samedi 10 septembre 2016

Expo : Le divan de Liv

– ou l’art de Liv Strömquist de réunir Whitney Houston et Sigmund Freud en BD
A-t-on vraiment levé les tabous autour de l’Origine du Monde ? Comment réconcilier la Femme et l’Homme, ces « deux sous-types narcissiques qui ont besoin l’un de l’autre pour exister » ? Quelles absurdités culturelles régissent nos rapports amoureux ? Liv Strömquist, icône de la BD suédoise, nous propose de prendre un peu de recul et de réfléchir avec humour à ces questions qui nous concernent toutes et tous.
Notre avis sur « L’Origine du monde » de Liv Strömquist
Inspirée à la fois par les artistes, les chercheurs et la presse people, Liv Strömquist mêle analyse scientifique et humour cinglant sur les questions de genre. A travers le prisme de l’éducation populaire, elle dépoussière et met au placard les préjugés et les inégalités dans les rapports entre les sexes.

Allemagne La grande dépression des réfugiés

Par Nathalie Versieux, Correspondante à Berlin — 9 septembre 2016

Les services d’aide psychologique et les bénévoles sont confrontés à l’afflux de migrants souvent traumatisés par la guerre.

Mohammed D., 27 ans, réfugié syrien échoué seul en Bavière, après la mort de sa femme et de son fils de 6 mois dans un bombardement, souffrait d’un syndrome post-traumatique. Il est mort le 24 juillet dans l’explosion de la bombe artisanale qu’il portait dans son sac à dos. La détonation de l’engin devant une salle de concert d’Ansbach a également fait quinze blessés parmi les spectateurs qui attendaient à l’extérieur. C’est le premier attentat-suicide revendiqué en Allemagne par l’organisation de l’Etat islamique. Le destin criminel et tragique de Mohammed D. a choqué les Allemands, inquiets de ces «bombes à retardement», ces malades psychiques traumatisés par l’expérience de la guerre, qui pourraient se trouver parmi le million de réfugiés arrivés l’an passé en Allemagne. La trajectoire de Mohammed D. a ainsi relancé le débat autour de la prise en charge psychologique des réfugiés traumatisés. 40 % des demandeurs d’asile souffriraient de troubles psychiques qui les empêcheraient de s’intégrer, selon une étude de 2008.
Petite femme brune et énergique, Meryam Schouler-Ocak reçoit dans son bureau, sous les toits de l’hôpital St Edwig, en plein cœur de l’ancien quartier juif de Berlin. Une table face aux arbres de la cour intérieure, des étagères remplies de classeurs, deux tableaux aux murs, un sol rouge brique… Meryam Schouler-Ocak dirige le département de l’hôpital universitaire de la Charité, chargé de l’accueil en psychologie ambulatoire des personnes issues de l’immigration. Depuis trois ans, le service ne désemplit pas. L’essentiel des patients sont aujourd’hui des réfugiés.

Newsletter de Stop DSM de Patrick Landman

PSYCHOSES ET TRAUMA



Une étude très importante / A very important study :
Abstract : Des événements traumatisants ont été solidement associés à divers résultats (conséquences) psychotiques incluant un risque accru de troubles psychotiques, de prodrome d'une psychose, et des mesures dimensionnelles des symptômes psychotiques, tels que les symptômes psychotiques positifs atténués. Cependant, l'exposition aux traumatismes a été liée à divers troubles mentaux. Par conséquent, la spécificité du lien entre exposition au trauma et psychose reste non élucidée. Cette  étude-revue se concentre sur deux zones peu étudiées par la littérature sur trauma et psychoses : 1) la spécificité entre trauma et psychose par rapport aux autres troubles mentaux qui résultent souvent d'un post trauma 2) les mécanismes proposés qui lient uniquement trauma et psychoses.
Nous commençons par discuter la connexion sous-jacente entre l'exposition au trauma et le spectre des psychoses dans son entier avec un accent sur l'influence du type de trauma et des symptômes psychotiques spécifiques. Nous examinons ensuite comment les principes de multi-finalité et équi-finalité peuvent être utiles dans l'élucidation de l'association trauma-psychose par rapport à la relation trauma et les autres troubles mentaux. Ensuite nous discutons de plusieurs mécanismes cognitifs et neurobiologiques qui pourraient uniquement être pris en compte dans l'association entre le traumatisme et la psychose ainsi que le rôle du genre. Enfin nous examinons des questions méthodologiques importantes qui compliquent la recherche sur trauma-psychoses, pour finir par les implications cliniques dans ce champ.

BORDERLINES. QUELLE ÉVOLUTION A LONG TERME ?





vendredi 9 septembre 2016

Cette espèce d’empathe, l’humain

LE MONDE DES LIVRES | Par Macha Séry
Examens d’empathie (The Empathy Exams), de Leslie Jamison, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson, Pauvert, 336 p., 22 €.
Depuis les travaux de la philosophe américaine Martha Nussbaum (Emotions démocratiques,Climats, 2011), l’empathie n’est plus une notion saisonnière pour les universitaires. Etudes scientifiques et avis autorisés se multiplient sur le sujet. Est-elle d’ordre émotionnel ou cognitif ? L’identification à l’autre, en ce qu’il souffre, a-t-elle une fonction morale ? Le sentiment contrarie-t-il le jugement ? Le fait que l’imagerie médicale ait démontré que, lorsqu’on réagit à la douleur d’autrui, les mêmes zones cérébrales que s’il s’agissait de la nôtre propre sont activées, n’a pas résolu toutes ces questions.

Autisme et psychiatrie : l'exemple du Centre douleur et soins somatiques de l'Essonne

 

Le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme, attaché à l'établissement public de santé (EPS) Barthélemy Durand, spécialisé en psychiatrie, pourrait conduire à des déclinaisons dans chaque région de France, a expliqué le Dr Djéa Saravane, son chef de service.

La secrétaire d'Etat aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, venue visiter le centre lors de son ouverture en 2013, souhaiterait créer d'autres centres sur son modèle dans chaque nouvelle région, mais sans la partie recherche.Je souhaite que le centre du Dr Saravane fasse des petits pour que, dans chaque région, on puisse trouver une consultation spécialisée de ce type, avait également déclaré Ségolène Neuville lors du congrès Autisme France, à Bordeaux, le 23 janvier. Nous serons le centre de référence national, en connexion avec ces centres régionaux, a résumé le Dr Djéa Saravane.
Le suivi somatique chez les patients atteints de troubles mentaux est un sujet majeur de santé publique, de nombreuses associations, dont l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam), le dénonçant comme "trop souvent négligé".
Le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme a ouvert sur l'un des deux sites d'hospitalisation de l'EPS Barthélemy Durand, celui d'Etampes (le second se trouve à Sainte-Geneviève-des-Bois). Placé sous la responsabilité du Dr Djéa Saravane, il s'adresse à des personnes souffrant de pathologie mentale et atteintes de troubles envahissants du développement (TED) et d'autisme, enfants et adultes, hospitalisés ou suivis en ambulatoire à l'EPS Barthélemy Durand ou tout autre établissement de santé mentale d'Ile-de-France, ainsi qu'aux résidents des institutions médico-sociales, est-il précisé sur son site internet.

Pratique de l'amour. Le plaisir et l'inquiétude

Michel BozonPratique de l'amour. Le plaisir et l'inquiétude, Paris, Payot, 2016, 198 p.
Pratique de l'amour

Alors que l’amour est au cœur de pans entiers de la culture, la sociologie s’en est jusqu’alors relativement peu emparé. Certes, elle analyse volontiers la formation des couples, leur séparation et parfois leur fonctionnement quotidien, mais suivre par le menu moins l’émergence du sentiment amoureux que les pratiques qui le révèlent et le font vivre et évoluer progressivement est bien plus rare, et c’est là l’apport spécifique de ce spécialiste de la sexualité qu’est Michel Bozon. En un livre bref et accessible, il se focalise sur ce qu’il désigne comme les pratiques de l’amour, ces processus permanents d’interprétation des comportements de l’autre comme révélant précisément de l’amour, à l’état naissant ou au contraire en phase de délitement. La thèse est que les comportements amoureux, loin d’être le résultat de sentiments amoureux qui leur préexisteraient, se développent au fil d’interprétations de comportements variés, parfois dérisoires, qui sont autant de manifestations socialement codifiées d’amour.


Les défenseurs de l’euthanasie veulent imposer le sujet dans la campagne présidentielle

10.09.2016


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Sur la légalisation de l'euthanasie, son combat, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ne restera pas les bras ballants dans la campagne présidentielle. Lors deson assemblée générale à Antibes-Juan-les-Pins, son président a dit vouloir interpeller les candidats aux élections présidentielles et législatives. À cette fin, Jean-Luc Romero entend former 1.000 volontaires "pour se rendre dans toutes les réunions publiques des candidats (...) pour leur demander de se positionner".

Marie Rose Moro, psychiatre de l’enfance et de la transculture

Le Monde Festival

LE MONDE | Par Catherine Vincent

Marie Rose Moro, à Paris, février 2014.
Marie Rose Moro, à Paris, février 2014.

Dans le cadre du « Monde Festival », la psychiatre Marie Rose Moro participera le samedi 17 septembre 2016, de 12h à 13h au Palais Garnier, à un débat sur le thème « Apprendre à vivre », avec la psychanaliste Marie-France Hirigoyen.
Professeure de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université Paris-Descartes, directrice de la Maison des adolescents de Cochin (AP-HP), Marie Rose Moro est également la chef de file d’une discipline encore méconnue, atypique, au carrefour de l’ethnologie et de la psychanalyse : la psychiatrie transculturelle. Elle affirme avec conviction, et une sereine énergie, que cette discipline gagne du terrain. « Pas de doute, ça diffuse ! » Ajoutons : en grande partie grâce à elle. Elle explique : « A l’école, on tient plus compte de la langue maternelle des enfants de migrants, de l’importance de leurs histoires de vie. Quand j’évoquais cela, il y a une dizaine d’années, j’avais l’impression de n’être pas audible. Maintenant, l’Education nationale me sollicite sans cesse pour venir en parler… »
Un débat au Monde Festival :   Apprendre à vivre
Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Marie Rose Moro a toujours été entre deux mondes. Née en 1961 dans la petite ville de Ciudad Rodrigo, en Castille alors franquiste, elle n’a pas 1 an quand elle quitte l’Espagne : son père a trouvé un travail de bûcheron dans un petit village des Ardennes, où la famille – Marie Rose aura quatre frères et sœurs – va tenter de construire une vie meilleure. De ces premières années de « fille d’immigrés », comme on disait alors, elle garde un souvenir marquant. « Un jour, je me suis demandé pourquoi on m’appelait Maria del Rosario à la maison et Marie Rose à l’école. J’en ai parlé à mon instituteur, il m’a répondu que ce nouveau prénom m’aiderait dans la vie. Je commençais à découvrir que je faisais partie d’un groupe singulier, et que j’avais intérêt à comprendre ce qui se passait. »

L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus

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LE MONDE |  | Par Luc Vinogradoff

Près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays ont été scannés et évalués par trois algorithmes, qui ont sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possibles, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge.
Près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays ont été scannés et évalués par trois algorithmes, qui ont sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possibles, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Maxim Shemetov / Reuters
Un robot est-il capable de définir ce qu’est la beauté humaine ? Un groupe de scientifiques russes a tenté de répondre à la question en organisant un concours de beauté où le jury était une intelligence artificielle. Youth Laboratories, organisation financée par la Russie et Hongkong, a récolté, sur la base du volontariat, près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays.
Trois algorithmes ont scanné cette base de données et sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possible, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Un des critères qui n’étaient pas pris en compte était la couleur de peau. Pourtant, lorsque les scientifiques ont découvert les 44 vainqueurs choisis par le jury-robot, ils ont découvert que 38 étaient blancs. Les six autres étaient asiatiques, dont un seul avait une peau relativement foncée.
Même si les trois quarts des participants à cette expérience étaient blancs, les résultats ont de quoi étonner. Théoriquement, l’intelligence artificielle, si elle n’est pas programmée pour prendre la couleur de peau comme un critère de beauté, devrait appliquer les critères choisis (symétrie, jeunesse) à toutes les photos, y compris celles de personnes à la peau foncée. Or, à voir les résultats, cela n’a pas été le cas.

Des « serious games » à l’hôpital

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Nathalie Picard

Le jeu Plume est principalement utilisé avec des mouvements des membres supérieurs, mais aussi des mouvements du rachis ou des membres inférieurs.
Le jeu Plume est principalement utilisé avec des mouvements des membres supérieurs, mais aussi des mouvements du rachis ou des membres inférieurs. NATURALPAD

Les yeux rivés sur l’ordinateur, Louise (les prénoms ont été changés) fronce les sourcils. Sur son écran s’affichent deux combinaisons de paniers de basket remplis de ballons aux multiples couleurs. Combien de ballons faut-il déplacer pour passer d’une combinaison à l’autre ? Tel est le problème que la jeune femme s’échine à résoudre en augmentant le niveau de difficulté. Si Louise joue au basket à New York, ce n’est pas pour le plaisir.
Elle s’exerce afin d’améliorer ses capacités de raisonnement, de mémoire visuelle et de planification, dans le cadre d’un atelier organisé à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. Face à elle, une autre participante se concentre sur la suite de chiffres qui apparaît sur son écran. L’objectif : la restituer dans l’ordre le plus vite possible.
Ainsi se déroule la onzième séance d’une série de trente prévue sur quatre mois à l’attention de patients atteints de problèmes cognitifs, souvent liés à des pathologies psychiatriques telles que la schizophrénie et l’autisme. Mémoire, planification, reconnaissance des émotions : des capacités sur lesquelles les patients travaillent dans le cadre de la méthode de remédiation cognitive Near.

Des malades mentaux laissés à leur sort sans aucune assistance

ALGERIE 

Le Conseil supérieur de la santé plaide pour plus de respect en psychiatrie

BELGIQUE 05 septembre 2016



Dans un nouvel avis, le Conseil supérieur de la santé (CSS) plaide pour que la pratique de la contrainte en psychiatrie, telle que placer un patient en cellule d'isolement ou l'attacher, ne soit utilisée qu'en dernier recours, rapporte De Morgen lundi. 

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LA SOCIALE le nouveau film de Gilles Perret

  • 8 MARS 2016
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  • PAR JACQUES DEPARIS
  • Après le succès de "Les jours heureux" Gilles Perret revient avec un nouvel ouvrage documentaire consacré à une des conquêtes majeures de la classe ouvrière : la sécurité sociale. Son film, La Sociale, retrace les conditions dans lesquelles cette conquête a été arrachée.
  • Lire la suite ...

Sortie nationale le 9 novembre 2016

  • la-sociale-affiche

On ne meurt qu’une fois… mais de combien de causes ?

07/09/2016  L’espérance de vie a progressé de 14 ans en France au cours des 60 dernières années. Le recul de la mortalité due aux maladies de l’appareil circulatoire et aux cancers, les deux premières causes de décès, a été le principal moteur de cette évolution. On le sait grâce à la statistique des causes de décès établie par le Cépidc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) à partir des certificats obligatoirement remplis par les médecins au moment où ils constatent un décès.

En France, si l’on exclut les causes mal définies, en moyenne 2,4 causes de décès étaient mentionnées sur les certificats en 2011. La cause d’un décès sur dix était inconnue ou mal définie. Cette proportion est plus élevée pour les décès survenus à moins de 50 ans.

Suicide au CHU de Toulouse. Inquiétudes après un nouveau cas de mal-être au travail

08/09/2016

Une nouvelle affaire de mal-être au travail au CHU de Toulouse a été mise en lumière par la CGT, fin août 2016. Du côté de la direction, on affirme prendre la mesure du phénomène.

 La tension ne baisse pas parmi le personnel du CHU de Toulouse. Sur le vif depuis le suicide d’un infirmier au sein même de l’hôpital de Rangueil en juin 2016, les syndicats, CGT en tête, dénoncent toujours un climat plus que pesant sur le personnel.


Journées du Patrimoine 2016 à l'Hôpital Sainte-Anne

8 septembre 2016 Par Julien A.

Hôpital Sainte-Anne
A l'occasion des Journées du Patrimoine 2016, l'Hôpital Sainte-Anne vous accueille samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016 pour vous faire découvrir son histoire et ses jardins.
L’association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique et historique du Centre hospitalier. Grâce aux Journées du Patrimoine 2016 venez plonger au cœur de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de l’Asile Clinique en 1867

«J'ai rencontré des personnes qui se croyaient possédées»

08.09.2016Madeleine Lederrey a travaillé comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery (VD). © DR
Madeleine Lederrey a travaillé comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery (VD). © DR
Aumônière en psychiatrie pendant plus de 25 ans, Madeleine Lederrey, prendra sa retraite mi-septembre. Retour sur l’évolution des rapports entre psychiatrie et religion pour le bien des patients. Interview.
Guidée depuis l’adolescence par l’envie d’aider les personnes marginalisées et en recherche de sens, Madeleine Lederrey a étudié la théologie à l’Université de Genève. Après avoir travaillé en paroisse, elle renoue avec son projet premier et postule comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery, dans le canton de Vaud. Deux semaines avant de prendre sa retraite, la pasteure a rencontré Protestinfo.