECNi. C’était déjà le cas en 2016 (52,2 % d’hommes dans le top 1 000) alors qu’ils ne représentaient que 44,8 des candidats aux épreuves nationales.
 
Source : Lequotidiendumedecin.fr

vendredi 24 novembre 2017

RENCONTRES VILLE & HANDICAP

Social

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Photo : Erik Damiano / Le petit cowboy

Rendez-vous annuel avec le grand public, les Rencontres Ville & Handicap se déroulent du 8 novembre au 2 décembre 2017 sur le thème "ensemble, écrivons notre histoire". Au programme : expositions, spectacles, projections, visites, rencontres, conférences, animations sportives et ludiques…

Organisées par la Ville de Toulouse, les rencontres annuelles Ville & Handicap sont l'occasion de mettre en valeur les actions de la Ville, ainsi que des entreprises, professionnels, communes et associations partenaires, pour l'inclusion des personnes en situation de handicap dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle et de loisirs.


Lancement d'une mission sur la santé au travail, conclusions attendues fin mars 2018

Marie Foult
24.11.2017
Les ministres de la Santé et du Travail Agnès Buzyn et Muriel Pénicaud ont annoncé ce vendredi 24 novembre le lancement d'une mission sur la santé au travail.
Elle est confiée à Jean-François Naton, conseiller confédéral de la CGT sur le travail, la santé et la protection sociale, à la députée Charlotte Lecocq (LREM, Nord), et à Bruno Dupuis, consultant chez Alixio et ancien conseiller des ministres du Travail Xavier Darcos et Xavier Bertrand.

En France, davantage de lits d'hôpitaux mais moins de médecins qu'ailleurs en Europe !

24.11.2017



La France supprime des lits d'hôpitaux mais… en compte toujours plus que ses voisins, alors que le nombre de médecins, lui, stagne depuis 15 ans et est tombé sous la moyenne européenne, selon une étude publiée jeudi par la Commission européenne.
De 2000 à 2015, « le nombre de lits d'hôpitaux en France a diminué de 15 % », indique la Commission dans son rapport sur l'état de santé du pays, réalisé avec l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Tous les types de lits sont concernés par cette baisse » : psychiatrie (-8 %), soins aigus (-12,5 %) et surtout soins de longue durée (-60 %) « du fait de [leur] reconversion […] en maisons de retraite médicalisées », précise l'étude. 

Pour la Psychanalyse La nuit des débats du 23 novembre

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24 NOV. 2017 — Le débat qui s’est déroulé hier soir à l’initiative de la Mairie de Paris sur le thème « Parents ! Attention au diagnostic "hyperactif" à l'école ! » a été très intéressant. La salle était à peu près pleine. Cela nous a permis de rencontrer une vingtaine de personnes que nous ne connaissions pas encore. 

Sont notamment intervenus dans le débat : Laurence Croix, Tristan Garcia-Fons, Françoise Josselin, Gérard Pommier, Louis Sciara, et Dominique Tourres-Landman. Les différentes interventions ont montré de manière toujours plus claire que le pseudo-diagnostic TDA/H est une escroquerie, qui s’impose de plus en plus en France en toute illégalité et grâce à un lobbying intense. Il est clair aussi que - plus ce « diagnostic » arrivera à s’imposer - plus la formation psychanalytique deviendra obsolète. Les étudiants diplômés sur nos formations ne trouveront pas de travail et les enseignants auront travaillé pour rien - avant d’être marginalisés. 


Histoire du traitement des psychoses par la psychanalyse Tome 1 et 2

 Pouquoi dit-on qu'il y a du transfert dans la psychose ?




Présentation de l'ouvrage : Cette question est essentielle pour la psychanalyse des psychoses, quand bien même sa réponse est tenue pour évidente. On peut pourtant avoir l’impression que la problématique n’est souvent qu’effleurée. Il nous a semblé nécessaire de revenir sur l’histoire de ce concept majeur. Une logique se dégage de l’existence même des diverses conceptions qui jalonnent un siècle de traitement des psychoses par la psychanalyse. Les différents courants analytiques amènent des élaborations particulières, des théorisations renouvelées, qui contribuent toutes à appréhender les enjeux. Leurs apports respectifs, au-delà d’un simple intérêt critique, sont tous utiles pour saisir l’ampleur du problème. Ils sont susceptibles d’être repris pour mieux être dépassés. Il est significatif que notre époque soit celle d’une forme de dissolution du concept de transfert lorsqu’il s’applique à la psychose. Cela court le risque de perdre à la fois la spécificité de la psychose et celle de la psychanalyse. Nous montrerons que la conception du transfert est indissociable de son maniement comme la conception de la psychose est directement liée à celle de son traitement. Nous entérinerons l’intérêt de distinguer la relation psychotique du transfert névrotique. Nous verrons comment certaines conceptions ont été amenées à remanier la définition du transfert, parfois à l’affadir et perdre sa valeur et sa teneur. Cela a pu avoir pour conséquence logique de rabattre la psychose sur la névrose et la psychanalyse sur la psychothérapie. Ainsi la question du transfert dans la psychose a une fonction de nouage dans l’histoire de la psychanalyse de sorte qu’elle se pose comme une digue sur quoi ne pas céder.


Suicide à l’hôpital psychiatrique d’Evreux. Une famille porte plainte pour négligence


24 Nov 2017

Début août, une patiente s'est jetée par la fenêtre du bâtiment administratif. Sa famille a décidé de porter plainte contre l'établissement pour éviter un nouveau drame.


Les faits remontent au lundi 7 août 2017. « Ma sœur était hospitalisée sous la contrainte car elle était très faible psychologiquement et se mettait en danger chaque jour » raconte le frère de la victime. Autorisée à sortir par son médecin traitant, « alors qu’elle n’était pas en capacité de vivre seule », elle n’a pas tardé à retourner au NHN.


Désert médical, la psychiatrie aussi…

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24/11/2017

L’offre de soins psychiatriques est deux fois moins importante que la moyenne nationale dans l’Ain. Une pénurie de médecins qui a pour conséquence des rendez-vous espacés et des praticiens qui ne prennent plus de nouveaux patients.

Dans les années soixante-dix, les noms des docteurs Flot, Massot, Desmetre ou Rosier faisaient rayonner la psychiatrie libérale jusqu’en dehors des frontières de l’Ain. En 2017, selon l’Atlas de la démographie médicale du Conseil national de l’ordre des médecins, le département compte, en tout, 56 psychiatres parmi lesquels une poignée travaille encore en cabinet. Une offre de soins globale presque trois fois moindre qu’un département comme le Puy-de-Dôme (environ 640 000 habitants en 2013) qui recense 146 spécialistes… Autrement dit une moyenne pour l’Ain de 9 psychiatres pour 100 000 habitants quand la moyenne nationale est de 18.


“El Otro”, fou mais pas trop

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23 novembre 2017

“El otro”, l’autre, la pièce du metteur en scène chilien Luis Guenuel de la compagnie el Niño Proletario propose un regard sur le monde marginal de la folie. Il s’inspire pour cette mise en scène du travail de la photographe Paz Errazuriz qui a réalisé un reportage en hôpital psychiatrique au Chili, clichés réunis dans un ouvrage intitulé “El Infarto del alma”, série de portraits des laissés pour compte de notre société, au delà même de ces “gens qui ne sont rien” comme les dénommait récemment un Président de la République.
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Cette représentation de la maladie mentale est évidemment remarquable par le trouble qu’elle génère chez le spectateur: la finesse de l’observation des comportements et la précision de la gestuelle crée un fort malaise pour un spectateur devenu voyeur de la folie, comme ces foules qui se pressaient dans l’amphithéâtre de Charcot présentant ses hystériques.

Depardon : "Les psychiatres ont-ils seuls le droit de parler de la folie ?"

23/11/2017

1982 |Après "San Clemente" en 1982, Raymond Depardon signe un nouveau documentaire sur l'hôpital psychiatrique intitulé "12 jours". Grâce aux archives de France Culture, réécoutez le cinéaste et photographe en 1982 évoquer le tournage de "San Clemente".
Raymond Depardon, 15 mai 2016
Raymond Depardon, 15 mai 2016  Crédits : Tristan Fewings - Getty
12 jours, c’est le titre du nouveau documentaire de Raymond Depardon qui sort en salles le 29 novembre 2017. Douze jours, c'est aussi, depuis la loi de 2011 sur le consentement en psychiatrie, le laps de temps qui s'écoule entre le moment où un patient entre en hospitalisation sans consentement et le moment et où un juge des libertés et de la détention statue sur la prolongation, ou non, de son hospitalisation. Pour ce documentaire, Depardon s'est rendu, caméra à l'appui, au centre hospitalier Le Vinatier, en région lyonnaise, pour filmer ces audiences. 
"Est-ce qu'il n'y a que les psychiatres qui ont le droit de parler de la folie ?" C'est la question que posait déjà Raymond Depardon en 1982 sur les ondes de France Culture, à l'occasion de la sortie de son film San Clemente, consacré à l'univers psychiatrique. Plus qu'une question, c'est en termes de défi que le cinéaste et photographe évoquait son projet dans l'émission "Le Cinéma des Cinéastes" le 9 mai 1982 :  

L’art de la mémoire : de la technique mnémonique à la création du fantastique ?

Par Rémi Sussan 31/10/2017


On a déjà parlé plusieurs fois de l’art de la mémoire dans nos colonnes : ne s’agit-il pas de la première technique d’amélioration mentale ? Officiellement, l’art de la mémoire est né au sein de la civilisation gréco-romaine. Mais cette vision est peut-être bien trop eurocentrique… Dans un article fascinant pour la revue AeonLynne Kelly (blog@lynne_kelly) nous présente quelques techniques « d’art de la mémoire » utilisées par les populations de chasseurs-cueilleurs du monde entier. Cet article reprend bon nombre d’idées qu’elle expose dans son récent et passionnant ouvrage, The Memory Code.

L’incroyable mémoire des Anciens
Ce qui caractérise un grand nombre de civilisations traditionnelles, explique-t-elle, est la prodigieuse mémoire possédée par leurs Anciens. Ainsi, nous rappelle-t-elle, les Navajos sont-ils capables de se remémorer jusqu’à 700 insectes avec leur aspect, habitat, leur comportement… et les Mangyans des Philippines seraient en mesure de reconnaître 1625 plantes différentes, dont certaines inconnues de la science occidentale.

Et bien entendu, leurs connaissances vont bien au-delà des insectes ou des plantes. Les Anciens de ces peuples seraient capables d’accomplir les mêmes exploits de mémoire dans tous les domaines de leur environnement…

Une question d'autorité ?




Une question d'autorité ?

Les pratiques d'éducation familiale

Julie Pinsolle


Date de parution: 
13/09/2017  


Résumé

Tout se passe aujourd’hui comme si l’acte éducatif était devenu problématique pour les acteurs qui en ont la charge, sous les injonctions à la fois d’une forte demande sociale de réflexion autour de l’éducation et la résurgence du concept d’autorité dans les discours publics. Comment expliquer ce malaise que semble éprouver notre société à l’égard de l’éducation ?

En revenant sur l’évolution des pratiques éducatives, des structures familiales et des représentations de l’enfant, Julie Pinsolle dessine un portrait actualisé de l’éducation familiale. À quelles logiques les familles obéissent-elles, quelles valeurs transmettent-elles ? Si l’éducation s’est transformée, elle pose un nouveau dilemme pour les parents, tiraillés entre idéaux participatifs et responsabilité parentale.

Un grand brûlé survit grâce à une greffe de peau de son jumeau

Un homme, brûlé sur la quasi-totalité du corps à la suite d’un accident du travail, a été sauvé grâce à la greffe, à l’hôpital Saint-Louis, de la peau de son frère jumeau

LE MONDE |  | Par 

C’est une première. Un homme de 33 ans, brûlé sur la quasi-totalité de son corps (à 95 %), a pu être sauvé grâce à la greffe de la peau de son frère jumeau. C’est ce qu’a annoncé, jeudi 23 novembre, le centre de traitement des brûlés de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP), à Paris. Victime d’un accident du travail en septembre 2016, le jeune homme est arrivé à l’hôpital, avec le SAMU, dans un état critique.« Il avait alors une chance infime de survivre », témoigne le chirurgien Maurice Mimoun, responsable de ce centre parisien spécialisé. Le patient a alors été placé en coma artificiel.


En effet, lorsque la brûlure est profonde – ce qui était le cas pour cet homme –, « la peau brûlée est un poison pour le patient et lui envoie des toxines, cela peut toucher les organes vitaux et provoquer un état de choc », précise le professeur Mimoun. L’autre risque majeur est l’infection, car les lésions de la barrière cutanée rendent les patients particulièrement sensibles aux bactéries.

L’une des premières missions fut alors d’enlever la peau brûlée, puis de la remplacer en prélevant la peau saine du patient. Dans le cas de cet homme, c’était compliqué. Son frère jumeau a alors proposé de donner sa peau.


PSYCHIATRIE : LES PARLEMENTAIRES DANS LES UNITÉS ! « Maintenant j’ai vu »

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23 novembre 2017 | Thomas Moysan




Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) invite les parlementaires à se déplacer dans les unités de soins psychiatriques, afin qu’ils se rendent compte des difficultés rencontrées par la profession.

« Je savais, on me l’avait dit. Mais je n’avais pas vu. Maintenant j’ai vu. » C’est ce qu’avait déclaré sur sa page Facebook la députée de la Somme Barbara Pompili, après la visite du CHS Philippe Pinel d’Amiens début novembre. Bouleversée par ce qu’elle avait pu observer dans les unités,   elle dénonçait notamment le manque criant de personnels, para et médicaux. « Un système aveugle est en train de nous faire revenir en arrière sur la manière dont nous traitons nos plus vulnérables. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire des économies ici », indiquait la députée dans son post, partagé par près de 2 000 internautes.


Rennes. La grève se durcit au centre hospitalier Guillaume Régnier

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23 novembre 2017

Les grévistes occupent une tente jour et nuit à l'entrée du centre hospitalier....
Les grévistes occupent une tente jour et nuit à l'entrée du centre hospitalier. (Photo Philippe Créhange / Le Télégramme)

Deux semaines après le démarrage du mouvement, le piquet de grève est toujours en place à l'entrée du centre hospitalier Guillaume Régnier, près de la plaine de Baud à Rennes. Les personnels se relaient jour et nuit, à l'exception des week-end, pour dénoncer "une situation de crise", comme la décrit Goulven Bouilliou, infirmier et représentant syndical Sud.


Des robots et des hommes

Par Camille Gévaudan — 

56Kast #116 : Des robots et des hommes
56Kast #116 : Des robots et des hommes

Les robots comprennent-ils les émotions ? Peut-on leur apprendre l'humour ? Comment vont-ils aider les humains grâce à l'intelligence artificielle ? Spécialiste de l'interaction affective entre humains et robots, la chercheuse Laurence Devillers est l'invitée de la semaine.


Suisse : le suicide assisté en forte hausse


23 Nov, 2017

Une récente enquête montre que le nombre de Suisses demandant le suicide assisté est en constante augmentation.
En effet, alors qu’en l’an 2000, seul 86 personnes avaient eu recours au suicide assisté, 965 personnes ont pris une substance létale en 2015, en hausse de 25% par rapport à l’année précédente (742 en 2014), dont 822 avaient plus de 65 ans. Les femmes sont beaucoup plus nombreuses à demander l’aide au suicide que les hommes : 539 femmes et 426 hommes, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique. Ces chiffres correspondent à environ 3% des décès en Suisse et ne comprennent pas les étrangers qui choisissent d’aller mourir dans ce pays.