samedi 8 novembre 2014

En finir avec la fabrique des garçons

SYLVIE AYRAL  PROFESSEURE AGRÉGÉE, DOCTEURE EN SCIENCES DE L’ÉDUCATION ET YVES RAIBAUD  GÉOGRAPHE, MEMBRE DU LABORATOIRE AMÉNAGEMENT DÉVELOPPEMENT, ENVIRONNEMENT, SANTÉ (ADESS)



Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80% des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92% des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86% des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire.
Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents (1) montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quel que soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine.

L'INJONCTION SOCIALE À LA VIRILITÉ

Très jeunes et surtout pendant les années de collège, période où la puberté vient sexuer toutes les relations, les garçons se retrouvent, en effet, pris entre deux systèmes normatifs. Le premier, véhiculé par l’école, prône les valeurs de calme, de sagesse, de travail, d’obéissance, de discrétion, vertus traditionnellement associées à la féminité. Le second, relayé par la communauté des pairs et la société civile, valorise les comportements virils et encourage les garçons à tout le contraire : enfreindre les règles, se montrer insolents, jouer les fumistes, monopoliser l’attention, l’espace, faire usage de leur force physique, s’afficher comme sexuellement dominants. Le but est de se démarquer hiérarchiquement, et à n’importe quel prix, de tout ce qui est assimilé au «féminin» y compris à l’intérieur de la catégorie «garçons», quitte à instrumentaliser l’orientation scolaire, l’appareil disciplinaire ou même la relation pédagogique (qui, ne l’oublions pas, est une relation sexuée). Cette injonction paradoxale traduit celle de nos sociétés contemporaines qui acceptent la coexistence du principe d’égalité entre les femmes et les hommes et d’une réalité fondée sur l’inégalité réelle entre les sexes, dans tous les champs du social.

Devenirs révolutionnaires


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Pour Deleuze et Guattari, s’éloigner de « l’Histoire » et de la « Révolution » pour développer des « devenirs révolutionnaires » a consisté à tenter de soustraire l’analyse du sempiternel « échec de la révolution » afin de porter l’attention au présent vivant des luttes. Face aux modalités d’englobement de l’ultralibéralisme, et au-delà des « désenchantements », il s’agit de distinguer, à partir des pratiques concrètes actuelles, les agencements complexes du désir, afin d’en dégager des ouvertures stratégiques.

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vendredi 7 novembre 2014

Arras : la Finlandaise guérie mais assignée en psychiatrie est enfin rentrée dans son pays

PAR SAMUEL COGEZ (texte) et PASCAL BONNIERE (photo)

Depuis mars, une Finlandaise était en psychiatrie à Arras. Mais alors qu’elle allait mieux, la justice avait renouvelé son internement, personne ne voulant payer le rapatriement sanitaire. Jeudi, elle a pu rentrer en Finlande, le consulat prenant intégralement en charge son retour à Helsinki, où une place l’attendait à l’hôpital afin d’être suivie.

Des neuroscientifiques réveillent les fantômes... dans notre cortex

SUISSE 

06.11.14 - Les fantômes n’existent que dans notre tête, et l’on sait désormais où les trouver précisément. Des malades souffrant d’affections neurologiques ou psychiatriques ont souvent témoigné de ce «sentiment d’une présence». Cette illusion est reproduite en laboratoire, avec des sujets sains.

Vincent Lambert : la décision du CEDH sera définitive

07/11/2014

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) va examiner le 7 janvier le cas du tétraplégique Vincent Lambert, dont les parents demandent le maintien en vie, a indiqué jeudi la Cour sur son site Internet.

jeudi 6 novembre 2014

Le blues des médecins scolaires

05.11.2014

Les médecins scolaires sont de moins en moins nombreux, a alerté mercredi leur principal syndicat. La médecine scolaire connaît une situation "d'abandon" qui risque d'aboutir à son "extinction", a déploré lors d'une conférence de presse Jocelyne Grousset, secrétaire générale du SNMU-Unsa Éducation. Il y a actuellement 1.100 médecins scolaires pour 12 millions d'élèves. La moitié devrait partir à la retraite d'ici cinq ans, estime le syndicat. En octobre, 263 postes étaient vacants. Un tiers des postes proposés n'ont pas été pourvus au dernier concours.

Marisol Touraine en visite "éclair" au Salon infirmier 2014

06.11.14


En cette deuxième journée du Salon infirmier 2014, le moment fort - et attendu - était la visite de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits de la femme. La question était dans l'air : allait-elle parler ? Et si oui, qu'allait-elle dire à la profession ? La réponse n'a pas tardé : visite éclair en fin de matinée et point de discours. Une frustration de plus pour la profession infirmière... Retour sur le "non événement" en images et réactions...

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Photo 1 - Loïc Massardier, président de la Fnesi, "capte" l'attention de Marisol Touraine dès son arrivée sur le salon. Une bonne inspiration puisque la ministre ne s'arrêtera pas sur le stand de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers...
Photo 2 - Marisol Touraine, guidée par Sylvie Gervaise, directrice des rédactions de l'Infirmière Magazine, commence sa visite sur le stand de l'AP-HP en compagnie de Martin Hirsch, son directeur général.




Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière, réussit à interpeller Marisol Touraine lors de son passage éclair sur le Salon Infirmier 2014 
Nathalie Depoire salon infirmier 2014
Nathalie Depoire a une nouvelle fois exprimé auprès de la ministre les revendications de la CNI concernant notamment la dégradation des conditions de travail des hospitaliers. Marisol Touraine a répondu qu'il était important de veiller à la prévention des RPS et réaffirmer attacher une grande importance à la qualité du dialogue social ; un constat et un discours partagés mais une absence de visibilité en terme de mesures concrètes ! Au final, une visite de la ministre qui tient plus du passage obligé que d'un réel échange puisqu'au delà de la brièveté des rencontres avec les associations et les syndicats, Marisol Touraine n'a pas prononcé de discours. Une attitude pour le moins surprenante dans un contexte hospitalier ultra tendu qui s'ajoute aux interventions multiples et répétées des représentants de la profession concernant la réingénierie de formation et l'universitarisation de la filière. Tout cela sur fond de médiatisation "Ebola", sujet pour lequel la ministre n'a pas adressé de message à la profession en ce lieu stratégique qu'est le salon !


La supériorité du nez féminin tiendrait au cerveau

07/11/2014


Sensibilité, identification, mémoire, les meilleures performances olfactives des femmes tiendraient à leur cerveau. C’est en tout cas l’hypothèse soutenue par des chercheurs brésiliens. Selon l’équipe dirigée par Roberto Lent, les différences comportementales s’expliqueraient par un dimorphisme sexuel du bulbe olfactif. Les femmes seraient dotées d’un nombre supérieur de neurones au sein de ce premier relais cérébral de l’odorat.

Grande Guerre sous l'œil de la psychiatrie

Pamiers (09) - Débat

Le comité appaméen de la société des membres de la Légion d'honneur se penche, elle aussi, sur le centenaire de la Grande Guerre. Et pour ce nouveau ciné-débat (programmé une fois par semestre), organisé jeudi soir à l'amphithéâtre de l'Institut de Formations en Soins Infirmiers (IFSI) de Pamiers, les responsables de l'association et les personnes présentes se sont penchées sur la question de la psychiatrie à l'issue du premier conflit mondial. Un sujet évoqué grâce à la projection du film de Gabriel Le Bomin, intitulé «Les fragments d'Antonin», qui narre le parcours d'un jeune instituteur parti à la guerre et revenu traumatisé à l'issue de cette expérience. Pour faciliter les échanges et ouvrir le débat, les spectateurs ont pu écouter la science de l'historien Louis Claeys, sur la question des conflits du XXe et du XXIe. Et débattre également avec Bénédicte Charlèze et Nicolas Cazenave, psychologues toulousains, sur le volet médical et les traumatismes psychiques liés aux guerres.

Quand le soleil donne le La à l’humeur

24/10/2014


Les sujets au « tempérament hyperthymique » (le sanguin = sang vif, émotif = tempérament hyperthymique [1]) ont des « tendances à l’extraversion, au dynamisme (high energy levels), à vivre leurs émotions intensément (emotional intensity) et ont moins besoin de sommeil » expliquent les auteurs d’une étude  japonaise concernant la place de la lumière sur ce profil thymique particulier. Cette recherche a mis à profit la géographie propre au Japon, un pays se déployant sur diverses latitudes du Nord au Sud. En effet, en fonction de leur latitude, les îles de l’archipel nippon reçoivent des ensoleillements différents. Par exemple : la ville de Sapporo (43° latitude Nord, sur l’île d’Hokkaidō) reçoit en moyenne 1 685 heures de soleil par an, la ville de Koshigaya (36° latitude Nord, sur l’île de Honshu) reçoit environ 1 863 heures de soleil par an, et la ville de Ōita (encore plus méridionale, 33° latitude Nord, sur l’île de Kyushu) reçoit environ 2 003 heures de soleil par an.

Le travail de nuit entraîne un vieillissement du cerveau, accéléré mais réversible

04/11/2014

Suffit-il de se reposer pendant quelques jours de vacances pour effacer les méfaits d’une année travaillée en horaires alternants ? Pour la sensation de fatigue sans doute, mais ce n’est clairement pas assez pour assurer le bon fonctionnement du cerveau, selon une étude française chez 3 232 salariés. L’équipe dirigée par le Dr Jean-Claude Marquié, du laboratoire CNRS Cognition, Langues, Langage et Ergonomie à Toulouse a montré que le travail posté accélère le vieillissement cognitif sur le long terme et pas seulement les jours suivant une activité décalée. Au bout de 10 ans de travail posté, la perte cognitive liée à l’âge était plus avancée de 6,5 ans par rapport aux salariés en horaires conventionnels. Sans compter que cet impact chronique persiste dans le temps après arrêt de l’exposition.

Tout n’est pas perdu

Mais tout n’est pas perdu, loin de là. Comme l’explique le Dr Jean-Claude Marquié : « La bonne nouvelle, cependant, est que ce vieillissement accéléré est réversible. À l’arrêt de ce type d’horaires, les sujets récupèrent, avec un retour à la normale en moyenne au bout de 5 ans. » L’étude VISAT permet d’alerter sur un phénomène préoccupant et de mobiliser les acteurs de terrain concernés, car « il existe des solutions pour atténuer les effets cognitifs des horaires alternants ».

Effet bluffant du karaoké chez les patients hospitalisés en psychiatrie

Medscape France Aude Lecrubier 05 novembre 2014

Greensboro, Etats-Unis -- Jusqu’ici plusieurs études ont montré les bénéfices de la musicothérapie sur le bien-être physique et émotionnel, mais aucune étude n’avait évalué l’impact du karaoké sur les patients hospitalisés dans un service psychiatrique.
Une petite étude présentée lors du congrès annuel de l’American Psychiatric Nurses Association (APNA) montre que le karaoké apporte un réel bénéfice aux patients [1].
Si l’initiative parait particulièrement originale en occident, l’activité est déjà proposée dans plusieurs centres psychiatriques et foyers éducatifs au Japon, où le karaoké connait un fort succès depuis les années 1980 [2].
Selon les données du poster de l’APNA, arrivé premier dans la catégorie « recherche », une nuit de karaoké par semaine en service de psychiatrie rend les patients hospitalisés moins anxieux, plus participatifs aux thérapies de groupe et réduit leur consommation de médicaments.
Les infirmières à l’origine de cette initiative ont noté un changement immédiat chez leurs patients. « Nous avons été emballées par les résultats », a indiqué Kelly Southard(Behavioral Health Hospital, Greensboro, Etats-Unis) à l’édition internationale de Medscape.

Risque médical : la sinistralité relativement stable en 2013

 05/11/2014

La MASCF Sou médical publie ce mercredi son panorama des risques professionnels en santé pour l’année 2013. Le groupe assure 432 490 professionnels de santé, dont 134 392 médecins.
Des tendances se dégagent : la sinistralité est globalement stable, mais certains professionnels, notamment les urgentistes, sont davantage mis en cause que par le passé.

Vieillir rend heureux... selon le lieu de résidence

 05/11/2014

La courbe en U liant la qualité de vie et l’âge n’est pas transposable partout dans le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans « The Lancet » en montrant de fortes disparités à travers le globe. En définitive, seuls les sujets âgés résidant dans les pays anglophones à hauts revenus, c’est-à-dire les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, sont concernés par l’effet apaisant des années sur le niveau de bien-être.
Il en va tout autrement dans les pays de l’ex-Union soviétique, l’Europe de l’Est, l’Amérique Latine et l’Afrique subsaharienne.

Bertrand Piccard. La bonne a(l)ttitude

NATHALIE ROUILLER




Glanée quelque part sur la Toile, une photo des années 60, style Life Magazine. Deux hommes sur un canapé couvent des yeux un craquant bambin blond. Il y a Auguste, le grand-père physicien. Il a atteint la stratosphérique altitude de 16 940 mètres dans une cabine pressurisée et a inspiré à Hergé son professeur Tournesol. Il y a Jacques, le père, l’homme profond (- 10 916 mètres) aux allures de Belge chantant, qui vient de sonder la fosse des Mariannes à bord d’un sous-marin. Et sur ses genoux, Bertrand, le regard échappé ailleurs, comme pour dire que, si les assises sont stables et la voie évidente, il suivra sa propre route.
Anamnèse. Né en 1958, le jeune Suisse vit une enfance choyée, pimentée aux grandes avancées scientifiques. A 11 ans, il assiste, fasciné, au décollage d’Apollo 11. C’est décidé, il sera astronaute ! Ou ingénieur. Mais assez vite un plus un ne font plus deux. Les lourdeurs dynastiques mises entre parenthèses, il rejoint les interrogations de sa mère, pianiste virtuose, et opte pour une exploration à enjeux, celle de l’esprit. Médecine, spécialisation en psychiatrie, formation d’hypnothérapeute. Car si l’époque est au freudisme à tous crins, Bertrand Piccard s’intéresse déjà aux mécanismes de défense et aux failles à créer.

Les enfants gâtés de la Silicon Valley

LE MONDE | 
SAN FRANCISCO, correspondance. Etre payé pour partir en vacances ? Chez Evernote, c'est possible. La start-up californienne, connue pour son service de prise de notes en ligne, offre 1 000 euros à chacun de ses salariés réalisant au moins un voyage d'une semaine par an.
Et ce n'est pas tout : la jeune société pratique également les congés illimités. "Nous voulons encourager nos salariés à prendre les vacances qu'ils méritent, sans limitation", justifie Mindie Cohen, la directrice du recrutement. Ils doivent toutefois annoncer leur date de retour avant de partir.
Evernote n'est pas un cas isolé. Dans la Silicon Valley, un nombre croissant d'entreprises adopte cette politique. Comme Eventbrite, site d'organisation et de gestion d'événements. "Les salariés qui prennent le plus de congés sont généralement ceux qui remplissent le mieux leurs objectifs", souligne Julia Hartz, l'une des deux cofondatrices.
"Les congés illimités sont en train de devenir la norme", constate Stéphane Le Viet, le fondateur de Work4Labs, une application de recrutement sur Facebook. Arrivé à San Francisco il y a deux ans et demi, cet entrepreneur français s'est rapidement rendu à l'évidence : dans la région, les "perks" (avantages en nature) sont incontournables. "Nous voulions appliquer les mêmes méthodes que dans nos bureaux français, se souvient-il. Mais nous avons dû nous adapter, sinon cela aurait été catastrophique."

mercredi 5 novembre 2014

Ça suffit !


Le blog de Herve BOKOBZA
 

appel pour une psychiatrie humaniste : collectif des 39


MERCI DE DIFFUSER CET APPEL

Quelle Hospitalité pour la Folie
Collectif des 39
Appel du 1er Novembre 2014

Adopté par les 700 participants du meeting organisé par le collectif des 39



Ça suffit !


Les faits sont là, têtus et implacables :

- Tandis que la demande de soins croît - notamment pour les enfants -, les moyens humains se raréfient : diminution des postes d’infirmiers, marginalisation scandaleuse des psychologues,  raréfaction  des psychiatres (publics et privés).

- La formation est manifestement insuffisante pour les infirmiers. Elle est réductrice, affadie et trompeuse pour les internes en psychiatrie, car la complexité de la discipline n’est que trop rarement prise en compte. Elle ne leur permet que trop rarement de choisir leurs options théoriques, de développer une pensée critique indispensable. Tous les étudiants subissent un formatage où règne la dimension binaire et réductrice  du soin : aider le patient à comprendre ce qui lui arrive ne serait plus à l’ordre du jour.  On leur apprend  à traiter une maladie  et non à soigner un être dont la souffrance représente aussi une protestation à accueillir.

Il en est de même de la formation des éducateurs et des travailleurs sociaux dispensée dans les Instituts Régionaux du Travail Social : soumise aux diktats de la « qualité » et de « la bientraitance », réductrice et opératoire, elle est complètement inappropriée à la dimension relationnelle de la rencontre éducative.

mardi 4 novembre 2014

Carvin : des jeux pour aborder la psychothérapie sous un jour nouveau

 

Une campagne contre les dérives sectaires dans la santé

04.11.2014

Mettre fin aux « médecines alternatives nuisibles ». C’est l’objectif de la campagne de prévention contre les dérives sectaires dans le domaine de la santé, lancée hier lundi. Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), comptant parmi les principales associations françaises de lutte contre les phénomènes sectaires, est à l’origine de cette action intitulée « Danger ! attention aux traitements miracles et aux faux thérapeutes ».

Actualités de la psychanalyse




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Gisele CHABOUDEZ (ed) - Claire GILLIE (ed)

Co-Auteurs : Jean-claude AGUERRE - Irene AKOKA-FROIDEFOND - Claude ALLIONE - Jean ALLOUCH - Paul-laurent ASSOUN - Orsola BARBERIS - Fethi BENSLAMA - Eric BIDAUD - Michel BILLE - Joel BIRMAN - Daniele BRUN - Gorana BULAT-MANENTI - Dominique CAITUCOLI - Edith CAMPI - Pierre CHARAZAC - Arlette COSTECALDE - Laurence CROIX - Guy DANA - Marielle DAVID - Patrick DE NEUTER - Laurent DELHOMMEAU - Catherine DELMAS - Catherine DENIS TEYNIER - Helene GODEFROY - Catherine GRANGEARD - Olivier GRIGNON - Houchang GUILYARDI - Christian HOFFMANN - Max KOHN - Maria LANDAU - Patrick LANDMAN - Christopher LANE - Laurie LAUFER - Didier LAURU - Marie-christine LAZNIK - Guy LE GAUFEY - Jean-pierre LEBRUN - Claude LEGER - Patrick LINX - Silvia LIPPI - Jean-claude MALEVAL - Vannina MICHELI-RECHTMAN - Andre MICHELS - Catherine MILLOT - Jean-jacques MOSCOVITZ - Jean-paul MOURAS - Maria izabel OLIVEIRA SZPACENKOPF - Eliane PERASSO - Jose POLARD - Patrice POLLET - Gerard POMMIER - Erik PORGE - Luiz eduardo PRADO DE OLIVEIRA - Solal RABINOVITCH - Jean-jacques RASSIAL - Massimo RECALCATI - Elisabeth ROUDINESCO - Moustapha SAFOUAN - Catherine SALADIN - Guy SAPRIEL - Thierry SEBBAG - Jacques SEDAT - Martine SGAMBATO - Colette SOLER - Marie TERRAL-VIDAL - Bernard TOBOUL - Eric TOUBIANA - Dominique TOURRES - Alain VANIER - Nathan WROBEL - Markos ZAFIROPOULOS -


Comment opère la psychanalyse dans le monde d’aujourd’hui ? Face aux formes contemporaines du symptôme, face à l’évolution des discours et des rapports sociaux, comment se réinvente-t-elle, n’ayant pas à juger cette évolution mais ayant à la lire ? En quoi les idées nouvelles du champ social, religieux, politique, scientifique impactent-elles ses conceptions et ses pratiques, et exigent-elles qu’elle y soit constamment attentive et y réponde