samedi 8 octobre 2016

Les droits des patients exposés

Le Télégramme  07 octobre 2016

La conférence a réuni de nombreux participants.
La conférence a réuni de nombreux participants.
La prise en compte des droits des patients au centre hospitalier de Plouguernével, à l'unité de soins de longue durée (USLD) Résidence Keramour, de Rostrenen, et centre de soins de suite et de réadaptation addictologique (CSSRA) L'Avancée, de Saint-Brieuc, suscitent des interrogations juridiques chez les professionnels. Afin de sensibiliser le personnel de l'Association hospitalière de Bretagne (AHB) sur le sujet, le service formation a organisé, jeudi dernier, une conférence sur le thème « Droits des patients ».

Insécurité aux urgences : l'appel d'un infirmier

Pascal Thomeret
| 07.10.2016   07.10.2016

Un infirmier et une aide-soignante ont été agressés avec une arme à feu ce jeudi matin, dans un service d'urgences, dans le sud de la Corse.
L'agression a eu lieu vers 5 heures du matin. L'infirmier et l'aide-soignante sont seuls à cette heure dans le petit service d'urgences. Deux jeunes hommes, sous l'emprise de l'alcool, « pénètrent dans le sas de l'établissement et tentent de forcer la porte d'accès du secrétariat extérieur », indique l'infirmier. « L'un d'eux, blessé aux doigts, réclame des soins. L'autre est très véhément. »

Soignants en Ehpad : le travail sous tension de personnels engagés

 par Aurélie TRENTESSE.

Dans un rapport paru en septembre 2016, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) souligne l'engagement des soignants en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) malgré des conditions de travail difficiles. Explications.


VIDEO - Epuisement professionnel des soignants : ce que l'on peut en dire

29.09.16

Pour traiter du sujet de l'épuisement professionnel des soignants, l'Appel Médical dans le cadre de ses « Exclusifs » a fait confiance à infirmiers.com  Hélène Lehongre, Psychologue Clinicienne, répond donc à nos questions sur ce sujet sensible, brûlant d'actualité, et ce sur deux axes : le comprendre et le prévenir. 

Lever les idées reçues et mieux connaître le phénomène d’épuisement professionnel des soignants, comprendre les mécanismes favorisant l’apparition de ce syndrome bien particulier, identifier les leviers pour prévenir la souffrance au travail des soignants… sont les thèmes de cet interview.
Hélène Lehongre a rappelé d'emblée qu'il n'existait pas « précisément » de définition « officielle » de ce syndrome mais plus de 120 qui bien que connexes peuvent induire des difficultés de compréhension du processus. Pour la psychologue clinienne qu'elle est, la mouche qui se tape inlassablement contre la vitre pour tenter de sortir de son emprisonnement semble être l'image la plus parlante de l'épuisement professionnel.
L'épuisement professionnel, c'est l'épuisement des ressources psychologiques et physiques d'un individu qui se retrouve confronté à atteindre un but souvent irréalisable mais qui s'acharne à vouloir y parvenir…
Lire la suite et voir la vidéo ...

Infirmier scolaire : « Nous ne voulons pas nous retrouver au tribunal ! »

 par Aurélie TRENTESSE

Le jeudi 29 septembre 2016, environ 800 infirmiers de l'Éducation nationale se sont mobilisés à Paris à l'appel du Syndicat National des Infirmiers Conseillers de Santé (SNICS) afin de défendre leurs missions.
800 infirmiers de l'Éducation nationale se sont donné rendez-vous à Paris pour défendre leurs missions.
Environ 800 infirmiers de l'Éducation nationale, sur les quelques 7 500 en exercice selon le ministère, se sont rassemblés et ont manifesté le jeudi 29 septembre 2016 à Parispour protester contre l'externalisation des IDE scolaires dans un corps à gestion interministérielle mais aussi pour que les textes de loi parus en novembre 2015 soient strictement appliqués par les Recteurs. Dans un communiqué de presse daté du 30 septembre, le SNICS affirme que nous ne manifestions pas pour obtenir de l’argent en plus, nous ne manifestions pas pour obtenir des moyens supplémentaires, nous ne manifestions pas pour des préoccupations matérielles. Non, nous manifestions pour la Santé des élèves ! Nous demandions à la Ministre d’assumer sa Responsabilité. Nous demandions à la Ministre de faire appliquer dans les académies, les circulaires et arrêtés, qu’elle a publié l’année dernière.

Mémoire post-traumatique, histoires de vie et résilience

06.10.2016

Conférences     

Maison de la Recherche en Sciences Humaines   

"Il est formateur de pouvoir faire le récit de soi lorsque l'on a vécu une situation douloureuse ou extrême."

La première Medusa, Michelangelo Merisi da Caravaggio
La première Medusa, Michelangelo Merisi da Caravaggio Crédits : Wikimedia Commons

Cette conférence à été donnée dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine de la Mémoire qui s'est déroulée à Caen du 19 au 23 septembre 2016.

Corinne Chaput-Le Bars est directrice du département Recherche et relation universitaires de l'IRTS Normandie-Caen.


vendredi 7 octobre 2016

Les neurones de la lecture

Conférences    École normale supérieure   05.10.2016

Comment notre cerveau de primate apprend-il à lire ? Comment cette invention culturelle, trop récente pour avoir influencé notre évolution, trouve-t-elle sa place dans notre cortex ?

Les neurones de la lecture
Les neurones de la lecture Crédits : Christopher Cotrell / Flickr
Une conférence enregistrée en 2013.
Stanislas Dehaene, psychologue cognitif et neuroscientifique, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des Sciences .

SOIGNER SOUS HYPNOSE

VOSGES  06/10/2016
matin

Infirmier à l’Institut de cancérologie de Lorraine, Rémi Étienne cosigne un ouvrage sur les techniques permettant de réaliserdes interventions sur des patients en « état de conscience modifié ».

Rémi Étienne : « L’hypnose est un état de conscience modifié. C’est un état naturel. Cette capacité qu’a l’esprit à être ici et un peu ailleurs ».  Photo Cédric JACQUOT

Rémi Étienne : « L’hypnose est un état de conscience modifié. C’est un état naturel. Cette capacité qu’a l’esprit à être ici et un peu ailleurs ». Photo Cédric JACQUOT

Loin, très loin de l’hypnose de spectacle, l’hypnose thérapeutique est une technique en plein essor : « Nous avons quadruplé nos formations en 5 ans », explique Rémi Étienne, formateur à l’Institut français d’hypnose, réservé aux professionnels de santé.
Infirmier à l’Institut de cancérologie de Lorraine (ICL) à Vandoeuvre-lès-Nancy, le jeune homme y a proposé dès 2011 des séances d’hypnose, couplées à l’anesthésie locale lors de l’implantation de cathéters pour une chimiothérapie. Au fil du temps, cet « outil supplémentaire » a été utilisé au sein de l’établissement dans d’autres prises en charge. Notamment celle de la douleur chronique, qui donne lieu à des consultations menées par Rémi Étienne, sur « indication médicale ». Elles sont passées de 206 en 2012 à 243 en 2015.

L'étude célébrant l'efficacité des réseaux de soins exaspère la CSMF et la CNSD

Sophie Martos
La Confédération des syndicats médicaux Français (CSMF) dénonce les résultats de la récente étude de l'Observatoire citoyen des restes à charge qui soulignait l'efficacité des réseaux de soins édifiés par les complémentaires santé en matière de « prix maîtrisés » et de« qualité contrôlée ».
  | 06.10.2016 

La centrale du Dr Jean-Paul Ortiz syndicale juge « l'étude partisane »« commandée par un financeur de réseaux de soins ». La CSMF réaffirme surtout son attachement fondamental au libre choix du patient et son rejet de réseaux permettant « aux OCAM de tirer les prix vers le bas ». « Il est provocateur et indécent d'imaginer un tel système pour les médecins qui doivent appliquer l'une des grilles tarifaires les plus basses d'Europe », déplore-t-elle.

Démission en masse de médecins urgentistes au centre hospitalier d'Avignon

Henri de Saint Roman
Treize médecins urgentistes (sur les 28 que compte le service) du centre hospitalier Henri Duffaut d'Avignon ont présenté conjointement leur démission le 5 octobre. Pour expliquer leur décision, les praticiens ont invoqué des conditions de travail de plus en plus difficiles.

PSYCHIATRIE Le Psycom publie des brochures d'information relatives aux antidépresseurs et neuroleptiques

Face au constat d'une mauvaise connaissance et d'une mauvaise utilisation des antidépresseurs et neuroleptiques, l'association Psycom a édité deux brochures relatives à ces produits, destinées aux usagers et usagers potentiels. Se basant dans son communiqué sur diverses études* réalisées ces dernières années, le Psycom rappelle que "l'utilisation des antidépresseurs semble trop élevée chez les personnes qui n'en ont pas besoin et souvent insuffisante chez celles qui en ont besoin". Il affirme que les prescriptions d'antidépresseurs sont souvent trop courtes ou trop peu renouvelées pour assurer une rémission totale sans risque de récidive. Par ailleurs, le Psycom évoque l'alerte de chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de juin 2016, relative à la banalisation des neuroleptiques. "Les risques liés à l'usage des nouvelles molécules sont minimisés et leur prescription banalisée; en miroir, pour les molécules plus anciennes, les risques sont perçus comme rédhibitoires", déplore alors le Dr Hélène Verdoux, psychiatre et épidémiologiste à l'université Bordeaux 2.

AP-HP : UN PÔLE DE PSYCHIATRIE RÉNOVÉ À L’HÔPITAL CORENTIN-CELTON

06/10/2016

L’AP-HP a inauguré le 4 octobre 2016 les nouveaux locaux de psychiatrie à l’hôpital Corentin-Celton, en présence de Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, du Pr Noël Garabédian, Président de la Commission médicale d'établissement, d’Anne Costa, directrice du groupe hospitalier Paris Ouest, et du Pr Frédéric Limosin, chef du pôle psychiatrie de l’hôpital Corentin-Celton AP-HP.
Cette inauguration est l’aboutissement d’une importante opération de relocalisation et modernisation, engagée il y a un an pour offrir de meilleures conditions d’accueil aux patients souffrant de troubles psychiatriques et des conditions de travail optimales aux professionnels de santé.

La schizophrénie est encore et toujours mal appréhendée par le public, les médias et les soignants

HOSPIMEDIA      
Le laboratoire pharmaceutique Janssen a organisé ce 4 octobre une conférence de presse centrée sur la schizophrénie, la connaissance et la méconnaissance de cette maladie. Il s'est aussi penché sur le rôle primordial des familles dans la prise en charge des 600 000 personnes touchées, en France, par cette pathologie.
Vous vous réveillez dans votre canapé. Vous vous étiez endormi devant votre téléviseur, toujours allumé. Sur la table devant vous, une pizza entamée et un boîtier de DVD. "Il faut que je le rende à la médiathèque !" Vous dites-vous. "Même ça, tu en es incapable !" répond une voix. Quelqu'un assis à vos côtés ? Non, cette petite voix est dans votre tête. Pour vous changer les idées, vous regardez une chaîne d'information en continu. Le présentateur, entre deux reportages, s'adresse directement à vous : "Nous savons ce que tu fais, nous te surveillons." Du moins, c'est ce que vous percevez. Bienvenue dans le monde de la schizophrénie, tel qu'il est simulé par une application pour casque de réalité virtuelle développée par Janssen, la firme pharmaceutique, en collaboration avec le Dr David Travers, psychiatre. Le but de l'outil, présenté ce 4 octobre en conférence de presse, est de sensibiliser les personnels soignants au vécu des personnes atteintes de schizophrénie.

Haut risque de suicide à la sortie de l’hôpital psychiatrique

06/10/2016

La période suivant immédiatement une hospitalisation en milieu psychiatrique est à très haut risque suicidaire. On admet qu’environ un tiers de l’ensemble des suicides chez les malades mentaux se produisent dans les 3 mois après la sortie d’un établissement psychiatrique et que 0 ,3 à 3 % des patients meurent par suicide dans les années suivantes. Le risque suicidaire est particulièrement élevé en cas de trouble dépressif majeur mais est aussi conséquent en cas de schizophrénie, atteinte bipolaire ou de toxicomanie. On manque toutefois de données précises sur le risque relatif en fonction des différentes pathologies et co morbidités psychiatriques.

La Cour des comptes déplore une réforme de la protection des majeurs "ambitieuse" mais "défaillante"

Missionnée sur le contrôle de la protection juridique des majeurs, la Cour des comptes livre ce 5 octobre un rapport plus que mitigé. Consciente du progrès qu'a apporté la loi de 2007 en la matière, l'instance se dit déçue du manque d'implication politique nécessaire à sa mise en application. Neuf recommandations ont été formulées pour y remédier.

Les sénateurs ratifient l'ordonnance de simplification du régime des associations et des fondations

Huit mois après avoir été présenté en Conseil des ministres, le projet de loi ratifiant l'ordonnance de juillet 2015 pour la simplification du régime des associations et des fondations était toujours en débat. La commission des lois du Sénat a adopté le 28 septembre la proposition de loi, en lui apportant quelques modifications inspirées des conclusions du rapport du sénateur Jacky Deromédi représentant les Français établis hors de France (Les Républicains). C'est finalement un autre véhicule législatif qui permet de ratifier l'ordonnance laissée depuis plus d'un an en suspens. Lors de l'examen du projet de loi relatif à l'égalité et à la citoyenneté mercredi 5 octobre, les sénateurs ont donc officialisé la mise en œuvre de la simplification du régime des associations et des fondations en adoptant l'article 15 sexies.

«C’est fou cette histoire!»

Par Sophie Roselli  06-10-15

Meurtre d'Adeline M.Les deux psychiatres français cloués au pilori par la justice genevoise expliquent leur méthode.

Au premier plan, Fabrice A. devant le Tribunal criminel. Au centre, les experts psychiatres français.
Au premier plan, Fabrice A. devant le Tribunal criminel. Au centre, les experts psychiatres français. Image: Patrick Tondeux
Un meurtrier relégué au second plan. Des sommités de la psychiatrie française mises en accusation. Renversement de situation incroyable au quatrième jour du procès de Fabrice A. Le Tribunal criminel a considéré ce jeudi que le rapport du duo d’experts, malmené la veille en audience, accusé de «parisianisme» par le procureur général, comportait des «irrégularités» et ne répondait pas aux exigences légales afin d’être en mesure de se déterminer sur un éventuel internement à vie. Leur travail est tout simplement jeté aux oubliettes! Contactés, les deux intéressés réagissent avec une élégance… toute parisienne.
«C’est fou cette histoire!» réagit en éclatant de rire le Dr Daniel Zagury, à qui l’on apprend la nouvelle. «Pourquoi faire appel à des Français si c’est pour dire que leur méthode ne convient pas ?» Une méthode qui a, par ailleurs, parfaitement convenu à la justice vaudoise, laquelle avait fait appel à ses services dans l’affaire du généticien Laurent Ségalat.

jeudi 6 octobre 2016

La FHF lance son baromètre RH pour mesurer dans le temps l'état de forme des hospitaliers

À six mois et demi de la présidentielle, la FHF dévoile un premier état des lieux du fonctionnement des hôpitaux vu à travers le prisme essentiellement des DRH et directeurs des affaires médicales. Ce baromètre a vocation à être pérennisé pour juger des évolutions au fil de l'eau. Il nourrira aussi la plateforme politique de la fédération.
À l'occasion ces 3 et 4 octobre des rencontres RH de la santé à La Baule (Loire-Atlantique), puis ce 5 octobre d'un point presse, la FHF a dévoilé les résultats de son premier baromètre consacré aux ressources humaines (RH, à télécharger ci-dessous).

LIVRE : Robillard, l’affaire des fusils

Un véritable arsenal : des fusils - chinois, à tête atomique russe, Germany de combat, américain rapide -, mais aussi des bombardiers B-52, des chars d’assaut, et même des spoutniks ! Non pas le fruit d’une saisie dans un pays voyou mais dans le jardin secret d’un artiste, André Robillard… Ce champion de l’art brut, remarqué par Jean Dubuffet, est aujourd’hui âgé de 85 ans. Il a créé ses premiers fusils en 1964.

Logique du sinthome. Mise en pratique


Auteur : Fabienne Hulak est Maître de conférence HDR en psychanalyse au Laboratoire « La section clinique » EA 4007, Paris 8.

Présentation de l'ouvrage : Le symptôme névrotique tient à ce que Freud appelle complexe d’Œdipe, Lacan en a extrait la structure par la réduction au signifiant du Nom-du-Père qu’il pose dans son dernier enseignement comme le principe fondateur du sujet avec le nouage borroméen des trois instances, réel, symbolique et imaginaire. Il généralisera cette fonction de nouage en substituant à ce terme de symptôme celui de sinthome.
La mise en pratique d’une logique du sinthome se fonde sur un paradoxe au regard de la logique logicienne car elle n’est pas identifiable aux formes de l’argumentation en chacun des chapitres du présent ouvrage, mais dans la relation diagonale qui les relie. Nous y reconnaîtrons la mémorable opposition entre raison analytique et raison dialectique.  
Ainsi cette étude explore des cas et des œuvres qui relèvent tout autant de l’avant-garde artistique que de la folie qui eurent fonction de suppléance au dénouement de la structure subjective de leurs auteurs. 

Collectif des 39 - ENFANCE EFFACÉE ..? RÉSISTER, INVENTER

PROGRAMME DU MEETING DU 16 OCTOBRE 2016

                                pfd-badges-version2 2
ENFANCE EFFACÉE ..? RÉSISTER, INVENTER 
MEETING POÉTIQUE ET POLITIQUE
organisé par le groupe  Enfance du Collectif des 39
Dimanche 16 octobre 2016 de 9h à 18h
à  la PAROLE ERRANTE à Montreuil, 9 rue François Debergue,

Hôpital psychiatrique : A Cadillac, on cherche à prévenir le passage à l'acte des personnes violentes

Une structure pour mener des recherches sur le passage à l'acte a été officiellement créée ce mardi au centre hospitalier de Cadillac, en Gironde...


En Gironde, illustration de l'hôpital psychiatrique de Cadillac.


En Gironde, illustration de l'hôpital psychiatrique de Cadillac. - E.Provenzano / 20 Minutes


« On a un trésor clinique ici », estime Jean-Pierre Bouchard, psychologue à l’hôpital psychiatrique de Cadillac en Gironde, et criminologue de terrain. Et il ajoute qu’en tant qu’établissement public, Cadillac, a le devoir de partager ce savoir avec d’autres acteurs de santé. C’est l’ambition de l’institut psycho-judiciaire, que dirige Jean-Pierre Bouchard, et qui vient d’être lancé officiellement ce mardi.
Une expérience professionnelle à partager
Il y a une expertise locale reconnue à Cadillac sur laquelle s’appuie le lancement de cet institut de recherche, une création hors normes dans un établissement hospitalier non universitaire. L’unité pour malades difficiles (UMD) a ouvert en 1963. Elle accueille et prend en charge des personnes qui ont pu ou auraient pu réaliser des passages à l’acte dangereux pour eux-mêmes ou les autres. Elles viennent de l’ensemble du territoire national. L’UMD, l’unité de soins intensifs psychiatriques et l’unité hospitalière spécialement aménagée (qui prend en charge des détenus présentant des troubles mentaux) constituent le pôle de psychiatrie médico-légale du centre hospitalier de Cadillac.

La vidéo hilarante d'une infirmière toulousaine des urgences fait le buzz

La jeune infirmière toulousaine fait le buzz./ Capture Facebook

La jeune infirmière toulousaine fait le buzz./ Capture Facebook

Alors que les infirmières étaient en grève partout en France mercredi pour dénoncer des conditions de travail toujours plus difficiles (lire notre interview), Caroline, une blouse blanche toulousaine de 28 ans, a décidé de traiter cet épineux sujet par le biais l’humour.
Vendredi soir, elle a publié sur son compte Facebook une vidéo dans laquelle elle raconte de manière hilarante son quotidien aux urgences de l’hôpital Purpan. Pendant près de huit minutes, elle y décrit avec force mimiques et causticité, les situations les plus rocambolesques auxquelles elle est confrontée.
Elle dresse une galerie de portraits de patients plus loufoques les uns que les autres et qui ne ressemblent pas vraiment à ceux qu’elle rêvait d’aider lorsqu’elle a décidé d’arrêter ses études de droit pour embrasser la profession d’infirmière.
« C’est en écoutant cette semaine sur Europe 1 la chronique d’Anne Roumanoff sur les infirmières que j’ai décidé de me lancer. J’ai couché sur le papier en un quart d’heure les meilleures histoires que j’ai vécues aux urgences et qui sont toutes vraies, je me suis filmée et j’ai posté la vidéo sur mon compte Facebook », explique la jeune femme.