samedi 7 mai 2016

La ville encore trop mâle famée

Par Noémie Rousseau — 6 mai 2016 à 20:11

Une marche exploratoire à Champigny-sur-Marne, le 20 avril.
Une marche exploratoire à Champigny-sur-Marne, le 20 avril. Photo Laurent Troude

Pensé par et pour les hommes, l’espace public urbain génère chez les femmes un sentiment d’insécurité. Pour reconquérir la ville, sociologues, politiques et habitantes arpentent elles-mêmes le pavé.

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A Aubervilliers, les femmes se font de la place au comptoir

Par Richard Poirot — 6 mai 2016 
Des membres du collectif «La place des Femmes» à Aubervilliers le 8 mars.Des membres du collectif «La place des Femmes» à Aubervilliers le 8 mars. Photo Denis Allard pour Libération.

Pour lutter contre l’hégémonie masculine dans les bistrots, un joyeux collectif d’habitantes fait sa tournée.


Inventaire à la pervers des insultes de rue

Par Virginie Ballet — 6 mai 2016 
Un mur des insultes entendues, à l’initiative du collectif «Stop harcèlement de rue», à Montpellier le 17 avril. Un mur des insultes entendues, à l’initiative du collectif «Stop harcèlement de rue», à Montpellier le 17 avril.  Photo David Richard. Transit pour Libération

Une étude de l’Ined montre comment l’invective sexiste dans l’espace public varie selon l’âge et le sexe.


CERVEAU AUGMENTÉ, HOMME DIMINUÉ

maison de l’amérique latine MAISON DE L’AMÉRIQUE LATINE


MIGUEL BENASAYAG
13 MAI 2016 À 21H
Le cerveau augmenté, homme diminué

Rencontre à l'occasion de la parution du nouveau livre de Miguel Benasayag (La Découverte).
Avec Giuseppe Longo, mathématicien et épistémologue, Valeria Giardino, philosophe et François Gèze, éditeur aux Éditions La Découverte.
Les avancées des neurosciences rendent désormais envisageables pour certains la perspective d’améliorer le cerveau et de supprimer ses faiblesses et ses « défauts » : le rêve d’un cerveau « parfait » semble à portée de la main. 


LA PSYCHOTHÉRAPIE N’EST PAS UN LUXE

CANADA 

Contrairement aux idées reçues, la majorité des gens qui consultent sont aux prises avec des problèmes sérieux qui les handicapent

La liste des signataires se trouve au bas du texte
Dans la culture populaire, on dépeint la psychothérapie comme un luxe que peuvent s’offrir les plus fortunés qui veulent comprendre leurs ruminations existentielles. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le remboursement par l’État de séances de psychothérapie peut paraître insensé aux yeux de plusieurs, particulièrement dans un contexte où les finances publiques sont exsangues. Ces idées reçues masquent une réalité alarmante, qui commande une action audacieuse de nos gouvernements.
Contrairement à ce que l’on pense, les gens qui consultent sont pour la plupart aux prises avec des problèmes sérieux qui les handicapent. Les résultats d’un sondage réalisé par le psychologue Martin Drapeau de l’Université McGill auprès de psychologues cliniciens révèlent que 80 % des répondants ont des patients qui consultent principalement pour un ou des troubles anxieux tandis que près de 70 % le font pour un trouble de l’humeur. Seuls 6 % des répondants n’ont aucun patient avec des idées suicidaires. Pensons maintenant aux milliers de personnes qui sont dans la même situation, mais qui n’ont pas les moyens de se payer les services d’un thérapeute. Ces gens-là, l’État les abandonne.
Avoir une bonne santé mentale n’est pas un privilège, mais un droit.

Les erreurs médicales à l’hôpital, cause majeure de mortalité

LE MONDE  | Par Paul Benkimoun et Pascale Santi
Des chirurgiens effectuent une opération à cœur ouvert, le 17 décembre 2007 à l'hôpital Georges Pompidou de Paris.
Des chirurgiens effectuent une opération à cœur ouvert, le 17 décembre 2007 à l'hôpital Georges Pompidou de Paris. MARTIN BUREAU / AFP
Les erreurs médicales constitueraient la troisième cause de décès aux Etats-Unis, derrière les maladies cardio-vasculaires et les cancers. C’est le constat auquel parviennent deux médecins américains, Martin Makary et Michael Daniel, tous deux du service de chirurgie de l’université Johns-Hopkins à Baltimore (Maryland). Pour parvenir à ce classement, ils ont effectué un calcul très simple, en appliquant aux données d’hospitalisation dans leur pays en 2013 – un peu plus de 35 millions d’admissions – le pourcentage d’événements indésirables mortels évitables dans des études antérieures, remontant parfois à la période 2000-2002. C’est ainsi qu’ils en concluent que les erreurs médicales sont à l’origine de 251 000 morts par an.
Publié mercredi 4 mai dans le British Medical Journal, l’article des docteurs Makary et Daniel n’a pas l’ampleur d’une vaste étude. Il tient sur deux pages, enrichies de deux tableaux. Il présente des limites méthodologiques : les quatre grandes études utilisées par les auteurs avaient-elles toutes adopté la même définition, très large, des erreurs médicales (acte involontaire ou n’obtenant pas les résultats escomptés, erreur d’exécution, erreur de planification, erreur de diagnostic, déviation d’une procédure, surdosage de médicaments, problèmes de communication dans un service…) ? La situation de 2013 est-elle identique à celle de 2000, ce qui impliquerait qu’aucun progrès n’ait été accompli dans la prévention des erreurs ?
Néanmoins, ce travail est à prendre en considération. Malgré ses approximations, il constitue un plaidoyer pour l’amélioration des données sur le coût humain des erreurs médicales. D’autres travaux avaient déjà placé ces dernières au même rang dans les causes de décès, en extrapolant à partir d’études américaines.
50 000 décès en France ?
« Avec 15 millions d’hospitalisations en France en 2013, le nombre de décès liés aux erreurs médicales pourrait ainsi avoisiner les 50 000, en faisant la troisième cause de mortalité du pays après les cancers et les maladies cardio-vasculaires », indiquait Le Lien, association de défense des patients victimes d’accidents médicaux, en 2015, à partir des données de l’Organisation mondiale de la santé. En 2013, unrapportsur la iatrogénie (conséquences néfastes liées aux soins), rédigé par le pharmacologue Bernard Bégaud et par l’épidémiologiste Dominique Costagliola, relevait que « des études de pharmacovigilance permettant d’avancer la fourchette de 10 000 à 30 000 décès attribuables chaque année en France à un accident médicamenteux ». Sans compter ceux dus à d’autres causes médicales ou chirurgicales.

Quand l’acteur Jacques Gamblin parle du changement : « La peur n’est pas le bon moteur »

Le Monde Blogs 
Merci Patrick ...
Capture d'écran de la vidéo du discours de Jacques Gamblin donné le 28 novembre à Nantes au Lieu Unique (Maison de la poésie de Nantes)
Capture d'écran de la vidéo du discours de Jacques Gamblin donné le 28 novembre à Nantes au Lieu Unique (Maison de la poésie de Nantes)
C'est l'histoire d'une vidéo qui connaît actuellement un beau succès sur le web. Pendant 23 minutes, l'acteur Jacques Gamblin captive l'attention dans un discours donné à Nantes, au Lieu Unique, le 28 novembre 2015 lors d'une journée consacrée au rôle de la poésie pour livrer "autrement le monde". Un véritable bijou d'éloquence où il s'attarde sur notre peur de changement et interroge notre désir d'être surpris et de surprendre.
Ressentis en partage
Le parlement sensible des écrivains devait initialement avoir lieu le 14 novembre dernier à l'Assemblée nationale afin de souligner le rôle de la littérature et des écrivains pour parler autrement du climat. Annulé en raison des attentats qui ont frappé la capitale la veille, cette initiative - accompagnée de la publication d'un ouvrage (Du souffle dans les mots, Ed. Arthaud) - est plutôt passée inaperçue. Certains des 30+1 auteurs et poètes regroupés à cette occasion ont pourtant été réunis le 28 novembre 2015 lors de l'événement "Autrement le monde" organisé par la maison de la poésie de Nantes pour aborder les liens entre écologie et poésie.
C'est à cette occasion que l'acteur et poète Jacques Gamblin s'est exprimé dans un texte intitulé "Mon Climat". Partant de la notion de température ressentie inventée il y a quelques années pour parler de la température extérieure ("La science en ce domaine (la météorologie, ndrl) a donc fait un grand pas dans son désir d'être toujours plus précise au point de ne plus l'être du tout", lance-t-il), l'acteur en profite pour introduire son propos et livrer son ressenti ("Le ressenti individuel ayant supplanté la réalité générale, je me permets donc de donner le mien en toute humilité").
S'il ne reproche à personne de lui faire "manger de la merde", il n'en ressent pas moins un profond malaise d'imaginer que nos enfants et nos petits enfants devront payer notre irréalisme. "Je pense que notre plus profond désir à tous pourrait être de laisser l'endroit plus propre que nous l'avons trouvé en entrant. Rien n'est réellement à moi, ni ma petite ou grande maison, mon petit ou grand jardin, je vis sur un morceau de terre et sous un morceau de ciel qu'on me prête : je ne suis pas le premier à le dire, quelqu'un me prête ce que je possède, quelqu'un d'avant, avant avant, c'est à dire... personne" rappelle-t-il avant d'évoquer la seule chose en laquelle il croit : le rôle du vivant qui nous entoure... "tout ceci m'est offert et je dois être prêt à le rendre à personne qu'à lui-même".
Se qualifiant de "militant de peu qui ne se retrouve pas dans la logique consumériste", il rappelle à quel point il aime la modernité et ses inventions tant qu'elles soulagent la vie des gens sans créer des désirs inutiles. "La liste est longue d'une simple logique qui part en vrille, parce qu'avec le temps le simple bon sens s'est fait la malle. Que voulons nous comme vie ?", interroge-t-il aussi.

Le succès des cliniques sans médecin en Ontario n'inspire pas Québec

07-05-16
La clinique SABSA en basse-ville de Québec.
La clinique SABSA en basse-ville de Québec.   Photo : Radio-Canada/Claude Brunet
La coopérative médicale SABSA, à Québec, ferme sa clinique sans rendez-vous parce que le gouvernement québécois ne veut pas de cliniques sans médecin. Pourtant, l'Ontario mise depuis près de 10 ans sur des cliniques dirigées par du personnel infirmier pour rejoindre des populations négligées par les médecins. 
Un texte de Claude Brunet à Désautels le dimanche
La coopérative de solidarité SABSA (Service à bas seuil d'accessibilité) est une clinique de soins primaires qui offre ses services à la population de la basse-ville de Québec.
On y trouve deux infirmières praticiennes spécialisées et une infirmière clinicienne; aucun médecin sur place.

L'une des fondatrices, l'infirmière praticienne Isabelle Têtu, explique que le but de SABSA est de rejoindre les personnes les plus démunies du quartier qui ne vont pas dans les cliniques de santé conventionnelles.
L'infirmière praticienne spécialisée Isabelle Têtu traite un patient à la clinique SABSA de Québec.
L'infirmière praticienne spécialisée Isabelle Têtu traite un patient à la clinique SABSA de Québec.   Photo : Radio-Canada/Claude Brunet
« Et quand ils vont consulter les services de santé, bien souvent ils sont tellement dans un état détérioré, qu'on aurait pu travailler en amont pour éviter des hospitalisations et éviter des complications plus graves de leur situation de santé », constate-t-elle.
Les pouvoirs de la super-infirmière
Au Québec, l'infirmière praticienne spécialisée peut remplacer le médecin omnipraticien en certaines circonstances. Elle peut :
  • traiter des problèmes de santé courants;
  • prescrire des examens diagnostiques, des médicaments et des traitements médicaux;
  • assurer le suivi de maladies chroniques stables;
  • faire le suivi de grossesse jusqu'à 32 semaines.
Toutefois, l'infirmière praticienne spécialisée n'est pas totalement autonome. Elle doit travailler sous l'autorité d'un médecin partenaire qui va assurer le suivi médical si la situation du patient l'exige. Par ailleurs, l'infirmière praticienne spécialisée doit obligatoirement travailler dans le lieu d'exercice du médecin partenaire.

Si « Le Généraliste » était paru en mai 1908 Professions de femmes

Alain Létot    07.05.2016

Il vient de paraître, en Angleterre, une statistique des professions exercées par des femmes et qui contient quelques chiffres intéressants.
Il existe, dans la Grande-Bretagne, 312 femmes médecins, 190 dentistes et 10 femmes vétérinaires ; 380 femmes font du journalisme et de la littérature et 3 609 s'adonnent à la peinture : dans ce chiffre sont comprises 412 peintresses… d'enseignes.

QU’EST-CE QU’UNE "PÈRE-VERSION" ?

Hervé Castanet

"La perversion est un terme contestable… Cette catégorie tend à être abandonnée" remarque le psychanalyste Jacques-Alain Miller. A partir de la fin de l’enseignement de Lacan qui fait voler en éclats le Nom-du-Père, nous montrerons la justesse de l’affirmation de Miller et les conséquences qui s’en déduisent pour la clinique psychanalytique d’aujourd’hui.



CC Luis Ekiro / Flickr

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Déstigmatiser les troubles mentaux !

Publié le 06/05/2016  à 11:47

Rencontrer le psychiatre Antoine Pelissolo, c’est entrevoir ce que sera demain, notre manière d’appréhender les troubles psychiques et mentaux. Chercheur, médecin hospitalier, il est en France l’un des pionniers d’une nouvelle discipline, la psychiatrie positive, qui nous invite, grand public et médecins, à bousculer nos idées reçues sur la phobie, la dépression, l’addiction et des pathologies comme l’anxiété, la bipolarité ou la schizophrénie.
Antoine Pelissolo©DRFP ()
©DRFP
Antoine Pelissolo
L'approche du docteur Pelissolo, en changeant en profondeur le regard que nous posons sur les pathologies mentales, nous conduit à les envisager non plus comme des pathologies à part, mais comme n’importe quelle autre maladie, ce qui facilite une meilleure prise en charge des patients.
Nous sommes tous concernés par cette révolution des mentalités. Qui n’a pas en effet dans son entourage, un proche qui, un jour, a été taraudé, emporté, obsédé par des émotions extrêmes, envahissantes, pénalisantes au quotidien, du fait de peurs-panique, d’anxiété, de crainte de l’abandon ou de dépendance à un être ou à une substance? Le dernier livre du Pr Pelissolo "Retrouver l’espoir" publié chez Odile Jacob, un abécédaire, très pédagogique, nous le rappelle parfois avec humour en décrivant les troubles psychiques les plus courants, et les solutions proposées pour les accompagner. Un savoir-faire et un savoir-être personnalisés, adaptés à chaque patient, au plus près de ce qu’il est, pour l’aider à retrouver espoir et confiance en lui, dans les traitements et dans les thérapeutes. Et, si c’était cela l’un des grands challenges de la psychiatrie de ce début de siècle : déstigmatiser la maladie mentale afin de redonner leur dignité et leur place à ceux qui en souffrent ?

Face au cancer, les inégalités sociales persistent

LE MONDE  | Par Pascale Santi et Sandrine Cabut
ANTOINE MOREAU-DUSSAULT
Près de 385  000 nouveaux cas de cancers estimés en  2015 en France métropolitaine, soit plus de 1 000 chaque jour, et 149  500 décès ; des progrès notables dans la prise en charge et le taux de survie, mais combien d’inégalités dans l’accès au diagnostic, aux traitements les plus performants, aux essais cliniques, aux soins de support… ? La première des inégalités est sociale. Les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées sont plus touchées, en raison de plus grandes difficultés d’arrêt du tabagisme, responsable à lui seul de 30 % des décès par cancer – l’alcool est un autre facteur souvent cité. Mais aussi parce que leur suivi sanitaire, le recours au dépistage et à la prévention sont moins bien assurés.
Dans ses recommandations pour le troisième plan Cancer (2014-2019), le professeur Jean-Paul Vernant, hématologue à la Pitié-Salpêtrière (Paris, AP-HP), avait fait de la réduction des inégalités sociales, géographiques et comportementales l’un des trois objectifs prioritaires. Certaines de ses propositions ont été retenues dans le plan actuel.
« Des points s’améliorent. Par exemple, le problème des dépassements d’honoraires pour les échographies parfois nécessaires après mammographies, dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, est en passe d’être réglé. De même pour la prise en charge des reconstructions mammaires, qui était un sujet choquant », se réjouit-il. Le professeur Vernant loue aussi l’accès croissant au séquençage des tumeurs, grâce aux 28 plates-formes d’évaluation moléculaire développées par l’Institut du cancer après le deuxième plan Cancer, un système que « le monde entier nous envie », selon lui. « Mais, malgré l’important progrès que va représenter, dans le domaine des inégalités sociales, la mise en place d’un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, certaines de ces inégalités persistent, pour ce qui concerne la prévention, l’accès au dépistage, le retard au diagnostic… », note l’hématologue.

vendredi 6 mai 2016

QUAND LE RÊVE TOURNE AU CAUCHEMAR

4 MAI 2016

Pourquoi une nuit vire-t-elle au cauchemar ? Que révèle le cauchemar sur notre état émotionnel ? Les cauchemars des hommes et des femmes diffèrent-ils ? Si oui, pourquoi ?


CC Anonymous Flemish master / Flickr

  • Antonio Zadra, chercheur au centre d’études avancées en médecine du sommeil de l'hôpital du Sacré-Coeur, professeur titulaire de psychologie à l’Université de Montréal.

Braver les vents de la maladie mentale

QUEBEC 27 avril 2016 

Le canyoning représente une des activités phares des... (PHOTO FOURNIE PAR FACE AUX VENTS)

Les gens derrière l'organisme Face aux vents, qui organise des séjours de plein air avec une clientèle suivie en santé mentale, pensent que oui. Dans quelques semaines, ils feront une expédition en collaboration avec la clinique PEP (Premier Épisode de psychose) du centre de santé et des services sociaux de Saint-Jean-sur-Richelieu 
« Je crois que la chose la plus importante dans la thérapie d'aventure, c'est de sortir de sa zone de confort pour créer un processus de changement, explique Jean-Philippe LeBlanc, directeur général et fondateur de Face aux vents. La thérapie, c'est changer quelque chose. »
Évidemment, la préparation et l'encadrement sont des éléments essentiels à la réussite de ce genre de projet, élaboré notamment avec des cliniques et des centres hospitaliers.
« Avant un projet, ça prend presque un an de contacts et de travail, indique M. LeBlanc. Au cours des six semaines précédant un séjour, on rencontre les participants deux fois par semaine pour les préparer tranquillement à ce qu'ils vivront là-bas. »

Elle a 20 ans et elle va mal

femina Elle a 20 ans et elle va mal

Un quart des jeunes adultes développent des symptômes psychiatriques : anorexie, troubles bipolaires, dépression… Comment les repérer au plus vite et ne pas les confondre avec une "crise de la vingtaine" ? Les réponses du Dr David Gourion*, psychiatre.

Vingt ans, un âge pas toujours facile...

Anxiété, stress, tristesse… il est souvent difficile de faire la part des choses, quand on est parent, entre une déprime passagère et l'apparition d'une maladie psychique.Vingt ans, le plus bel âge de la vie ? Pas pour de nombreux jeunes qui ne savent pas encore qui ils sont ni ce qu'ils veulent vraiment. Et, dans notre société soumise au diktat de la réussite, cette pression n'est pas toujours facile à vivre. « Je ne reconnais pas ma fille en ce moment, s'inquiète Nathalie, mère de Camille, 21 ans. C'est la grosse déprime. »


Des premiers signaux banalisés
Selon l'Unicef, en 2015, 43 % des jeunes Français de plus de 15 ans se déclaraient en situation de souffrance psychologique – dont 30 % avec des pensées suicidaires.
Par Valérie Josselin

«Vers le création de trois sociétés savantes en psychiatrie en Algérie»

ALGERIE 

Le Pr Mohand Tayeb Benatmane, chef de service de psychiatrie au CHU Mustapha-Pacha, a annoncé, jeudi, la création prochaine de trois sociétés savantes de psychiatrie en Algérie, précisant que ces sociétés seront composées de psychiatres algériens exerçant dans le milieu hospitalo-universitaire, libéraux et privés, et ouvertes à tous les soignants de la santé mentale en Algérie.

En marge de la tenue du 1er congrès international de psychiatrie universitaire, jeudi, à l’hôtel Sheraton d’Alger, le Pr Mohand Tayeb Benatmane, qui est, également, le président du congrès, a tenu à affirmer le désir des psychiatres d’organiser une société savante. «Une société algérienne permettra de contribuer à l’effort de formation et de recherche dans le domaine de la santé mentale et de faciliter l’échange entre les professionnels», dira-t-il, affirmant que ces trois sociétés savantes toucheront les domaines de la psychiatrie hospitalo-universitaire, de l’épidémiologie psychiatrique et de la biologie en psychiatrie.
Revenant au congrès international de psychiatrie universitaire organisé par le collectif des psychiatres hospitalo-universitaires, le Pr Benatmane a indiqué que cette rencontre consiste à mettre en évidence le rôle de la psychiatrie et les antipsychotiques pour le prise en charge du patient, ajoutant en ce sens qu’il est impératif de prendre toutes le mesures nécessaires pour le prise en charge du patient souffrant de troubles psychotiques.


Trois hôpitaux londoniens mettent à disposition de Google 1,6 million de dossiers médicaux

05.05.2016
DeepMind, l'intelligence artificielle de Google, vainqueure du jeu de go en mars dernier, se lance dans une nouvelle expérimentation. Trois hôpitaux londoniens (Barnet, Chase Farm et the Royal Free) du National Health Service (NHS) sont sur le point de bénéficier de ses services afin d'améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles rénaux.
Une plateforme, Patient Rescue, analysera leur dossier médical. Les résultats seront disponibles aux médecins et infirmiers via une application sur smartphone, Streams, qui les conseillera sur le diagnotic. Selon Google, Patient Rescue serait capable, par comparaison de données, de déceler des maladies à un stade très avancé alors même qu'aucun symptôme ne se serait manifesté.