30/01/2015
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 31 janvier 2015
Miguel Benasayag Clinique du mal-être. La «psy» face aux nouvelles souffrances psychiques
MAISON DE L'AMERIQUE LATINE
VENDREDI 13 FÉVRIER
À 19H00
SCIENCES HUMAINES
Rencontre à l’occasion de la parution du nouveau livre de Miguel Benasayag Clinique du mal-être. La «psy» face aux nouvelles souffrances psychiques (La Découverte), rencontre avec l’auteur, François Gèze, éditeur, Angélique del Rey et Jean-Michel Besnier, philosophes.
A quelles thérapies recourir pour soulager les nouvelles souffrances psychiques qui se multiplient dans les sociétés contemporaines ? Telle est la question à laquelle le psychanalyste et philosophe Miguel Benasayag tente de répondre dans cet essai nourri de sa longue expérience clinique.
Un infirmier agressé par un patient au Vinatier
Par Jérémy Jeantet 28/01/2015
©streetviewing
Ce mercredi, aux alentours de 9h30, un infirmier du centre hospitalier du Vinatier a été gravement blessé à l'arme blanche par un patient mineur. L'incident s'est produit dans l'unité d'hospitalisation pour adolescents Hubert-Flavigny. L'infirmier, âgé d'une trentaine d'années, a été blessé de 6 coups de couteaux. Si la direction s'est dit rassurée par son état de santé, les syndicats font part de leur colère.
Rappelant un incident similaire en 2002 qui avait coûté la vie à un infirmier, la CGT du Vinatier juge "insupportable de voir les personnels des urgences psychiatriques travailler dans des conditions ignobles pour eux, mais aussi pour les patients".
Déjà avant cette agression, ils avaient tiré la sonnette d'alarme, parlant, dès mardi, d'un "danger grave et imminent" au service des urgences psychiatriques.
vendredi 30 janvier 2015
Pourquoi certaines équipes sont-elles plus intelligentes que les autres ?
Par Hubert Guillaud le 23/01/15
Anita Wooley, spécialiste de l’étude des comportements de groupes, Thomas Malone, directeur du Centre pour l’intelligence collective du MIT et le psychologue Christopher Chabris, nous expliquent dans une tribune pour le New York Times ce qui fait la qualité d’un groupe sur un autre.
Pour cela, ils convoquent une étude de 2010 menée par Alex Pentland du MIT (cf. “Big Data : vers l’ingénierie sociale ?”) qui montrait que certaines équipes réussissaient mieux que d’autres, même si elles n’étaient pas spécialistes des sujets qu’elles devaient traiter. La qualité d’une équipe ne repose donc pas tant sur l’intelligence de chacun de ses membres que sur sa capacité à faire équipe (enfin, pour autant que la tâche à réaliser nécessite une collaboration profonde pas seulement de résoudre un problème précis : si vous demandez à un groupe de résoudre un calcul différentiel, il vaudrait mieux qu’il y a ait des mathématiciens autour de la table !).
Dans les jeux vidéo, « l’habitude est de concevoir des héros masculins »
Le Monde.fr PIXELS
Très peu de jeux vidéo proposent un personnage principal féminin. « Life is strange », qui paraît vendredi, fait exception.
« On ne s'est jamais dit “il faut qu'on ait une fille pour notre histoire” », écarte d'emblée Michel Koch, coréalisateur de Life is strange. « On s'est demandé quel personnage conviendrait aux émotions que nous voulions transmettre et nous en sommes arrivés à celui-ci. C'est dommage qu'on en vienne à dire “oh regardez c'est un personnage féminin” ! Non, c'est un bon personnage ou c'en est un mauvais, c'est tout. »
Téléchargeable à partir du vendredi 30 janvier sur PC et consoles Xbox et PlayStation, Life is strange raconte l'histoire de Max, une jeune étudiante américaine en photographie qui se découvre le pouvoir de rembobiner le temps. Un pouvoir qui lui permettra, au bout des cinq épisodes, de sauver la vie de Chloé, son amie d'enfance.
DÉMOGRAPHIE: L'ÉTRANGE DESTIN DE LA BOMBE "P"
SCIENCES Par Sylvestre Huet Journaliste à Libération 28 JANVIER 2015
Qu’est devenue la «bombe P»? Au milieu des années 70, racontent les démographes Yves Charbit et Maryse Gaimard dans leur livre (1), la bombe P, pour «population», faisait courir démographes, diplomates et organisations onusiennes. En 1974, à la première conférence mondiale sur la population, organisée à Bucarest, il n’y a guère de doute sur son explosion prochaine.
A l’époque, l’espèce Homo sapiens compte quatre milliards d’individus vivants, contre trois milliards en 1960, deux en 1927 et un seul en 1803. L’accélération semble non seulement fulgurante, mais surtout grosse d’une menace, pour l’essentiel vécue comme venant d’un«Tiers-monde», selon le vocabulaire de l’époque, puisque les pays industrialisés ont à l’époque effectué leur «transition démographique», offrant la perspective d’une stabilisation à long terme de leurs populations.
Si le constat est partagé, on s’affronte sur la réaction. Certains réclament des politiques de planning familial et l’usage massif de la contraception. D’autres rétorquent que le développement économique est le meilleur des contraceptifs. Les deux auteurs racontent la passionnante histoire qui suivit. Car, si nous avons dépassé le septième milliard en 2012, c’est à un rythme d’un milliard tous les treize ans, quasi identique à celui de 1974. La bombe P n’a donc pas explosé, pourraient penser certains.
Plus près de toi, mon pieu
BLOG 30 JANVIER 2015
Qu’il soit nommé «pieu» ou «épine», «gourdin» ou «asticot», «anguille» ou «nouille», le pénis met toujours les lexicographes en joie. En témoigne un livre répertoriant plusieurs centaines de citations et de mots d’esprit : «Les Mots qui font mâle», aux éditions Hoebecke. Florilège…
Dans un ouvrage tout entier consacré aux «Mots qui font mâle», Jean Feixas et Emmanuel Pierrat répertorient les manières les plus inventives de défendre son cas. Il y a ceux qui vantent la taille de leurs attributs. Certains désignent leur sexe en usant d’unités de mesures équivalentes à 25 centimètres : le chibre, par exemple, serait – à l’origine – l’équivalent d’un empan, c’est-à-dire la distance séparant l’extrémité du pouce et celle du petit doigt. Vantardise
Le lexique recensé dans l’ouvrage des «Mots qui font mâle» rassemble par ordre alphabétique environ 200 mots pour désigner les organes génitaux masculins, d’aiguille à zob en passant par les plus étonnantes métaphores. «Doigt sans ongle», «merveilleuse fontaine», «tringle à frissons», «orage», «plût-à-dieu», «Salvum me fac» («Ce qui fait mon salut»)… Chaque mot est illustré de citations empruntées à des poèmes anciens ou des textes licencieux parfois Très Bien Tournés. Les verges mettent en verve et ça fait… des saillies.
La vantardise bien sûr est de mise parmi les auteurs de textes écrits à la gloire du «glaive» : nombreuses sont les métaphores conquérantes assimilant le sexe à une arme de destruction massive. «Fléau», «gourdin», «mandrin» ou «mitrailleuse»… Pour faire céder leur proie, les beaux parleurs affirment toujours posséder des «arguments» massue.
Extension des domaines de nos doutes...
BLOG 30 JANVIER 2015
Émilien s’est affaissé, au bord du chemin, sur les cailloux d’une étroite partie dégagée dans ce maquis dense. J’ôte mon sac à dos et m’assois près de lui. Même assis, il semble tituber. On surplombe un vallon ventilé par un fort mistral d’hiver ; la tranchée naturelle remonte en se divisant plusieurs fois vers un petit col, un passage escarpé à mi-altitude au flanc de notre montagne. Nous nous apprêtions à descendre à travers le maquis pour reprendre la piste à fond de vallon vers l’aire de parking. Ce n’est pas la raideur de la descente qui a pu impressionner mon grand fils. Il n’est pas dans un état normal et en le prenant par l’épaule pour tenter de contrarier son oscillation je me demande qui pourrait déterminer ce qu’est un état normal pour un autiste atypique. Le vent a soufflé froid et fort dans la montée, mais ce n’est pas lié à cela non plus; ni la grimpette, un peu longue, soit, mais aux dimensions d’un jeune adulte de 23 ans. Il tangue, physiquement et mentalement. Je sais ce qu’il en est, et je tourne autour du pot. Comment en sommes-nous là ?
Je me serre un peu contre lui, ému et décontenancé par sa faiblesse, et j’entends les chiens. Que je percevais dans leur chasse depuis un moment, sans y prêter attention. Et puis dans une des failles en contrebas, un, deux coups de feu. Et les chiens qui s’excitent, et deux hommes que je distingue maintenant, courant vers le fond, s’interpellant et rechargeant, puis encore quatre coups de feu avec des nuages de terre soulevés par les décharges de plomb ; «Ils tirent à bout portant une bête que je n’entends même pas subir, que je ne vois même pas fuir.» Ces deux-là ne sont pas«Charlie», c’est sûr, nous sommes le 11 janvier 2015 et le vent s’est levé. Je vois maintenant plus d’une dizaine de petits chiens hystériques qui courent en tous sens et en meute grouillante sur les parties dégagées des contreforts du vallon, «ces connards-là l’ont même loupé…» Je pensais que cette face sud était épargnée, plus peuplée, plus touristique, plus habitée ; contrairement à ces grands espaces de forêt du Nord qui sont de plus en plus sous le contrôle des sociétés de chasse, dissuadant l’hiver les promeneurs, randonneurs et sportifs de toute incursion. En coupe réglée…
On s’arrêtait souvent ces derniers temps autour d’une flaque pour comprendre les diverses traces, sanglier, chevreuil. Puis accroupi, je les imaginais naïvement déambuler sur nos sentiers la nuit, et se terrer au gîte la journée, sous la protection de la végétation dense de ces combes-là, et j’essayais comme toujours de partager cela avec mon fils. Les chiens tournent toujours. «C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal», cette pensée d’Hannah Arendt croisée sur un tweet me revient, lancinante et je la répète à voix haute ; Émilien devrait rire, là, mais Émilien ne m’entend pas, ne voit plus rien, il flotte dans un cloaque neuroleptique. Car là est la cause de son hypotonie, je veux bien l’admettre maintenant, en assumer la responsabilité.
Je compatis avec la bête traquée et désormais blessée, je sais pourquoi, et Émilien se lève, titubant comme un vieillard usé à la recherche de son tonus oublié. Et il remonte sans mot dire, à rebrousse-chemin vers la crête que l’on venait de passer. Je m’équipe à nouveau, tout en maudissant de tous les termes qui me viennent à l’esprit l’agitation du fond du vallon et les deux branques armés. Je rejoins mon fils qui préfère affronter le mistral glaçant à nouveau et prendre le chemin le plus court pour rejoindre notre véhicule. Stoïque et déterminé. Je l’interprète ainsi et je n’ai pas envie de lutter. Et pourquoi lutter ? Je nous sais désormais acculés dans une impasse où l’on doit se retourner et affronter l’imparable. Et accepter sa sédation quand on a tout fait depuis 22 ans pour lui interdire les couloirs neuro-hantés des horizons psychiatriques…
Le ciel est d’un bleu limpide et quelques nuages fuient la colère du vent. Les chiens tournent encore, le gibier les a semés.
Jacques Testart : L'humanitude au pouvoir ; comment les citoyens peuvent décider du bien commun
« Humanitude » ? C'est ainsi que Testart dénomme l'étonnante capacité des simples citoyens à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l'intérêt commun de l'humanité. Cet état transitoire se manifeste chez les personnes invitées à constituer les conventions de citoyens consultées pour proposer une solution à un problème d'intérêt général. Il s'agit là d'une réalité anthropologique désormais vérifiée dans les nombreux pays qui ont multiplié ce type de conventions. Le livre s'attache à comprendre dans quelles conditions précises une assemblée de citoyens peut produire ce résultat.
Grève du service de psychiatrie au centre pénitentiaire en Martinique
30 JANVIER 2015 | PAR VICTOR LINA
Sortir du marasme dans un service de soin en prison, un souhait…
Une décision immotivée ?
Qui ? Qui a décidé, sans consulter le personnel du service, les acteurs du terrain, le transfert du SMPR (Service médico-psychologique Régional) et en même temps son saccage, (ce service rétrograde en devenant Unité Sanitaire et en perdant sa dénomination SMPR c’est-à-dire la mise en avant de sa fonction hospitalière de jour et à son lien à la psychiatrie de secteur) en le rattachant de force au CHUM (Centre Hospitalier Universitaire de la Martinique) ?
L’ARS ? l’EPDSM ? Le CHUM ?
Un choix singulier et arbitraire
Toujours est-il que le personnel, s’y trouvant déjà, a été placé devant le fait accompli d’une mise à disposition d’office. La direction de l’ex-hôpital Colson aujourd’hui Despinoy se chargea de nous informer de cette décision, après coup, à la fin de l’année 2013.
Ce choix arbitraire (censé avoir pris effet en juillet 2014) fut arrêté sous prétexte de régler les problèmes de désertification médicale du SMPR.
L’échec d’une politique menée sans concertation et sans anticipation
Six mois après cette annonce de mise à disposition la convention entre l’établissement EPDSM Colson/Despinoy et le CHU de Martinique tarde à être signée, le personnel assiste à une dégradation des conditions de travail qui n’étaient déjà pas très acceptables. Les moyens en personnel et en matériel, qui étaient insuffisants avant ce transfert d’activité, sont réduits au niveau le plus bas en raison de départs de personnels et du non remplacement de ces derniers.
Une mission de service publique qui ne peut être remplie
Le service accuse des retards de plusieurs semaines, concernant les entretiens d’entrée obligatoires pour les détenus récemment écroués (guide méthodologique relatif à la prise en charge des personnes en prison). Ces entretiens ayant pour objectif de repérer les idées suicidaires, les fragilités psychologiques et les nécessités de soins des patients psychotiques suivis ou non suivis.
Ce retard institutionnel dans la fonction de dépistage, faute d’un nombre satisfaisant de personnel infirmier, constitue une carence grave de l’offre de soin. Il est à déplorer que les missions premières de prévention ne soit plus menées car seules les URGENCES sont traitées (agressivités physiques et verbales, rupture de traitement, risques suicidaires…).
Le rapport de l’Irdes qui encense les maisons de santé
30.01.2015
Les maisons de santé pluridisciplinaires auraient-elles tout bon ? C’est en tout cas ce que laisse penser un récent rapport de l’Irdes évaluant la performance de ces nouvelles structures de santé. Des travaux guettés sur le terrain où l’on attendait qu’une expertise objective vienne conforter des ressentis et impressions. Du côté des syndicats, on accueille plutôt favorablement ce constat positif, tout en se gardant bien d’envisager une généralisation du modèle qui, rappelle-t-on, doit, de toute façon, rester à l’initiative des professionnels.
L’exercice au sein de maisons, pôles ou centres de santé est-il plus performant que celui isolé, traditionnel ? Sans doute, à en croire l’Institut de recherche et documentation (Irdes) qui publie une évaluation de la performance des structures de santé engagées dans les expérimentations des nouveaux modes de rémunération (ENMR).
Que ce soit en terme d’activité et productivité des généralistes ou bien au regard du recours et des dépenses de soins ambulatoires, ces établissements auraient tout bon. « Ca va plutôt dans ce qu’on ressent, nous, sur le terrain », commente Patrick Vuattoux, généraliste à Saint- Claude, l’une des plus anciennes maisons de santé pluridisciplinaire (MSP) de Franche-Comté. Il tardait à ce praticien, militant de longue date pour ce mode d’exercice, de voir ces conclusions publiées « parce qu’on dit des choses mais à un moment donné, il faut les prouver ».
Selon lui, qui est aussi le secrétaire général de la Fédération des pôles et maisons de santé (FFMPS), « l’Irdes, avec ses travaux, confirme qu’en France il y a plein de signaux positifs » que l’on observe dans les pays où le travail en équipe pluriprofessionnelle se fait depuis un certain temps, comme dans les pays anglo-saxons ou aux États-Unis.
Sans surprise, l’Irdes confirme d’abord que ces structures sont bien là où se trouvent les besoins. En soi, ce n’est pas une révélation car on s’en doutait un peu. Le rapport atteste néanmoins de la « forte proportion de sites ENMR implantés là où il y a des besoins et peu d’offre ». Des espaces bien souvent à dominante rurale, pour les trois quarts des MSP. Elles sont, souligne le rapport, « proportionnellement plus implantées dans ces espaces fragiles que les médecins généralistes isolés ».
jeudi 29 janvier 2015
Thomas Lilti campe François Cluzet en médecin de campagne épuisé
29.01.2015
Après les internes et les médecins étrangers à l’hôpital, les médecins à la campagne. Pour son troisième long-métrage, Thomas Lilti reste dans le domaine de la santé et s’intéresse aux déserts médicaux. Dans ce nouveau film dont on ne connaît pas le nom pour l’instant, le réalisateur d’ « Hippocrate » met en scène Jean-Pierre Werner, médecin de campagne installé depuis une trentaine d’année dans un désert médical.
Une App sur iPhone vous permet d'être les yeux d'un non voyant
next51.net 24 Janvier 2015
L'application Be my eyes développée par un danois non voyant, nommé Hans Jorgen, permet aux utilisateur de l'iPhone, de prêter vos yeux à une personne aveugle.
Lien de téléchargement: Be My Eyes - helping blind see - Be My Eyes
Be my eyes que l'on peut traduire en français, "Soyez mes yeux", propose de connecter les personnes malvoyantes avec d'autres mobinautes qui, eux, n'ont pas de problème de vue.
L’idée étant de relier un non voyant à l'ensemble de la communauté via un chat vidéo en direct qui peut répondre aussitôt à sa demande. Soyez Mes yeux qui comptent à ce jour plus de 54 000 personnes voyantes pour aider les aveugles dans les opérations au jour le jour.
Si « Le Généraliste » était paru en... 1908 Naissance d’une nouvelle maladie : la « sinistrose »
« Le législateur ne peut évidemment tout prévoir. En légiférant sur les accidents de travail, nos honorables députés ne se doutaient pas qu’un jour viendrait où, grâce à eux et au Pr Brissaud la langue s’enrichirait d’un vocable neuf.
Comment est venu au monde ce nouveau-né ? C’est, il y a quelques jours, à la quatrième chambre du tribunal civil que cette naissance a été enregistrée. Le « comparant » était un ouvrier qui, guéri des suites d’un accident (il était tombé d’une échelle et s’était fait des contusions sans gravité) avait repris son travail; puis s’étant peu à peu persuadé à lui-même qu’il était encore malade, il avait réclamé de ce chef une indemnité à son patron qu’il rendait responsable, selon la loi.
Selon l’UFC-Que Choisir, les médecins prescrivent trop aux personnes âgées
28.01.2015
L'association UFC-Que Choisir s'est inquiétée mercredi des fortes quantités de médicaments prescrites aux personnes âgées et des effets "potentiellement dangereux" d'ordonnances "inappropriées". Dans une enquête publiée mercredi, l'association a analysé près de 350 ordonnances contenant au moins 5 lignes de prescription (médicaments et autres dispositifs, comme les appareils pour mesurer le diabète), à destination de patients d'au moins 75 ans. En moyenne, "les ordonnances collectées contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 médicaments pour une seule personne", relève l'UFC-Que Choisir. Parmi elles, "près de quatre sur dix sont potentiellement dangereuses pour les patients âgés", c'est-à-dire qu'elles contiennent au moins un médicament "potentiellement inapproprié" aux personnes âgées, s'alarme l'UFC. Ainsi, les somnifères et tranquillisants retrouvés dans une ordonnance sur quatre, exposent à des "risques de somnolence, des troubles de la mémoire,(...) et des chutes", souligne l'enquête. Jamais à court de propositions, l'UFC demande ainsi que la "déprescription" soit "incluse dans les critères de la ROSP des médecins, et que la Haute autorité de santé fasse de ce sujet une priorité de travail".
C’est arrivé le… 28 janvier 1533 Le premier ouvrage sur les maladies professionnelles
28.01.2015
Avec « Des mineurs et Le mal des montagnes et autres maladies des mineurs », Paracelse publia le premier ouvrage consacré aux maladies professionnelles.
« Le mal des montagnes », une irradiation par le radon
Dans ce traité, Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim dit Paracelse a cherché à recenser tous les risques professionnels liés à l’extraction des minerais et au travail des métaux avant d’aborder leur traitement et les possibles moyens de prévention. Ce qu’il dénommait « mal des montagnes » était provoqué par une irradiation par le radon, un gaz qui se dégage des roches granitiques, volcaniques ou uranifères et qui s’accumule dans les mines en raison du manque de ventilation. Son inhalation répétée était à l’origine de nombreux cancers du poumon chez les mineurs.
Michel Serres, l'ordinateur et la tête de Saint Denis
Le Monde.fr | 24.01.2015
Dans cette vidéo de la série Corpus, Michel Serres
explique que la légende de Saint Denis – dont on raconte que, décapité, il se
promena sa tête à la main – peut servir à décrire l'ordinateur comme une
extension de notre cerveau, rassemblant en un seul objet mémoire, images et
logique.