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mercredi 1 septembre 2010



Fonction publique : les syndicats veulent des mesures pour les non-titulaires
31.08.10

Les syndicats de fonctionnaires ont réclamé, mardi 31 août, à l'occasion de la présentation d'un rapport montrant que leur part dans les effectifs a augmenté en 2008, une série de mesures en faveur des non-titulaires. La proportion de non-titulaires est passée en dix ans de 14,4 % à 16,5 %, selon le rapport annuel sur l'état de la fonction publique 2009-2010, présenté mardi au Conseil supérieur de la fonction publique d'État.

Fin 2008, les trois fonctions publiques – Etat, hospitalière et territoriale – employaient 4,2 millions de fonctionnaires, 873 000 non-titulaires, 103 000 médecins, 56 000 assistantes maternelles et 46 200 ouvriers d'Etat. Dans la seule fonction publique d'Etat, le nombre de non-titulaires a augmenté de 12 581 en 2008, alors que 77 500 postes ont été supprimés. "Le rapport est très incomplet", car "incapable de dire la proportion de CDI parmi les non-titulaires", a réagi Anne Baltazar, secrétaire générale des fonctionnaires FO, qui réclame "un plan de titularisation, mais aussi des mesures de meilleur encadrement du recours aux non-titulaires". "Dans l'enseignement, on voit des contrats de dix mois, interrompus au moment des vacances scolaires par deux mois de carences, sans salaire", a-t-elle dénoncé. L'éducation nationale emploie 70 000 non-titulaires, dont la moitié sont des emplois permanents, a ajouté la même source.

Le président de la République s'était déclaré en janvier "prêt à envisager la titularisation progressive des contractuels" dans la fonction publique. "Les approches du gouvernement peuvent être pour une part d'entre elles assez conflictuelles" car "ils proposent ce qu'ils appellent un contrat d'opération", d'une durée "indéterminée, mais dont on sait que l'échéance pourra arriver sans délai, ni préavis", a indiqué Anne Féray (FSU).

Dans l'éducation, on propose "presque systématiquement" des mi-temps aux assistants, contre leur gré, avec des rémunérations faibles, a-t-elle souligné. La loi de 2005, qui prévoit une titularisation après deux périodes de trois ans, est très inégalement respectée, certains employeurs publics préférant mettre fin à la relation contractuelle avant l'échéance, souligne Mylène Jacquot (CFDT).

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