mercredi 5 mai 2010




PSYCHIATRIE et HOSPITALISATION d’OFFICE : Durcissement de la contrainte, élargie “à la ville”

Conseil des Ministres

Un durcissement attendu et discuté depuis de longs mois par les médecins et professionnels en psychiatrie.  Hospitalisation d’office “simplifiée”, soins sous contraintes élargis à la ville, impossibilité de sortir d’HO sans décision du Préfet, le conseil des ministres examinait mercredi 5 mai, le projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes sur les modalités de l'hospitalisation d'office (HO) en psychiatrie. Zoom sur les principales mesures présentées.

Ce projet de loi poursuit la ligne du projet présenté en 2008 par Nicolas Sarkozy et de la récente circulaire du 11 janvier 2010 laissant aux Préfets la décision finale sur les sorties d’essai, une circulaire qui avait inquiété psychiatres et  soignants donnant priorité à l’analyse de l’état clinique du patient plutôt qu’à une volonté de contrôle social. Cette réforme annoncée par le Président, concerne près de 70.000 patients par an qui souffrent de troubles mentaux rendant impossible leur consentement aux soins. “Tout en garantissant aux patients le respect de leurs droits fondamentaux et de leurs libertés individuelles, cette loi doit permettre une meilleure qualité des soins psychiatriques et garantir la sécurité du patient et celle des tiers”, précise le compte rendu de l’Elysée.

L’HO sur décision du corps médical : Parmi les mesures adoptées en Conseil des ministres, l’hospitalisation sans consentement toujours  possible sur demande d’un tiers, devient également possible, par seule décision du corps médical et sans l'accord d'un tiers. L’entrée en HO peut s’effectuer sur demande d’un tiers sans second certificat médical. Les principales motivation d’HO restent le trouble grave à l’ordre public et la nécessité de soins immédiats, conformément la loi du 4 mars 2002.

Les soins sous contrainte sont élargis à la ville : Le remplacement de la notion d’hospitalisation par celle de « soins », ouvre la possibilité d’une prise en charge en hospitalisation ou en soins ambulatoires : jusque-là pris en charge à l'hôpital psychiatrique,  les soins sous contrainte sont élargis à la ville. Mais est-il réaliste de vouloir containdre un patient atteint de troubles psychiques à se soigner, en dehors de l'hôpital?

Seules des sorties de courte durée d’une durée de 12 heures maximum subsistent, c’est donc un durcissement par rapport à la précédente circulaire du 11 janvier 2010. Un collège de soignants (deux psychiatres et un cadre infirmier) fourniront un avis médical aux préfets sur les sorties de l’hôpital pour les patients placés en hospitalisation d’office. Sur ce point, la circulaire laissait diligence au Prefet d’autoriser les sorties: « l’appréciation de l’état de santé mentale de la personne revient au seul psychiatre, en revanche il appartient au Préfet d’apprécier les éventuelles conséquences en termes d’ordre et de sécurité publics ». En conclusion, une fois en HO, le malade ne peut quitter l'hôpital jusqu’à décision du préfet sur proposition du Collège de soignants ou du Juge.
Un projet de loi condamné par certaines organisations de psychiatres et de soignants pour sa “dérive sécuritaire” et sa “banalisation de la contrainte” mais qui recueille l’agrément de l’Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques.

Sources : Élysée,  Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et leurs modalités de prise en charge,  Union syndicale de la Psychiatrie ; Collectif psychiatrie, Psychiatrie : circulaire du 11 janvier 2010 : Hospitalisation d’office. Sorties d’essai,

mise en ligne Alexis Yapnine, santé log, le 5 mai 2010



Les psychiatres de ville pourront délivrer des soins sans consentement

LEMONDE.FR avec AFP | 05.05.10

La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a affirmé dans un entretien à Libération, mercredi 5 mai, que les psychiatres de ville pourront délivrer des soins sans consentement. Une évolution censée "moderniser" les soins imposés à certains malades mentaux jusqu'ici limités à la seule hospitalisation. Roselyne Bachelot doit présenter mercredi en conseil des ministres un projet de loi sur la psychiatrie prévoyant ces soins sans consentement.

"Les psychiatres des villes pourront délivrer des soins sans consentement, sous la responsabilité du médecin de l'hôpital qui suit le patient", a-t-elle précisé.  "C'est une loi importante car elle remplace la notion d'hospitalisation par celle de soins", a estimé la ministre de la santé. Ce texte attendu avait été souhaité par le président de la République en 2008, après la mort, à Grenoble, d'un étudiant poignardé par un malade échappé de l'hôpital.

SOIXANTE-DIX MILLE PATIENTS CONCERNÉS

Ce texte concerne soixante-dix mille patients par an qui souffrent de troubles rendant impossible leur consentement aux soins et vise à leur offrir "une meilleure prise en charge", à "assurer leur sécurité et aussi celle des autres", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, au sortir du conseil des ministres. Dans la grande majorité des cas, l'entrée dans les soins se fera en hospitalisation complète, avec "un premier temps d'observation et de soins, d'une durée maximale de soixante-douze heures, comportant trois certificats médicaux". Passé ce temps, il sera possible de prendre en charge le patient, sans son consentement, "soit en hospitalisation partielle, soit en soins ambulatoires [hors de l'hôpital]", a-t-elle expliqué.

Interrogée sur les sorties d'essai, la ministre a annoncé qu'"un collège de soignants (deux psychiatres et un cadre infirmier) aura pour mission de fournir un avis écrit au préfet sur les sorties d'hôpital pour les patients en hospitalisation d'office ou hospitalisés en unité pour malades difficiles".

La loi actuelle, du 27 juin 1990, prévoit deux types d'hospitalisation sous contrainte si le patient présente un danger pour lui-même ou pour autrui : l'hospitalisation à la demande d'un tiers (famille, voisinage, collègue...) sur la base d'au moins un certificat médical et l'hospitalisation d'office prononcée par arrêté préfectoral.

"ON NOUS DEMANDE DE GARANTIR L'ORDRE PUBLIC"


Face à ce projet, les psychiatres et leurs syndicats sont partagés. Nombre dans la profession réclament une véritable politique de santé mentale et les moyens de la mettre en œuvre. "Il y a des avancées", commente le docteur Norbert Skurnik, de l'Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp) et psychiatre de secteur. Cependant, entre autres critiques, il réclame un recours "systématique" à la justice, conformément à la jurisprudence européenne sur la privation de liberté, en cas de désaccord entre le psychiatre et le préfet sur la poursuite ou non d'une hospitalisation ou de soins ambulatoires sous contrainte.

"Le curseur se déplace d'une optique sanitaire vers une optique sécuritaire", a pour sa part récemment regretté Jean-Claude Pénochet, président du Syndicat des psychiatres des hôpitaux. Le docteur Angelo poli, président du Syndicat des psychiatres d'exercice publique, relève des aspects positifs dans le texte, comme la simplification de l'admission, avec un seul certificat au lieu de deux. "Par contre, ce qui pose problème c'est la tâche de contrôleur de l'ordre public affectée aux soignants. On nous demande de garantir l'ordre public", déplore-t-il.
Or "il n'y a pas de risque zéro", et les drames comme celui de Grenoble sont "exceptionnels", contrairement à ce que pourrait faire croire leur médiatisation à outrance, assure-t-il.









L’économie selon le psychanalyste Antoine Fratini

Tandis que certains hommes politiques déclarent que la crise économique est désormais en phase de dépassement et invitent les citoyens et les entrepreneurs à reprendre leurs habitudes de consommation et leurs investissements, le nouveau livre d’Antoine Fratini, président de l’Association Européenne de Psychanalyse et membre de l’Académie Européenne Interdisciplinaire des Sciences, remue la couteau dans la plaie en affirmant que ce que l’on nomme communément « économie » serait plus proche d’une religion que d’un système rationnel. La rédaction de www.aepsi.fr a interviewé l’auteur en lui posant quelques questions.
 
Rédaction : Le titre de votre nouveau livre La religion du dieu Économie (Edilivre, Paris 2010) est des plus explicite et peut être même provocateur. Pourriez vous en quelques mots expliquer ce que vous entendez par « religion économique » ?

Antoine Fratini : Pour commencer je n’entend pas une simple expression. Il s’agit plutôt d’une affirmation basée sur une analyse soignée du rapport de l’homme moderne avec ce que l’on nomme « économie ». Toute une série de comportements relatifs à tel rapport apparaissent profondément ritualisés, même si les citoyens ne s’en rendent pas compte. Par exemple, les banques ressemblent toujours plus à des sortes d’églises : on parle à voix basse, on se soumet à de modernes et technologiques rites d’entrée et de sortie et les divers bulletins sur le déroulement des actions qui s’affichent sur les écrans se substituent aux messages « numineux » envoyés par les saints. D’autre part, nous pourrions voir dans le motif de « l’homme de succès » un des éléments liturgiques majeurs de cette religion inconsciente.

R : Quels seraient donc selon vous les dynamiques obscures à la base de cet inconscient « échange ou superposition de religion » ?

A.F : Sur l’économie sont projetées des valeurs qui dépassent largement le cadre de ce qu’il est rationnellement permis de s’attendre d’un instrument finalisé à la gestion des ressources. En gros, une des thèses soutenues dans mon ouvrage est que dans le discours politique d’aujourd’hui le signifiant « économie » s’est substitué au signifiant « bonheur ». Ceci attribue une nouvelle signification inconsciente à tous les discours dans lesquels la parole « économie » est employée. La croyance et l’espoir que le profit puisse nous apporter une condition heureuse sont particulièrement forts, diffus et aliénants. Cet équivoque porte à un état de possession proche à ce qui dans la religion catholique est nommé « passion » et qui porte en soi la souffrance et le sacrifice de soi en vue du salut de l’âme. C’est pourquoi, malgré l’aisance matérielle, beaucoup de personnes nourrissent l’impression que leur vie soit un sacrifice.

R : Vous parlez aussi d’un panthéon économique…

A.F : Il m’est que trop aisé d’énumérer les figures de ce panthéon : Développement, Croissance, Profit, Achat, Succès… toutes ces figures sacrées sont soumises à Economie qui fait la part du dieu majeur, comme Zeus dans l’Olympe de la mythologie grecque. Par exemple, quand on parle de richesse on sous-entend toujours « richesse matérielle » et on écarte automatiquement tout autre type de richesse…

R : Existe t-il alors une solution pour sortir de cette condition de possession ?

A.F : Étant donnée la manière dont la croyance est enracinée dans l’esprit de l’homme moderne, un véritable changement ne peut que passer avant tout par une prise de conscience adéquate de la situation. Mais une telle prise de conscience suscite des peurs, des résistances et demande donc beaucoup de temps et d’efforts. La crise que l’économie mondiale est en train de traverser actuellement pourrait vraiment représenter une occasion pour amorcer un rapport plus sain avec une économie conçue plus rationnellement. Ce qui la rendrait aussi moins dangereuse et plus fonctionnelle. En même temps, les valeurs inconscientes qui actuellement y sont liées pourraient trouver une collocation plus heureuse dans le monde de la Nature (autre grand thème traité dans mon livre), comme c’est le cas notamment des civilisations tribales dont la culture traditionnelle prévoit un lien spécial et amplement vérifié depuis des millénaires entre inconscient et Nature. En ce sens, rattraper l’écart qui sépare Homme et Nature pourrait réellement contribuer à la félicité de l’homme du futur.

Biographie de l'auteur

Antoine Fratini est Président de l’Association Européenne de Psychanalyse. Il est aussi membre de l’Académie Européenne Interdisciplinaire des Sciences et directeur du Festival de la Psychanalyse de Fidenza (Italie). Parmi ses publications en langue française figurent La statue du psychanalyste? Quel statut, quelle liberté? paru aux Editions Edilivre en 2010 et La psychanalyse au bûcher (Le Manuscrit, Paris 2009).





Communiqué

JACQUES-ALAIN MILLER

Un hebdomadaire m’avait commandé un texte de 4 000 signes. Je le vois publié tronqué. Je le donne ici complet. JA Miller
La cohorte est longue, des philosophes français inspirés par la psychanalyse. Sartre inventa une psychanalyse dite existentielle, où la mauvaise foi remplaçait l’inconscient. Ricoeur tira de Lacan une théorie néo-spiritualiste de l’interprétation, Althusser une théorie néo-marxiste de la lecture. Foucault embrassa une version néo-heideggerienne de l’analyse avant de célébrer, puis de critiquer, sa version structuraliste. Derrida en nourrit sa « déconstruction ». Deleuze en tira une « schizo-analyse ». Tous, subtils.

M. Michel Onfray ne mange pas de ce pain-là. « Déniaisé », écrit-il, à l’école de ces militants dits révisionnistes qui, depuis vingt ans, donnent de Freud un portrait en sale type qui dupa son monde, il se fait leur émule. Il y va au canon. Mais le boulet, en fait, il le porte à la cheville : c’est son postulat
de départ, il n’en décolle pas. Ce postulat est double : 1) la psychanalyse est une philosophie ; 2) toute philosophie est l’autobiographie déguisée de son auteur, une construction faite pour soulager sa « douleur existentielle », « mettre de l’ordre dans sa vie ». Il s’ensuit que la psychanalyse est une
thérapie à l’usage du seul Freud. Elle prétend valoir pour d’autres ? extrapolation abusive, imposture. CQFD. Ce canevas délirant est d’une logique imparable dès que le postulat est admis.

Sur cette lancée, l’ouvrage prétend reconstituer la vie sexuelle de Freud. On croirait lire le canular de Botul sur Kant. Page 572, l’auteur met carrément la main dans la culotte du zouave : relevant que les poches de ses pantalons avaient souvent de gros trous, il subodore aussitôt le masturbateur compulsif. Plus grave : gouverné par un gros complexe d’OEdipe, Freud persuada tout un chacun qu’il était dans le même cas. Pire encore : il fut mari incestueux, amant incestueux, père incestueux. On s’étonne qu’il ne lui soit pas aussi imputé d’avoir été pédophile. Conclusion : inceste et onanisme sont les mamelles du freudisme.

La partie épistémologique est non moins expéditive. Les concepts freudiens ? une fantasmagorie, « un cirque », ceci redit mille fois. L’ouvrage est parsemé de points d’exclamation, qui signifient : qui peut croire pareilles sornettes ? L’inconscient fait des calembours ! Il est illogique ! Insaisissable ! On ne le voit jamais ! Et Freud qui a le toupet de nous parler de ça ! Et Freud qui se contredit ! M. Onfray, jamais. Il ne se fie, dit-il, qu’à « la raison raisonnante et raisonnable ». L’histoire des idées le montre, jamais. Il ne se fie, dit-il, qu’à « la raison raisonnante et raisonnable ». L’histoire des idées le montre,
ce genre de boussole s’affole toujours devant la psychanalyse. Faute d’admettre qu’un réel puisse répondre à d’autres principes que la non-contradiction aristotélicienne, on se retrouve vite dans la position d’un Monsieur Homais aux prises avec une imbaisable Arlésienne.

Quelques mots suffisent enfin pour expliquer le ressort de l’imposture : la magie du verbe, l’alliance des gredins, la crédulité des dupes. C’est que ce livre puise dans le même trésor d’idées reçues que toutes les théories conspirationnistes. Il ravira cette famille d’esprits.

On aimerait croire que « tout ce qui est exagéré est insignifiant ». A l’âge médiatique, rien n’est moins sûr. La pensée freudienne, qui s’avance sur des pattes de colombe, délicate, scrupuleuse, attentive au détail le plus menu, se transformant à plaisir pour épouser les méandres de l’expérience clinique, et supposant, comme dit Valéry, « l’action de présence des choses absentes », cette pensée ne pouvait que rebuter la masse. Du coup, ses partisans crurent bon de populariser une image de Freud en saint laïque. Cette idéalisation, qui fut surtout le fait des analystes de langue anglaise, ne manqua pas de provoquer des contrecoups agressifs, dont nous avons aujourd’hui un remake. Mais ce ne sont pas de tels couplets qui menacent la psychanalyse. Non, c’est le succès même de sa méthode. Le sens commun la dilue, toutes sortes de thérapies conversationnelles en dérivent. Entre-temps, la notion se répand que rien n’existe que ce qui est chiffrable.

RADIO LACAN

Radio-a

Chers auditeurs, chers internautes Radio-a a maintenant sept mois d'existence, et la barre des cent visiteurs différents par jour a été franchie.Ce mois-ci, la rubrique sur l'autisme est mise en ligne avec cinq séquences qui se suivront mensuellement. Sur l'autisme, écoutez aussi Jean Pierre Maleval, psychiatre, psychanalyste, invité par l'association Cause Freudienne VLB ( Val de Loire-Bretagne). Plusieurs débats avec les psychanalystes Gérard Wacjman, Philippe Lacadée, Philippe Degeorges,

Plusieurs débats avec les psychanalystes Gérard Wacjman, Philippe Lacadée, Philippe Degeorges, François Ansermet sont par ailleurs ici diffusés. Nous ne pouvons énumérer et commenter l'ensemble des conférences de JA Miller auxquelles vous pouvez vous reporter, sans compter les deux derniers forumpsy des mois de février et avril. Enfin l'association des Psychologues Freudiens a souhaité enrichir la rubrique qui lui est dédiée. Toute l'équipe de Radio-a vous souhaite une bonne consultation et une bonne écoute!

http://www.radio-a.com/
Prix de la psychanalyse Lacanienne attribué à Tim Burton pour son film "Alice au pays des Merveilles"

http://www.24presse.com/search_cp/indexb.php?id=991384&page=1&th=Culture

communiqué rédigé par Guy Massat
Lundi 03 Mai 2010
 
Les psychanalystes du Cercle Psychanalytique de Paris , l'Inconscient c'est ça.

Le 29 avril 2010 au Café Clovis à Paris 1er les psychanalystes du Cercle Psychanalytique   de Paris, réunis par Guy Massat, psychanalyste, ont décerné le prix  de Psychanalyse Lacanienne à Tim Burton pour son film « Alice au pays des Merveilles »

Le jury, composé de vingt psychanalystes, a estimé  que le prologue et l'épilogue ajoutés par Tim Burton à l'œuvre de Lewis Carroll illustraient dans ce film, avec un  talent inégalé à ce jour, le délire comme  langage d'autoguérison et de reconstruction du sujet, selon l'enseignement de Lacan.

 Tous les personnages de Lewis Carroll que Tim Burton utilise à sa façon illustreraient dans ce film des concepts de la psychanalyse lacanienne.

Le site : http://www.cercle-psychanalytique-paris.fr/

Le détective de Freud
de Olivier Barde-Cabuçon

Intrigue au pays des rêves et des lapsus











Résumé éditeur :
 
Paris, 1911. Missionné par Sigmund Freud en personne pour enquêter sur la mort mystérieuse d'un confrère, le docteur du Barrail se lance dans une aventure où la vérité se cache loin en deçà des choses. Epaulé par Max Engel, un drôle de détective marxiste, et le sémillant psychiatre suisse Carl Jung, le jeune homme interroge les faits et sonde les esprits. Mais il ne peut s'empêcher de soigner aussi les âmes ! Trouvera-t-il la clé de cette énigme dont trois femmes semblent être les troublantes héroïnes ? Contre toute attente, le propre passé de du Barrail refait alors surface ...
Entre quête d'identité, suspense et histoire d'amour, un roman haletant qui nous transporte dans le Paris de la Belle Epoque, sur les pas des pionniers de la psychanalyse.