samedi 28 mai 2016

Saint-Nazaire Cité sanitaire : Grève en psychiatrie lundi 30 mai

Les syndicats CFDT, CGT, et FO de l'Hôpital appellent l'ensemble des personnels de Psychiatrie à faire grève et à manifester le lundi 30 mai contre la restructuration de la Psychiatrie qui a entre autres pour conséquence la suppression de 15 postes infirmiers. Une manifestation aura lieu le lundi 30 mai à 10 H devant l'Agence Régionale de Santé à Nantes.
Depuis plusieurs semaines différentes actions ont été menées lors d'instances, des assemblées générales des personnels, rencontre avec les médecins...."Malgré nos multiples demandes l'ARS refuse de recevoir les organisations syndicales. l'ARS aurait-elle peur d'entendre les agents qui n'en peuvent plus, qui craignent pour leur sécurité et la qualité de la prise en charge des patients." 

"Voile en tête" : en Normandie, une régate pour accompagner les patients en psychiatrie

tendanceouest   28 MAI 2016 - PAR R.O

Voile en tête : en Normandie, une régate pour accompagner les patients en psychiatrieACTU
Quatre futurs marins de l'équipage normand entourés des organisateurs de l'édition normande de "Voile en tête 2016"
© Rosana Orihuela

C'est une nouveauté : la Normandie organise et accueille pour la première fois la régate "Voile en tête 2016" qui fête sa 25ème année, en 2016. Le Dr Caroline Agostini et l'infirmière Nadine Patte sont à la tête de l'organisation de cette course peu ordinaire. Soutenues par l'association "Sport en tête" et par l'Etablissement public de santé mentale de Caen, elles présentaient ce mardi 24 mai au Yacht club de Caen, le programme de la régate qui se déroulera du samedi 18 au samedi 25 juin entre Caen (Calvados) et Le Havre (Seine-Maritime).
C'est une régate peu ordinaire que celle qui partira du port de Caen (Calvados), dimanche 19 juin 2016 : les marins sont en effet des patients atteints de troubles psychiatriques et ils seront accompagnés par des soignants et des skippers tout au long de la course. L'équipage de Caen s'entraîne depuis plus d'un an aux côtés de Raynald Fortin, responsable du pôle nautique à la Ville et co-organisateur de l'édition 2016.

Sur le blog de Luc Périno : Seuil du deuil

23.05.2016
L’auteur des « humeurs médicales », s’inquiète cette semaine de la psychiatrisation croissante des états d’âme et en particulier du deuil. Et il en veut pour preuve les versions successives du manuel de référence en psychiatrie, le fameux « DSM », dont la cinquième version estime que « le deuil est un trouble dépressif s’il dure plus de deux semaines »…
Lire le billet de Luc Périno

Un nouveau DU "Soins Infirmiers en Psychiatrie et Santé Mentale" accessible dès octobre 2016

Université d'Artois 

26/05/2016
Le Service de formation continue de l’Université (SEPIA) propose un nouveau Diplôme Universitaire en octobre 2016 : DU Soins Infirmiers en Psychiatrie et Santé Mentale (DU SIPSM)
La complexité des situations sur les terrains exige des acquis cliniques et spécifiques pour une prise en charge de qualité du patient. L’exercice de la profession d’infirmier dans les différents services de psychiatrie nécessite une parfaite connaissance de l’organisation des soins en psychiatrie.

31 MAI 2016 TOUS CONTRE LES GHT

LOI TRAVAIL LOI SANTE : même combat!
Tous contre les GHT (Groupements hospitaliers de territoires)
Mardi 31 mai 2016 à 11h devant le Ministère de la santé

COMMUNIQUE
Suite à l’appel de Ville Evrard, réunis à la bourse du travail le 18 mai 2016, des délégations de différentes régions, des collectifs, des associations déclarent :
Au premier juillet 2016, la loi Touraine de « modernisation » de la Santé, impose la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) qui sont la première étape de la fusion des structures sanitaires et médico-sociales publiques, de la fermeture des services et des hôpitaux afin de réduire les coûts et d’imposer une nouvelle cure d’hosterité. 

LIBAN L’infirmière est l’avenir du médecin (suite) LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON


Nous avons vu la semaine dernière comment, comme le dit Didier Sicard, « les échographies, les scanners, les endoscopies, les scintigraphies ont confisqué la relation soignant/soigné à leur profit ». Du coup, le corps infirmier devient le seul corps soignant qui s'occupe du corps du patient. Avant que la technique n'envahisse tout, le médecin prenait le soin d'ausculter et de palper son patient. Aujourd'hui, seuls les infirmières et les aide-soignants le font. Le bain que donne par exemple l'aide-soignant au patient établit un lien d'une grande qualité entre eux. En psychiatrie hospitalière, l'infirmier et l'aide-soignant sont à l'écoute du patient mais aussi de son corps. Ce lien de type maternel permet au patient d'exprimer beaucoup de choses qu'il n'aurait pas pu dire autrement.

L'exemple qui suit dénote la puissance des identifications que subissent les infirmiers dans leur présence quotidienne, de 7h00 à 19h00.

Il y a dix ans, en 2006, nous venions d'ouvrir notre service de psychiatrie à l'hôpital Mont-Liban. J'avais du mal à expliquer au personnel le mécanisme de l'identification projective, mécanisme décrit par Mélanie Klein (1882-1960), qui fut le maître à penser de la deuxième génération psychanalytique mondiale. Mélanie Klein décrit ce mécanisme dans la relation précoce mère/nourrisson, à un âge où le nourrisson n'a pas d'identité propre. Une fusion avec la mère caractérise ce temps archaïque.

Nous recevons une patiente psychotique délirante. L'infirmière chef, enceinte au 9e mois, entre dans sa chambre. Assise sur son lit et jouant au tarot, tout de suite, la patiente lui dit :
- « Vous, vous détestez votre mère. »
- Surprise mais pas du tout impressionnée, l'infirmière chef lui répond : « Pas du tout, moi j'aime ma mère. »
- « Vous détestez votre mère, je le vois dans les cartes. »

Arrêtant la discussion, l'infirmière quitte la chambre de la patiente.
Le soir, en rentrant chez elle, sa mère lui ouvre la porte et s'approche d'elle pour l'embrasser. Elle la repousse en lui disant :
« Fous moi la paix. »

Abasourdie, la mère lui dit : « Mais qu'est-ce que tu as ? »
« Ne m'embête pas, je suis très fatiguée. »


Quand les psys crèvent l’écran

Rue89 Bordeaux 
A travers les films, les psy du festival Cinopsy vont tenter d'expliquer en quoi la psychothérapie pourrait aider les intervenants. Ici, Pio Marmaï dans Un heureux événement.
A travers les films, les psy du festival Cinopsy vont tenter d’expliquer en quoi la psychothérapie pourrait aider les personnages. Ici, Pio Marmaï dans « Un heureux événement » (DR).

Les psys de tout poil sortent du bois ce vendredi et jusqu’à dimanche pour rappeler au public que la psychothérapie, ça s’apprend et qu’il n’est pas bon de mettre sa santé – et sa tête, en l’occurrence – entre les mains de n’importe qui.

Comme le message n’est pas d’une transparence totale et qu’il pourrait laisser le public indifférent, la Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse (FF2P) passe par le cinéma pour évoquer les psychothérapies et leurs objectifs.
Cinopsy’s est le premier événement du genre en France. A travers cinq films qui illustrent « La traversée du temps » – thème du festival – de la naissance au décès, la FF2P souhaite mettre en lumière ces différents moments de la vie, leurs questionnements, leurs crises, leurs obstacles… Surtout, un débat à l’issue de chaque séance permettra aux professionnels d’expliquer en quoi les personnages auraient pu être aidés grâce à la psychothérapie. Un bon moyen de divertir tout en informant le public. Des petits-déj avec des psychopraticiens sont prévus samedi et dimanche pour rencontrer les professionnels et échanger sur leurs pratiques.

Pour grossesse ou longue maladie, les internes ne seront plus déclassés lors du choix de stage

Sophie Martos         27.05.2016

Le décret supprimant le déclassement lors du choix de stage des étudiants du troisième cycle dans le cas d'un « congé maternité, d'un congé de longue de durée ou de longue maladie », est paru ce vendredi 27 mai au « Journal Officiel ».
Ce texte, très attendu par les internes, prévoit la prise en compte de l'ancienneté des stages non validés dans le cursus du 3e cycle.
Une avancée saluée par le syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG). Actuellement, les étudiantes enceintes ont la possibilité d'opter pour un stage en surnombre validant, dans lequel elles s'engagent à rester quatre mois dans le service, ou non validant et dans ce cas n'obtiennent pas leur semestre.
« Le problème était qu'avec un semestre non validé après un congé maternité, l'étudiante choisissait son nouveau stage en dernier par rapport à sa promotion. Derrière des élèves qui ont été moins bien classés qu'elles aux ECN. C'était discriminant », témoigne Bernadette Zambon, vice-présidente du SNJMG et interne en dernière année.
L'absence de recours était aussi pointée du doigt. « Après ma première grossesse en première année d'internat, j'ai perdu plus de 500 places. Je devais choisir, soit entre 4 postes, tous loin de chez moi et avec peu d'encadrement, soit déclencher une mise en dispo de six mois afin d'être déclassée dans la promotion en dessous de la mienne et bénéficier d'un choix de postes plus larges », poursuit-elle.

Hazebrouck : une fresque pour l’hôpital de jour L’Orange bleue qui a fêté ses 20 ans

Jeudi matin, a été célébré le vingtième anniversaire de l’Orange bleue, l’hôpital de jour de psychiatrie infanto-juvénile de l’EPSM des Flandres. Une fresque sur la façade de cet établissement, qui accueille des enfants de 2 à 10 ans, a été dévoilée.



Cette fresque a été réalisée conjointement par les enfants de l’hôpital de jour L’Orange bleue et les adultes de l’hôpital de jour Guy-Ledoux. « Cette fresque montre la synergie forte qui existe entre les structures, leur volonté de partage, de solidarité et leur envie de créer du lien et de faire plaisir », a noté Dominique Verhoest, directrice générale de l’EPSM.

vendredi 27 mai 2016

Essais cliniques : vers un renforcement des règles

LE MONDE  | Par François Béguin et Paul Benkimoun
Colca
Les règles encadrant les essais cliniques en France vont être renforcées afin de mieux protéger les ­volontaires qui s’y soumettent. La ministre de la santé, Marisol Touraine, en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse lundi 23 mai, quatre mois après la mort de Guillaume Molinet, un homme de 49 ans qui participait à Rennes au test de la molécule BIA 10-2474, un médicament antalgique expérimental du labo­ratoire portugais Bial. Un accident « sans précédent », a rappelé Mme Touraine, qui avait également entraîné l’hospitalisation de cinq autres volontaires, tous rentrés chez eux depuis.
La ministre a estimé que le rapport (voir les tomes 1 et 2 en PDF) commandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) le 15 janvier et officiellement présenté lundi « permet d’établir les responsabilités et d’identifier les manquements qui ont conduit à cet événement ». L’enquête ne retient pas de faute de la part de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui avait donné son feu vert en juin à cet essai. Elle estime en revanche que« l’économie d’ensemble du protocole et la latitude laissée pour sa mise en œuvre n’offraient pas un cadre suffisant pour la protection des personnes participant à l’essai ».

PSYCHIATRIE Une action judiciaire va viser le Centre psychothérapique de l'Ain pour violations graves des droits



La Fédération nationale des associations d'usagers en psychiatrie (Fnapsy) a annoncé le 23 mai dans un communiqué son intention d'intenter une action judiciaire contre le Centre Psychothérapique de l'Ain (CPA) à Bourg-en-Bresse. Pour rappel, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a émis mi-mars des recommandations en urgence relatives au CPA, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) de 412 lits géré par l'association Organisation pour la santé et l'accueil (Orsac). Lors d'une visite en janvier au CPA, seul établissement psychiatrique du département, l'équipe du CGLPL a fait le constat dans un rapport de visite de "conditions de prise en charge portant des atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées dans cet établissement". Elle a notamment constaté "un recours à l'isolement et à la contention dans des proportions [...] [jamais] observées dans aucun autre établissement visité". 


La présidente de la Fnapsy, Claude Finkelstein, affirme avoir "constaté que, comme pour les affaires précédentes, une fois passée la première émotion, la vie reprenait comme avant, sans poursuites". Or, "cela est d'autant plus inacceptable que, malgré la gravité des faits relevés, et comme l'a dit Véronique Wallon, directrice de l'ARS [Auvergne-Rhône-Alpes] en conférence de presse : "Les personnels ne se vivent pas comme maltraitants, c'est tout le sujet"", écrit-elle.

Qui pratique la psychothérapie ?

QUEBEC

Les psychologues, les médecins et les détenteurs de permis de psychothérapeute peuvent pratiquer la psychothérapie.

Les psychologues et les médecins n’ont pas besoin de permis supplémentaire puisque leur formation respective leur permet déjà d’offrir la psychothérapie.

Bref, les psychothérapeutes sont soit :
  • des psychologues;
  • des médecins (par exemple, des psychiatres);

Obligation de formation continue en psychothérapie : plus qu’un an!

QUEBEC 
La loi 21, qui encadre la psychothérapie, prévoit une obligation, pour les psychologues et les détenteurs du permis de psychothérapeute, de suivre 90 heures de formation continue par période de référence de cinq ans, dont au moins 5 heures de supervision. 
Le 21 juin 2017 marquera la fin de la première période de référence de cinq ans, ce qui signifie qu’à cette date tous devraient avoir terminé de suivre leurs 90 heures prescrites.
Vous cherchez des idées de formations pertinentes à votre pratique pour remplir votre obligation?
  • Consultez le catalogue de formation continue regroupant toutes les activités reconnues en psychothérapie et établissez dès maintenant votre plan de formation pour la prochaine année.

LUMIÈRES COMPARÉES D’AVERROÈS ET FREUD

plus                                               26 mai 2016
le webcampus

Le nom d’Averroès est celui d’un scandale. Voici l’homme d’une thèse folle qui soutient que l’intellect est séparé des individus et unique pour toute l’espèce. Conséquence ? La négation de la proposition "je pense" : la ruine de la rationalité. Pendant cinq cents ans, l’Europe s’en offusquera. Comment comprendre cette histoire qui mêle fascination et rejet ? D’où vient que l’averroïsme récusé d’emblée n’ait cessé de reparaître ? Pour Freud, Averroès est l’archétype d’une "inquiétante étrangeté "venue perturber la latinité.

Jean-Baptiste Brenet, professeur d’histoire de la philosophie arabe à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Elisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste

François L’Yvonnet, professeur de philosophie et éditeur.


Carburants : « La peur de manquer est un comportement basique et archaïque »

LE MONDE | Par Marlène Duretz
Comment expliquer la ruée vers les stations-service ? Pragmatisme ou inexorable peur de manquer ? Le point de vue de psychologues relayé par #AlloMarlène.
File d’attente à la pompe à essences du centre commercial Atlantis,  le 24 mai, à Nantes, où les carburants sont rationnés par arrété préfectortal.
File d’attente à la pompe à essences du centre commercial Atlantis,  le 24 mai, à Nantes, où les carburants sont rationnés par arrété préfectortal. Franck Tomps pour Le Monde
Le blocage des sites pétroliers et dépôts de carburants par les opposants au projet de loi « travail » engendre des dysfonctionnements dans le réapprovisionnement des stations-service. « Il n’y aura pas de pénurie dans les prochains jours », soutenait, lundi 23 mai sur iTélé, le ministre de l’économie et des finances, Michel Sapin, notant que « parler de pénurie crée la pénurie ». Sur le terrain, les stations-essence sont prises d’assaut. Jeudi 26 mai, 20 % d’entre elles étaient à sec, selon le ministère des transports, un chiffre qui atteint jusqu’à 40 %, selon les référencements de l’application Essence (Android, Windows Phone et iPhone). Comment expliquer cette ruée ?
D’où vient la peur de manquer ?
Se prémunir contre le risque, éviter une immobilisation contrainte : on choisit l’action plutôt que l’inertie subie qui guette son véhicule, s’armant de patience pour s’approvisionner, comme on vient à défendre, d’un point de vue plus personnel, sa « prospérité » matérielle et affective.« La peur de manquer vient du sentiment d’insécurité qu’elle engendre », explique Thierry Gallois, psychologue spécialiste des maladies liées au stress et à des comportements à charge, auteur notamment de Psychologie de l’argent (Ed. L’Archipel, 2003). « Il s’agit là d’un comportement tout à fait basique, et archaïque, pour le psychiatre et psychothérapeute Jérôme Palazzolo. La peur du manque va attiser le désir d’accumuler. » Même si le risque de défaut d’approvisionnement en carburant ne met pas l’individu en danger, « on pourrait toutefois rapprocher cette dynamique de l’instinct de survie ».

LE MAL-ÊTRE DES CADRES HOSPITALIERS FACE À LA MISE EN ŒUVRE DES GHT

Un quart des directeurs d'hôpital pensent quitter leur établissement avec la création des groupements hospitaliers de territoire. Plus globalement, les cadres et directeurs sont 82% à y percevoir une complexification des organisations, 60% une dégradation des conditions de travail. L'enquête Ifop pour le Syndicat des manageurs publics de santé (SMPS) se veut cinglante de vérités.


Nuit Debout Montélimar: un apér'hôpital pour dénoncer la réorganisation des soins psychiatriques

Par Nathalie RodriguesFrance Bleu Drôme-Ardèche mercredi 25 mai 2016 

Un apéro organisé par Nuit Debout devant l'hôpital Montélimar
Un apéro organisé par Nuit Debout devant l'hôpital Montélimar © Radio France - Nathalie Rodrigues

Après l'évasion fiscale et l'apér'Autajon, les Nuits Debout s'intéressent à la santé. Ils ont organisé ce mercredi midi un apér'hôpital devant l'hôpital de Montélimar. Les manifestants dénoncent la réorganisation des soins psychiatriques sur l'ensemble de la Drôme Ardèche.
Après l'Apér'Autajon, les Nuits Debout Montélimar ont organisé ce mercredi midi un apér'hôpital. Une vingtaine de personnes se sont rassemblées autour de jus de fruits devant l'hôpital de Montélimar pour dénoncer la fermeture des lits de psychiatrie au 1er juin.
Il y avait 56 lits. Peu à peu, ils sont transférés sur l'hôpital Saint-Marie de Privas et sur le Valmont à Montéléger. Ce sont les deux établissements moteurs de la réorganisation des soins psychiatriques voulue par l'Agence Régionale de Santé sur toute la Drôme Ardèche. Ne resteront à Montélimar qu'un accueil de jour et les urgences pour la prise en charge psychiatrique.